🐬 Au Nom Du Corps Vivre Sa Nature

MĂ©ditationdu samedi matin 9h-9h45; Atelier de Gymnastique sensorielle Saint Briac-sur-mer dĂšs le 8 septembre; Une journĂ©e de reliance Ă  la ( Sa)Nature en forĂȘt de Montauban de Bretagne le 6 septembre 2020; Stages d’initiation au toucher de relation sensible- Toucher manuel des fascias; Archives CONCLUSION Comme j'ai pu le dĂ©montrer, le corps ne se rĂ©sume pas Ă  sa composition physiologique, bien qu'il soit l'invariant majeur permettant Ă  l'enfant de constituer les notions essentielles de bas en haut, de devant derriĂšre, de dessus-dessous acquises avant 6 ans et qui lui permette de se repĂ©rer dans l'espace. Au delĂ  de cette idĂ©e, Le corps est Ă©minemment un espace expressif. Mais il n'est pas un espace expressif parmi d'autres, il est l'origine de tous les autres, ce qui projette au dehors les significations en leur donnant un lieu, ce qui fait d'elles qu'elles se mettent Ă  exister comme des choses, sous nos mains, sous nos yeux. Notre corps est en ce sens ce qui dessine et fait vivre le monde, notre moyen gĂ©nĂ©ral d'avoir un monde. » L'enfant passe par des stades qui lui permettent de construire son schĂ©ma corporel, ce qui Ă  priori ne doit pas ĂȘtre problĂ©matique mais comme nous avons pu le voir la construction de l'image de corps est plus complexe puisque l'individu n'est pas seul dans cette construction. Par le stade ou la phase du miroir d'abord, puis tout au long de son existence, son image du corps se gorge de toutes les expĂ©rience et conflits psychiques qu'il peut traverser. Freud nous dit Il faut se souvenir que toutes les reprĂ©sentations sont issues de perceptions, qu'elles en sont des rĂ©pĂ©titions » . Alors que l'enfant a terminĂ© la construction du schĂ©ma corporel vers 11 ans, cela n'implique pas la connaissance de son corps la connaissance du corps peut donc ĂȘtre simplement dĂ©finie comme une appropriation cognitive, motrice, affective du corps dans une relation humaine, sociale. » En effet,cette connaissance est une construction progressive permettant Ă  l'individu de constituer son unitĂ© corporelle, de parvenir Ă  une intĂ©gritĂ© et d'accĂ©der Ă  une identitĂ© et Ă  une crĂ©ativitĂ© personnelles. Licence Chacun des Ă©lĂ©ments constituant le site sont protĂ©gĂ©s par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou reprĂ©senter mĂȘme partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des Ă©lĂ©ments. En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation de Accepter le terme et la condition Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger ConnexionCAP Petite EnfanceAbonnementRechercheDerniers Docs CAP Petite EnfanceLes plus vus - CAP Petite EnfanceLes plus tĂ©lĂ©chargĂ©s - CAP Petite Enfance
au nom du corps vivre sa nature

NATUREDE L’HOMME. 2/ NATURE DE L’HOMME. A/ La nature trinitaire de l’homme. Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-mĂȘme tout entiers, et que tout votre ĂȘtre, l'esprit, l'Ăąme et le corps, soit conservĂ© irrĂ©prĂ©hensible, lors de l'avĂšnement de notre Seigneur JĂ©sus-Christ! (1 Thessaloniciens 5:23) L’homme est composĂ© de deux

C'Ă©tait l'an dernier. Quinze jours passĂ©s dans les PyrĂ©nĂ©es avec les scouts et guides de France m'ont transformĂ©e. La premiĂšre semaine, nous Ă©tions perdus en pleine nature, surpris de voir des dizaines de sauterelles bondir Ă  chacun de nos pas, d'autres insectes Ă©tranges que je ne pourrais mĂȘme pas nommer, des biches au loin
 Avec de la pluie un jour sur deux, c'Ă©tait dur mais si beau", se souvient Louise, 16 ans. Elle dit aussi avoir Ă©tĂ© marquĂ©e par son arrivĂ©e Ă  Lourdes oĂč elle a ensuite effectuĂ© une semaine de service, parmi des centaines d'autres jeunes. "Nous sentions monter la ferveur Ă  mesure que nous approchions. Tout Ă©tait tellement intense." En cet Ă©tĂ© 2022, l'audacieuse ado a convaincu sa famille de changer de l'habituel club de vacances sur la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne pour sĂ©journer dans un camping en pleine montagne et vivre ensemble le pĂšlerinage de l'Assomption en prenant part Ă  la procession eucharistique du 15 aoĂ»t, au cƓur de la citĂ© mariale. Les parents, eux, comme un nombre croissant de Français, sont ravis de goĂ»ter au "slow tourisme", cet art de voyager en prenant son temps, ressourçant Ă  tout point de vue. DĂ©couvrir la diversitĂ© des paysages, renouer avec la beautĂ© de la nature et les richesses du patrimoine. Cette tendance est plus que jamais plĂ©biscitĂ©e, en particulier depuis la pandĂ©mie qui a longtemps limitĂ© les dĂ©placements Ă  l'Ă©tranger. La conjonction des crises – sanitaire, environnementale et Ă©conomique – force la rĂ©vision de nos standards de consommation. Un Ă©lan que confirme une rĂ©cente enquĂȘte d'ADN Tourisme ex-Office national du tourisme, l'Unat et Tourisme Bretagne 62 % des sondĂ©s souhaitent prendre leur temps, 61 % veulent se reposer et se ressourcer au calme, 69 % ont soif de dĂ©couvertes patrimoniales et 54 % sont attirĂ©s par la gastronomie locale. Des aspirations nouvelles, propices Ă  la contemplation des paysages, Ă  l'heure oĂč beaucoup cherchent Ă  voyager plus responsable, comme 70 % des personnes interrogĂ©es. Ces dĂ©sirs rĂ©pondent Ă  l'urgence climatique, mais aussi Ă  la montĂ©e de l'anxiĂ©tĂ© depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie on veut se faire du bien, en allant moins loin avec un budget plus serrĂ©. Qu'Ă  cela ne tienne la tendance est encouragĂ©e par le plan France Relance du gouvernement allouant une enveloppe de 50 millions d'euros au soutien de 73 projets "slow tourisme" respectueux de l'environnement. Parmi eux l'Herbier du DĂ©voluy et ses bains de forĂȘt dans les Hautes-Alpes, l'Ă©cogĂźte Norzh qui promet de vivre au rythme des marĂ©es en Bretagne, le projet "GiĂ©o" et ses randonnĂ©es Ă©questres en Occitanie, ou encore "Étoile" Ă  la Ferme du Bas Bois, Ă©crin pour s'initier Ă  la contemplation des astres en Haute-Marne
 PrioritĂ© Ă  l’authenticitĂ© Partout en France se dĂ©veloppent ainsi des initiatives pour rĂ©pondre aux nouvelles attentes des vacanciers en quĂȘte de sĂ©rĂ©nitĂ©, de sens, d'authenticitĂ© et soucieux de prĂ©server un environnement Ă©prouvĂ©. Certains territoires sont naturellement inscrits dans cette dĂ©marche depuis presque toujours, comme les Vosges, oĂč l'identitĂ© forestiĂšre a mĂȘme Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en slogan touristique "ForĂȘt l'effet Vosges". LĂ -bas, depuis longtemps, le patrimoine chrĂ©tien attire aussi, notamment avec le site de DomrĂ©my-la-Pucelle, village natal de Jeanne d'Arc. Hors des sentiers battus Aux antipodes, le dĂ©partement de la Manche ne mise pas seulement sur l'emblĂ©matique splendeur du Mont-Saint-Michel, mais Ă©galement sur la magie d'une nature brute Ă  l'intĂ©rieur des terres. La Normandie peut mĂȘme s'enorgueillir de disposer d'une climatisation naturelle grĂące Ă  sa mĂ©tĂ©o tempĂ©rĂ©e, atout prĂ©cieux en cet Ă©tĂ© caniculaire, promis Ă  se rĂ©pĂ©ter encore. "De plus en plus de vacanciers cherchent la fraĂźcheur et veulent sortir des sentiers battus. Ils apprĂ©cient un art de vivre simplifiĂ©, une gastronomie artisanale de qualitĂ© et plĂ©biscitent nos pĂ©pites architecturales Ă  la croisĂ©e de la culture et de la foi, comme le prieurĂ© d'Ardevon, les abbayes de Lessay ou de Hambye", Ă©numĂšre Paul-Vincent Marchand, directeur de l'agence dĂ©partementale du tourisme Attitude Manche. La douce Bourgogne n'est pas en reste. Elle surfe sur cette double tension entre nature et spiritualitĂ© et la toute nouvelle voie jacquaire V56, ouverte en juin dernier, entre VĂ©zelay et La CharitĂ©-sur-Loire, commence Ă  attirer les sportifs en quĂȘte d'un supplĂ©ment d'Ăąme "Si les catholiques pratiquants dĂ©sireux d'effectuer un bout de pĂšlerinage “dans les rĂšgles” sont finalement minoritaires, tout comme les seuls mordus de sport, beaucoup sont avant tout animĂ©s par une curiositĂ© intellectuelle, un intĂ©rĂȘt pour le patrimoine historique. En quĂȘte de bien-ĂȘtre, de liens et de sens, ils sont prĂ©occupĂ©s par l'Ă©cologie et attachĂ©s Ă  la notion de frugalitĂ©", rapporte SĂ©bastien PĂ©nari de l'Agence française des chemins de Compostelle, qui vient de publier une Ă©tude sur ces Ă©volutions. Et plein sud, quoi de neuf sous les parasols? La CĂŽte d'Azur note la mĂȘme tendance touristique, surtout au plus fort de la crise du Covid. L'arriĂšre-pays est particuliĂšrement concernĂ©, riche d'Ă©colieux en dĂ©veloppement et de sites emblĂ©matiques de notre patrimoine religieux comme le sanctuaire Notre-Dame de Laghet, le refuge de la Madone de Fenestre, la ferme hĂŽtel Casa Sallusti qui propose cuisine, mĂ©ditation, yoga
 Balades contemplatives Le monde change, les touristes avec, et leurs attentes sont devenues complexes, multiples. De simples sportifs Ă  vĂ©lo sont bien conscients de ne pas pĂ©daler sur n'importe quelle route en empruntant la V56, tandis que le public chrĂ©tien, habituĂ© des communautĂ©s religieuses, ne s'interdit pas un peu de lĂ©gĂšretĂ© estivale, Ă  l'affĂ»t de petits plaisirs touristiques. C'est l'analyse de Sandrine Papini, prĂ©sidente de l'association Villes sanctuaires, qui identifie cette Ă©volution nette "Nous observons moins de gros groupes de pĂšlerins trĂšs organisĂ©s, et davantage de familles, de couples, de personnes seules faisant halte dans un haut lieu spirituel mais qui aspirent aussi Ă  toute forme de dĂ©tente. Un signal fort a Ă©tĂ© envoyĂ© en ce sens Ă  Lisieux, dans le Calvados, avec la canonisation en 2015 de Louis et ZĂ©lie Martin, un couple qui en attire dĂ©sormais beaucoup d'autres. De mĂȘme, de nombreux sanctuaires Ă©voluent et proposent des balades contemplatives, tandis que l'accueil monastique s'ouvre Ă  des vacanciers parfois trĂšs Ă©loignĂ©s de la foi." À chacun de faire son chemin
 L'abbaye d'Autrey, dans les Vosges, semble avoir pris ce virage avec succĂšs depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , pour devenir un lieu frontiĂšre caractĂ©ristique, ouvert Ă  toutes les formes de sensibilitĂ©s spirituelles. Second souffle Plusieurs formules d'accueil y sont dĂ©clinĂ©es de quoi effectuer une vraie retraite au sein de la communautĂ©, ou simplement sĂ©journer dans l'ancienne maison de l'abbĂ© transformĂ©e en chambres d'hĂŽtes. Valentin, artiste sculpteur strasbourgeois de 32 ans, adore venir y passer quelques jours, une ou deux fois par an, avec sa compagne. "Nous avons une culture religieuse et si nous nous sommes Ă©loignĂ©s de l'Église, nous aimons venir goĂ»ter la sĂ©rĂ©nitĂ© du lieu et la beautĂ© du “jardin extraordinaire”, comme on l'appelle. La maison est magnifique, les chambres sont agrĂ©ables et la cohabitation avec la communautĂ© de l'abbaye enrichissante. Cela me permet de faire le plein d'Ă©nergie, de recevoir de bonnes ondes." Reconnexion Ă  la nature, redĂ©couverte d'un patrimoine religieux
 Le temps des vacances n'a pas fini de se rĂ©inventer, Ă  l'heure oĂč tant de nos contemporains ont soif de cohĂ©rence. Une chance pour le christianisme en quĂȘte d'un second souffle. DĂ©couvrir d'autres lieux > Slow Train 30 Ă©chappĂ©es ferroviaires pour citadins en mal de nature, de Juliette Labaronne et Flora Gressard Éd. Arthaud, 160 p.; 21 € pour rĂ©apprendre Ă  voyager Ă  petite vitesse. > Voyage zĂ©ro carbone ou presque en France, Éd. Lonely Planet, 328 p.; 22 € pour dĂ©couvrir 60 itinĂ©raires plus verts, sans voiture ni bus. > Slow tourisme en France, Éd. Michelin, 160 p.; 19,90 € pour tenter 52 sĂ©jours possibles. > Pauses spirituelles, d'Anne Ducrocq Éd. Grund, 208 p.; 29,95 € pour situer 100 lieux de ressourcement en France. > Éloge du pĂšlerinage, de GaĂ«lle de La Brosse Éd. Salvator, 220 p.; 18 € pour mieux comprendre l'appel des lieux de spiritualitĂ©.

1 Dégagez la thÚse de ce texte et montrez comment elle est établie. 2. a) En vous appuyant sur l'exemple d'Archélaos, expliquez pourquoi celui

Hello les amis corps, Je suis un corps de femme de 53 ans, qui en a vu de toutes les couleurs. Comme beaucoup de corps de femmes et d'enfants vous me direz ! D'ailleurs, on ne devrait plus ĂȘtre Ă  une piqĂ»re ou un abus prĂšs. Je suis un corps bon vivant, joyeux de nature. Je prĂ©fĂšre par exemple les bains de mer en hiver pour renforcer mes dĂ©fenses immunitaires, aux overdoses et Ă  la frĂ©quentation des dealers en tous genres ;-. Je prends la parole pour mon hĂŽte, une femme donc, parce que depuis 25 ans qu'elle murmure Ă  l'oreille des dirigeants et Ă©lus, qu'elle a tout essayĂ© pour prĂ©venir plutĂŽt que guĂ©rir, que ses travaux sur le maintien de la vitalitĂ© des territoires ont servi Ă  faire de la com et du crĂ©dit impĂŽt recherche Ă  un grand groupe et une grande banque, qu'elle a dĂ» dĂ©missionner et dĂ©missionner encore pour garder son intĂ©gritĂ©, elle n'en peut plus ! Elle n'est pas salariĂ©e, pas normĂ©e, pas subventionnĂ©e, pas pfizĂ©e ni plus rĂ©munĂ©rĂ©e du coup et franchement, juste lĂ , sidĂ©rĂ©e, vulnĂ©rable, entĂȘtĂ©e, courageuse, isolĂ©e, posĂ©e sur terre, dans le vide, devenue Personne, tel Ulysse face au cyclope. ! J'ai envie qu'elle reste en vie alors c'est moi qui prends les commandes ! Hi, hi, je suis son corps de garde ;- Stop, je dis ! Et je suis bien placĂ© pour le dire depuis les abus de l'enfance stop, on n'en peut plus depuis des siĂšcles et des siĂšcles, nous les corps, d'ĂȘtre donnĂ©s sans consentement au pouvoir du plus fort, Ă  l'Ă©glise, au champ de bataille, au trottoir, Ă  l'usine, Ă  la mine, au stress, Ă  la science, Ă  la finance. Nous sommes des corps vivants, sensibles et intelligents ! De mĂ©moire de chair et de cellules, j'ai en moi une vraie bibliothĂšque d'infos pas du tout mĂ©diatiques mais trĂšs organiques, ancestrales sur la nature, le vivant, le danger, la maltraitance, les modalitĂ©s pour survivre dans un monde de dualitĂ© et de rapports de force. Depuis le temps que mes cellules sont moralisĂ©es, dĂ©moralisĂ©es, militarisĂ©es, Ă©duquĂ©es, conditionnĂ©es, quel boulot pour les libĂ©rer et les reprogrammer du cĂŽtĂ© de la vie ! J'ai aussi quel bonheur, donnĂ© naissance plusieurs fois, stockĂ© toutes les infos sur la fabrication de la vie, l'Ă©volution, l'amour, la magie, les cycles, les saisons, la mort, la naissance, le froid, le chaud, le vrai, le faux. Je sens tout, je capte tout depuis ma peau, mes neurones du cerveau, mais surtout du coeur et du ventre. Je suis mĂȘme reliĂ© Ă  l'inconscient collectif, la partie immergĂ©e de l'iceberg humain. Suis en alerte permanente, ça peut plus durer. J'ai dĂ©clenchĂ© un psoriasis dans la narine sans jamais faire un test PCR. MĂȘme anesthĂ©siĂ©, je me rappelle de tout car je suis la sentinelle de mon hĂŽte ! Je l'aime et je veille avec acharnement thĂ©rapeutique Ă  sa vie. Ce que me dit ma mĂ©moire cellulaire n'est pas ce qui est inscrit dans les manuels d'histoire. L'info direct Life se tresse au fil des expĂ©riences dans mon ADN et je la diffuse en battements de coeur, en maux, en rĂȘves, en mouvements Ă  mon hĂŽte qui ne sait parfois plus oĂč donner de la tĂȘte avec autant de logiciels de traumas et souffrances de l'humanitĂ©. L'homo sapiens, c'est l'homme qui en sait trop on dirait, mais ne sent plus la vie circuler en lui, ne peut plus se sentir. Rappelez-vous de nous, vos corps ! Écoutez-nous, parlez-nous et surtout redonnez-nous de la joie d'urgence au pays du mental dominant et du rĂ©gime de la tant que corps bien vivant et vibrant et souhaitant le rester, je ne lance pas d'appel Ă  l'aide mais Ă  l'ode Ă  la joie, au droit de jouir de sa vie physique et psychique sainement. Je suis un corps de femme et j'en peux plus de mettre l'armure, de rĂ©sister, d'ĂȘtre mutilĂ©e, de stresser, d'en baver chaque jour. Je ne lance pas l'appel de Londres ;- mais un appel aux ondes, pas les 5G ...Un appel aux ondes des vivants, celles qui nous relient, font vibrer ensemble nos fascias, nos muscles, nos organes de joie, de plaisir, d'Ă©nergie. Celles qui coopĂšrent, nourrissent nos organes, font circuler le sang, dĂ©clenchent la bonne biochimie du cerveau, sont sources de motivation, de crĂ©ativitĂ©, de santĂ©, d'autonomie ! Celles qui nous mettent en mouvement, pas celles qui figent de peur, nous dĂ©matĂ©rialisent, nous condamnent Ă  l'Ă©cran, Ă  la vie tĂ©lĂ©commandĂ©e, tĂ©lĂ©travaillĂ©e, tĂ©lĂ©surveillĂ©e. Si je trouve d'autres corps amis, je proposerais volontiers de rĂ©diger ensemble la dĂ©claration du droit des corps Ă  disposer d'eux-mĂȘmes les femmes et les enfants d'abord de prĂ©fĂ©rence -, l'abolition ferme et dĂ©finitive de l'esclavage des corps. Parce que certes, nous sommes livrĂ©s pour vous, mais pour Vivre bon sang ! Pas pour souffrir, ĂȘtre abusĂ©s, exploitĂ©s, confinĂ©s, dĂ©minĂ©ralisĂ©s, piquĂ©s, QR codĂ©s !Vivre heureux de prĂ©fĂ©rence, sainement, simplement, librement, humainement et dans la pleine expression de nos dons et de nos aspirations - Bon je m'arrĂȘte lĂ , un corps se mĂ©fie des discours et se fout de la politique. Il est juste candidat Ă©ternel au parti de la Vie <3Le corps d'une troubadouceLaurence Ilfigure parmi les plus grands chats domestiques avec ses 30 Ă  35 cm pour un poids de 3 Ă  7 kg. Il doit son nom Ă  sa fourrure impressionnante qui Ă©voque celle du lĂ©opard du Bengale. Son long corps athlĂ©tique, son ossature robuste et sa forte musculature en font un chat fin, Ă©lĂ©gant et majestueux. S’il dĂ©borde d’énergie et s’il

Passez-vous beaucoup trop de temps assis devant un ordinateur, derriĂšre un comptoir, dans une voiture ou au bureau? Si votre rĂ©ponse est oui, alors vos hanches peuvent ĂȘtre affectĂ©es, ce qui peut vous causer du stress. Le muscle Psoas, est un long muscle situĂ© sur le cĂŽtĂ© de la rĂ©gion lombaire de la colonne vertĂ©brale et le bord du bassin. Il est Ă©galement connu sous le nom de muscle de l’ñme ». C’est un des plus gros muscles dans le corps, situĂ© Ă  un endroit oĂč nous stockons souvent un stress ou un traumatisme qui peut influencer notre humeur et notre vision de la vie. Plusieurs thĂ©ories concernent le sentiment de peur qui peut nous empĂȘcher de penser clairement, crĂ©ant ainsi une perspective malsaine qui peut nous nuire ainsi qu’à notre entourage. Maintenant regardons oĂč cette crainte peut ĂȘtre stockĂ©e dans notre corps, et quelles sont les façons de le libĂ©rer. Chez l’homme, les extrĂȘmes des deux polaritĂ©s pourraient convenablement ĂȘtre dĂ©crits comme l’amour + et la peur -. Si vous passez beaucoup de temps assis, vous pourriez avoir des hanches raides et bloquĂ©es, causant ainsi des tensions et une anxiĂ©tĂ© . Voici comment le stress peut nous rendre manipulable Être dans un Ă©tat de peur peut nous amener Ă  ĂȘtre facilement manipulĂ©. Les annonceurs publicitaires et les politiciens ont appris Ă  capitaliser sur cet aspect biologique de l’homme aussi connu comme le cerveau de lĂ©zard . Malheureusement, nos modes de vie au rythme rapide mentalement, combinĂ©s Ă  notre activitĂ© physique relativement sĂ©dentaire conduite, travailler sur l’ordinateur, etc. provoque l’incapacitĂ© du corps Ă  libĂ©rer le stress accumulĂ© qui se manifeste dans nos pensĂ©es de peur et d’anxiĂ©tĂ©. Le cerveau de lĂ©zard se rĂ©fĂšre Ă  la partie la plus ancienne du cerveau, le tronc cĂ©rĂ©bral, responsable de la survie primitive et des instincts comme l’agression et la peur.flight or fight – Joseph TroncaleLes manifestations du stress OĂč est stockĂ© l’essentiel de notre stress? Il est souvent stockĂ© dans l’un des plus gros muscles de notre corps, les psoas. Nous avons un muscle psoas de chaque cĂŽtĂ© du corps. AttachĂ© aux vertĂšbres lombaires dans le bas de la colonne vertĂ©brale, il descend dans le bassin et rejoint le muscle iliaque dans la hanche puis continue jusqu’au fĂ©mur. C’est ce muscle qui permet de lever la jambe pour marcher, courir ou faire du vĂ©lo adrĂ©naline. C’est aussi le muscle qui est au cƓur de nos rĂ©actions de dĂ©fense et d’attaque ». Lors d’une situation de stress, lorsque nous ne rĂ©agissons pas, ces hormones de stress ne vont pas ĂȘtre dĂ©pensĂ©es et vont rester stockĂ©es dans le corps, Ă  cet endroit. Cela peut amener de nombreuses complications, y compris l’insomnie, l’affaiblissement du systĂšme immunitaire, de l’anxiĂ©tĂ©, le manque d’appĂ©tit, et le sentiment de vivre dans un Ă©tat constant de peur ou d’alerte. Image crĂ©dit Depositphotos Il y a beaucoup de poses de yoga pour Ă©tirer le muscle psoas Approche thĂ©rapeutique Puisque le stress s’accumule de maniĂšre inconsciente, la guĂ©rison de notre corps est un processus qui doit se produire consciemment. Il existe plusieurs maniĂšres pour y arriver, grĂące Ă  un changement de style de vie progressif, et Ă  plusieurs thĂ©rapies possibles. Parmi les mĂ©decines alternatives et complĂ©mentaires, il existe plusieurs thĂ©rapies envisageables La thĂ©rapie Craniosacrale est puissante car elle permet d’enseigner Ă  notre corps comment se mettre dans un Ă©tat qui permet de dĂ©tendre le systĂšme nerveux. Cette approche douce et non invasive aidera Ă  sensibiliser les victimes de stress au besoin d’évacuer ce stress stockĂ© Ă  l’intĂ©rieur de leur et la pratique personnelleVotre premier et meilleur mĂ©decin est dĂ©jĂ  en vous. Il y a de nombreuses poses de yoga que vous pouvez rĂ©aliser, et qui peuvent vous aider Ă  libĂ©rer le stress, l’anxiĂ©tĂ© et la peur stockĂ©e dans vos psoas. Une exercice de 5 minutes pour Ă©tirer le psoas Si vous passez autant de temps Ă  Ă©tirer votre muscle psoas tous les jours que vous venez de le lire cet article, vous verrez de grands changements dans votre vie. Vous allez progressivement libĂ©rer votre esprit de l’emprise de la peur et de l’anxiĂ©tĂ©. Votre action se rĂ©sume Ă  un choix conscient, celui de vivre dans la confiance et l’amour, plutĂŽt que la peur et l’anxiĂ©tĂ©, et ce choix doit ĂȘtre suivi d’une action dans le monde rĂ©el. Tout commence de l’intĂ©rieur!

\n \n\n \n\n\n au nom du corps vivre sa nature
LecontrĂŽle. Sur ses Ă©motions, sur son temps, sur ses liens affectifs et sur son corps. Car, dans notre culture basĂ©e sur la performance et sur le matĂ©rialisme, et dans un monde vĂ©cu comme de plus en plus imprĂ©visible, la seule maĂźtrise que nous pensons dĂ©sormais pouvoir exercer est sur nous-mĂȘmes. Uniques responsables et gestionnaires Marie Christine a tĂ©moignĂ© avec spontanĂ©itĂ© de son parcours et de ce que la formation en ligne Vivre sa Nature » lui a apportĂ©e
 Je vous laisse dĂ©couvrir son tĂ©moignage
 Je suis trĂšs contente de m’ĂȘtre inscrite Ă  la formation Vivre sa Nature » de Caroline Gauthier. Je n’ai pas lu son livre Au Nom du Corps ». En fait, c’est un extrait lu par Alex Kimpe sur You Tube qui avait fortement rĂ©sonnĂ© en moi, et qui m’a donnĂ© envie d’en savoir plus. D’ailleurs pas besoin de lire son livre, car j’ai l’impression depuis le dĂ©but de la formation, que je lis ma vie. Tous les modules donnent effectivement du corps » Ă  ce que j’ai vĂ©cu depuis 12 ans. Tout ce qui est Ă©crit, appris et expĂ©rimentĂ© dans cette formation redresse ma colonne vertĂ©brale ! Souvent, j’ai cru tomber dans la nĂ©vrose, la folie mais aujourd’hui je sais que tout cela Ă©tait indispensable pour enfin me libĂ©rer du passĂ©. Je peux enfin ĂȘtre fiĂšre d’avoir continuĂ© pas Ă  pas Ă  croire en moi, malgrĂ© l’incomprĂ©hension et les doutes de mon entourage. Je suis arrivĂ©e dans ce monde en Ă©tat de dissociation
 Une tĂȘte sans corps. Mais bien Ă©videmment, je n’en avais pas conscience. J’ai vĂ©cu environ 45 ans dans cet Ă©tat. Je ne connaissais pas cet Ă©tat, j’étais cet Ă©tat. Je vivais des Ă©vĂ©nements rĂ©currents oĂč je n’arrivais pas Ă  faire le lien entre les causes et les effets. Je menais, certes des projets Ă  bien, car je m’investissais Ă  fond, mais, au moment de rĂ©colter les fruits de mon investissement, il n’y avait rien, que du vide
 aucune sensations
 C’est un peu comme si vous regardiez un film et que vous n’arriviez pas Ă  rentrer dedans, que vous n’arriviez pas Ă  vous identifier au rĂŽle de l’acteur principal qui est lĂ  pour vous faire ressentir des Ă©motions. Souvenez vous d’un jour oĂč vous Ă©tiez tellement enrhumĂ©e que vous ne pouviez plus goĂ»ter ni Ă  l’odeur, ni Ă  la saveur des aliments. Vous aviez conscience qu’il manquait quelque chose parce que vous connaissez l’odeur et le goĂ»t de ces aliments. C’est comme cela que je vivais ma vie
 sans odeur et sans saveur
 A 45 ans, quelque chose a compris qu’il y avait un problĂšme
 J’avais fait tout ce que l’on m’avait dit de faire, mais la vie Ă©tait sans goĂ»t. Je savais qu’il manquait quelque chose, mais je savais Ă©galement que s’il y avait un manque, c’est que cette chose Ă©tait connue de moi, mais que j’avais oubliĂ©e. Car oui, je ne pouvais manquer de quoi que se soit si je n’en avais pas la connaissance
 Mais, le souci c’est que je ne pouvais mettre de mots sur ce qui n’était pas lĂ  ! Alors mon monde a fini par s’écrouler. Des Ă©vĂ©nements ont fracassĂ© mon armure invisible, des flots de pleurs ont dĂ©ferlé  Ces pleurs m’auraient englouties sans le secours du feu du monde de l’Esprit . La vie m’a pris sous son aile et m’a tout enseignĂ©, sans intermĂ©diaire. Et elle m’a guidĂ©e pas Ă  pas. Je vous partage ce qui est lĂ , ici et maintenant, le rĂ©sultat de ce que j’ai reçu comme enseignement durant ces douze annĂ©es. Il m’a permis de tenir la tĂȘte hors de l’eau et de supporter les Ă©preuves. La libĂ©ration de la charge Ă©nergĂ©tique des mĂ©moires s’est faite par le biais de la libĂ©ration des Ă©motions qui ont libĂ©rĂ© la douleur enkystĂ©e dans l’espace-temps. Je ne suis pas ce corps de souffrance, mais je dois rentrer en dialogue avec lui. Chacun d’entre nous porte des blessures. Chacun d’entre nous arrive avec son petit sac Ă  dos de blessures non rĂ©solues et qui attendent enfin de pouvoir sortir du sac et retourner dans le flux de la vie. Toutes ces annĂ©es ont Ă©tĂ© riches de dĂ©couvertes, passionnantes mais trĂšs dĂ©voreuses d’énergie. Je souhaite aujourd’hui rĂ©colter les fruits de mon total investissement et le vivre dans la matiĂšre. La formation de Caroline m’a beaucoup aidĂ©e car c’est exactement ce que j’ai vĂ©cu, mais sans vraiment pouvoir le structurer
 J’ai vĂ©cu ce processus dont elle parle, mais en le vivant en solitaire, sans ĂȘtre comprise par mon entourage
 Je me demandais si finalement, je n’étais pas en train de sombrer dans la nĂ©vrose ! Et bien non, cette formation donne en miroir dans la matiĂšre CORPS Ă  tout ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu. Elle me donne un AXE, une colonne vertĂ©brale. Maintenant je suis confiante, et vous allez rire je voulais faire un bilan de compĂ©tences Ă  pĂŽle emploi, et chercher une activitĂ© professionnelle pour retourner un peu dans le monde. Deux jours aprĂšs, cette formation me tend les bras vous avez dit bizarre ? Je l’ai dĂ©marrĂ© et enfin le monde s’ouvre Ă  moi
 MARIE CHRISTINE Plongezdans un bain de nature, de senteurs et de douceur Nos cosmĂ©tiques naturels mĂ©ritent bien le nom de produits de beautĂ© ! Il y a 52 produits. Trier par : Pertinence Pertinence Nom, A Ă  Z Nom, Z Ă  A Prix, croissant Prix, dĂ©croissant Filtrer Affichage 1-16 de 52 article(s) Filtres actifs. Eau florale de romarin. Nature ma compagne. Prix 7,00 € Eau Contenu en pleine largeur Pour préserver sa santé et assurer son bien-être, il est essentiel de prendre de soi au naturel. © Photo de Karolina Grabowska/Pexels Entre les denrées alimentaires et les produits de beauté truffés de substances nocives ou encore la présence de particules fines dans l’air, l’organisme doit faire face à de nombreuses agressions. Pour le préserver et assurer son bien-être, il est essentiel de s’en occuper le plus naturellement possible. Vous vous demandez comment faire ? Découvrez 8 astuces pour prendre soin de vous au naturel ! PrivilĂ©gier une alimentation saine et Ă©quilibrĂ©e Pour prĂ©venir les maladies, booster son systĂšme immunitaire ou encore alimenter son cerveau, l’alimentation joue un rĂŽle prĂ©dominant. Encore faut-il adopter un rĂ©gime sain et variĂ©. Pour cela, il est essentiel d’éviter les aliments industriels et transformĂ©s. Non seulement ces derniers contiennent de nombreuses substances nocives, mais ils sont Ă©galement bourrĂ©s de sucres et de matiĂšres grasses
 Pour prĂ©server votre santĂ©, privilĂ©giez la cuisine maison et consommez de prĂ©fĂ©rence des produits frais et bio. Optez pour des fruits et lĂ©gumes de saison et diversifiez votre alimentation au maximum. N’oubliez pas une santĂ© de fer commence nĂ©cessairement par un rĂ©gime de qualitĂ© ! Choisir les bons produits de beautĂ© et d'entretien Des shampoings aux lingettes démaquillantes, en passant par les lessives et les liquides vaisselles, les produits industriels regorgent de substances toxiques. Ces dernières peuvent avoir de multiples conséquences sur la santé, à commencer par l’accroissement du risque de cancer. Pour se protéger, il est primordial d’accorder une attention particulière à tout produit qui entre en contact avec la peau. Veillez à sélectionner des produits cosmétiques et d’entretien de haute qualité. Privilégiez les formulations les plus naturelles et les moins transformées possibles. Si vous êtes en quête de transparence, pourquoi ne pas réaliser vos propres recettes ? Pour cela, remplissez vos placards de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude ou encore d’huiles essentielles ! Misez sur la qualité ! Lorsque l’on a un foyer à gérer, un travail prenant ou un planning chargé, on peut rapidement avoir tendance à s’oublier. Pourtant, il est absolument essentiel de s’octroyer des moments de calme et de sérénité. Prenez conscience des dégâts qui peuvent être occasionnés par l’excès de stress et d’anxiété. Quel que soit votre niveau de responsabilité, prenez du temps pour vous et apprenez à relativiser. N’hésitez pas à méditer quelques minutes par jour ou à vous inscrire à un cours de yoga ou de sophrologie hebdomadaire. Prenez soin de votre santé au naturel en adoptant la “zen attitude” ! Faire des cures vĂ©gĂ©tales rĂ©guliĂšres Vivement recommandées par les naturopathes, les cures végétales sont idéales pour assainir et nettoyer le corps en profondeur. Elles permettent de remettre les compteurs à zéro, et ce, de façon parfaitement naturelle. En recourant à certains fruits et légumes frais et crus, vous détoxifiez le foie, drainez les reins et faites le plein de vitamines. Notez que les cures végétales sont à adopter de manière ponctuelle, de préférence aux changements de saison. Pour adopter les bons réflexes, n’hésitez pas à vous en remettre aux conseils avisés d’un professionnel ! PrivilĂ©gier la mĂ©decine douce Entre effets secondaires, affaiblissement immunitaire et phénomène d’accoutumance, les risques liés à la surmédicalisation sont réels et multiples. Pour s’en prémunir, il est important de soigner le mal à la racine et de prendre soin de soi en amont d’éventuelles maladies. Bienfaisantes et salvatrices, les médecines douces agissent tant sur le corps que sur l’esprit. De l’acupuncture à l’aromathérapie, en passant par l’hypnose, les possibilités sont nombreuses. N’hésitez pas à y recourir le plus souvent possible ! Faire du sport rĂ©guliĂšrement S’il est une préconisation qui fait l’unanimité chez les médecins, c’est bien celle qui concerne la pratique d’une activité physique régulière. Et pour cause ! Le sport recèle de bienfaits et contribue largement à maintenir les individus en bonne santé. Parmi ses principaux bénéfices, on peut notamment citer l’optimisation de la circulation sanguine ou encore l’élimination des mauvaises toxines. Choisissez l’activité qui vous correspond le mieux et pratiquez-la régulièrement ! Vous le savez peut-être l’eau représente à elle seule près de 60 % du corps humain d’un homme adulte. Ce composant vital assure une multitude de fonctions corporelles, à commencer par la thermorégulation et le transport des nutriments essentiels. Si vous souhaitez vous maintenir en forme, veillez à boire en quantité suffisante, et tout au long de la journée. Généralement, il est recommandé de consommer au moins huit verres par jour, soit environ 1,5 litres. Si vous avez peur d’oublier de boire, pourquoi ne pas glisser dans votre sac une jolie gourde ? Faites attention à vous et hydratez-vous ! Source de bien-être et d’harmonie, la nature est l’allié idéal pour prendre soin de vous avec authenticité et simplicité. Vous pouvez compter sur elle pour vous offrir tout ce dont votre corps à besoin. En prenant des bols d’air frais et des bains de soleil réguliers, vous vous maintenez en bonne santé physique et mentale. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à vous promener en forêt, en zone montagneuse ou encore en bord de mer. Ouvrez grand vos poumons et ne faites qu’un avec Mère Nature ! Pour rester en bonne santé et vivre heureux, il est essentiel de prendre soin de soi, et ce, le plus naturellement possible. Cela passe notamment par l’adoption d’un régime alimentaire sain, ainsi que d’un rythme de vie équilibré. Vous avez apprécié nos astuces et/ou avez d’autres idées à partager ? N’hésitez pas à vous exprimer en commentaires ! 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Ennous Ă©loignant de la nature vivante, en coupant le lien avec la MĂšre-Terre, nous avons atrophiĂ© ces corps en nous, qui ne demandent qu’à ĂȘtre rĂ©activĂ©s. Dans ce livre, vous commencerez Ă  dĂ©couvrir les secrets des EssĂ©niens pour ramener un Ă©quilibre profond dans votre vie Ă  travers les quatre Ă©lĂ©ments.

Quand on est jeune il ne faut pas remettre Ă  philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher. Car jamais il n’est trop tĂŽt ou trop tard pour travailler Ă  la santĂ© de l’ñme. Or celui qui dit que l’heure de philosopher n’est pas encore arrivĂ©e ou est passĂ©e pour lui, ressemble Ă  un homme qui dirait que l’heure d’ĂȘtre heureux n’est pas encore venue pour lui ou qu’elle n’est plus. Le jeune homme et le vieillard doivent donc philosopher l’un et l’autre, celui-ci pour rajeunir au contact du bien, en se remĂ©morant les jours agrĂ©ables du passĂ© ; celui-lĂ  afin d’ĂȘtre, quoique jeune, tranquille comme un ancien en face de l’avenir. Par consĂ©quent il faut mĂ©diter sur les causes qui peuvent produire le bonheur puisque, lorsqu’il est Ă  nous, nous avons tout, et que, quand il nous manque, nous faisons tout pour l’avoir. Attache-toi donc aux enseignements que je n’ai cessĂ© de te donner et que je vais te rĂ©pĂ©ter ; mets-les en pratique et mĂ©dite-les, convaincu que ce sont lĂ  les principes nĂ©cessaires pour bien vivre. Commence par te persuader qu’un dieu est un vivant immortel et bienheureux, te conformant en cela Ă  la notion commune qui en est tracĂ©e en nous. N’attribue jamais Ă  un dieu rien qui soit en opposition avec I’immortalitĂ© ni en dĂ©saccord avec la bĂ©atitude mais regarde-le toujours comme possĂ©dant tout ce que tu trouveras capable d’assurer son immortalitĂ© et sa bĂ©atitude. Car les dieux existent, attendu que la connaissance qu’on en a est Ă©vidente. Mais, quant Ă  leur nature, ils ne sont pas tels que la foule le croit. Et l’impie n’est pas celui qui rejette les dieux de la foule, c’est celui qui attribue aux dieux ce que leur prĂȘtent les opinions de la foule. Car les affirmations de la foule sur les dieux ne sont pas des prĂ©notions, mais bien des prĂ©somptions fausses. Et ces prĂ©somptions fausses font que les dieux sont censĂ©s ĂȘtre pour les mĂ©chants la source des plus grands maux comme, d’autre part, pour les bons la source des plus grands biens. Mais la multitude, incapable de se dĂ©prendre de ce qui est chez elle et Ă  ses yeux le propre de la vertu, n’accepte que des dieux conformes Ă  cet idĂ©al et regarde comme absurde tout ce qui s’en Ă©carte. Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal rĂ©sident dans la sensation or la mort est privation de toute sensibilitĂ©. Par consĂ©quent, la connaissance de cette vĂ©ritĂ© que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durĂ©e infinie, mais en nous enlevant le dĂ©sir de l’immortalitĂ©. Car il ne reste plus rien Ă  redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable. On prononce donc de vaines paroles quand on soutient que la mort est Ă  craindre non pas parce qu’elle sera douloureuse Ă©tant rĂ©alisĂ©e, mais parce qu’il est douloureux de l’attendre. Ce serait en effet une crainte vaine et sans objet que celle qui serait produite par l’attente d’une chose qui ne cause aucun trouble par sa prĂ©sence. Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mĂȘmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien Ă  faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus. Mais la multitude tantĂŽt fuit la mort comme le pire des maux, tantĂŽt l’appelle comme le terme des maux de la vie. Le sage, au contraire, ne fait pas fi de la vie et il n’a pas peur non plus de ne plus vivre car la vie ne lui est pas Ă  charge, et il n’estime pas non plus qu’il y ait le moindre mal Ă  ne plus vivre. De mĂȘme que ce n’est pas toujours la nourriture la plus abondante que nous prĂ©fĂ©rons, mais parfois la plus agrĂ©able, pareillement ce n’est pas toujours la plus longue durĂ©e qu’on veut recueillir, mais la plus agrĂ©able. Quant Ă  ceux qui conseillent aux jeunes gens de bien vivre et aux vieillards de bien finir, leur conseil est dĂ©pourvu de sens, non seulement parce que la vie a du bon mĂȘme pour le vieillard, mais parce que le soin de bien vivre et celui de bien mourir ne font qu’un. On fait pis encore quand on dit qu’il est bien de ne pas naĂźtre, ou, une fois nĂ©, de franchir au plus vite les portes de l’HadĂšs ». Car si l’homme qui tient ce langage est convaincu, comment ne sort-il pas de la vie ? C’est lĂ  en effet une chose qui est toujours Ă  sa portĂ©e, s'il veut sa mort d une volontĂ© ferme. Que si cet homme plaisante, il montre de la lĂ©gĂšretĂ© en un sujet qui n’en comporte pas. Rappelle-toi que l’avenir n’est ni Ă  nous ni pourtant tout Ă  fait hors de nos prises, de telle sorte que nous ne devons ni compter sur lui comme s’il devait sĂ»rement arriver, ni nous interdire toute espĂ©rance, comme s’il Ă©tait sĂ»r qu’il dĂ»t ne pas ĂȘtre. Il faut se rendre compte que parmi nos dĂ©sirs les uns sont naturels les autres vains, et que parmi les dĂ©sirs naturels, les uns sont nĂ©cessaires et les autres naturels seulement. Parmi les dĂ©sirs nĂ©cessaires, les uns sont nĂ©cessaires pour le bonheur, les autres pour la tranquillitĂ© du corps, les autres pour la vie mĂȘme Et en effet une thĂ©orie non erronĂ©e des dĂ©sirs doit rapporter tout choix et toute aversion Ă  la santĂ© du corps et Ă  l’ataraxie de l’ñme, puisque c’est lĂ  la perfection mĂȘme de la vie heureuse. Car nous faisons tout afin d’éviter la douleur physique et le trouble de l’ñme. Lorsqu’une fois nous y avons rĂ©ussi, toute l’agitation de l’ñme tombe, l’ĂȘtre vivant n’ayant plus Ă  s’acheminer vers quelque chose qui lui manque, ni Ă  chercher autre chose pour parfaire le bien-ĂȘtre de l'Ăąme et celui du corps. Nous n’avons en effet besoin du plaisir que quand, par suite de son absence, nous Ă©prouvons de la douleur et quand nous n’éprouvons pas de douleur nous n’avons plus besoin du plaisir. C’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. En effet, d’une part, le plaisir est reconnu par nous comme le bien primitif et conforme Ă  notre nature et c’est de lui que nous partons pour dĂ©terminer ce qu il faut choisir et ce qu il faut Ă©viter ; d'autre part, c’est toujours Ă  lui que nous aboutissons, puisque ce sont nos affections qui nous servent de rĂšgle pour mesurer et apprĂ©cier tout bien quelconque si complexe qu’il soit. Mais, prĂ©cisĂ©ment parce que le plaisir est le bien primitif conforme Ă  notre nature, nous ne recherchons pas tout plaisir, et il y a des cas oĂč nous passons par-dessus beaucoup de plaisirs, savoir lorsqu’ils doivent avoir pour suite des peines qui les surpassent et, d'autre part, il y a des douleurs que nous estimons valoir mieux que des plaisirs savoir lorsque aprĂšs avoir longtemps supportĂ© les douleurs, il doit rĂ©sulter de lĂ  pour nous un plaisir qui les surpasse. Tout plaisir, pris en lui-mĂȘme et dans sa nature propre est donc un bien, et cependant tout plaisir n’est pas Ă  rechercher pareillement, toute douleur est un mal, et pourtant toute douleur ne doit pas ĂȘtre Ă©vitĂ©e. En tout cas, chaque plaisir et chaque douleur doivent ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s par une comparaison des avantages et des inconvĂ©nients Ă  attendre, Car le plaisir est toujours le bien, et la douleur le mal ; seulement il y a des cas oĂč nous traitons le bien comme un mal et le mal Ă  son tour comme un bien. C’est un grand bien Ă  notre avis que de se suffire Ă  soi-mĂȘme, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons, bien persuadĂ©s que ceux-lĂ  jouissent le plus vivement de l’opulence qui ont le moins besoin d'elle, et que tout ce qui est naturel est aisĂ© Ă  se procurer, tandis que ce qui ne rĂ©pond pas Ă  un dĂ©sir naturel est malaisĂ© Ă  se procurer. En effet, des mets simples donnent un plaisir Ă©gal Ă  celui d’un rĂ©gime somptueux si toute la douleur causĂ©e par le besoin est supprimĂ©e, et, d’autre part, du pain d’orge et de l’eau procurent le plus vif plaisir Ă  celui qui les porte Ă  sa bouche aprĂšs en avoir senti la privation. L’habitude d’une nourriture simple et non pas celle d’une nourriture luxueuse, convient donc pour donner la pleine santĂ©, pour laisser Ă  l’homme toute libertĂ© de se consacrer aux devoirs nĂ©cessaires de la vie, pour nous disposer Ă  mieux goĂ»ter les repas luxueux, lorsque nous les faisons aprĂšs des intervalles de vie frugale, enfin pour nous mettre en Ă©tat de ne pas craindre la mauvaise fortune. Quand donc nous disons que le plaisir est le but de la vie, nous ne parlons pas des plaisirs des voluptueux inquiets, ni de ceux qui consistent dans les jouissances dĂ©rĂ©glĂ©es ainsi que l’écrivent des gens qui ignorent notre doctrine, ou qui la combattent et la prennent dans un mauvais sens. Le plaisir dont nous parlons est celui qui consiste, pour le corps, Ă  ne pas souffrir et, pour l’ñme, Ă  ĂȘtre sans trouble. Car ce n’est pas une suite ininterrompue de jours passĂ©s Ă  boire et Ă  manger, ce n’est pas la jouissance des jeunes garçons et des femmes, ce n’est pas la saveur des poissons et des autres mets que porte une table somptueuse, ce n’est pas tout cela qui engendre la vie heureuse, mais c’est le raisonnement vigilant, capable de trouver en toute circonstance les motifs de ce qu’il faut choisir et de ce qu’il faut Ă©viter, et de rejeter les vaines opinions d’oĂč provient le plus grand trouble des Ăąmes. Or, le principe de tout cela et par consĂ©quent le plus grand des biens, c’est la prudence. Il faut donc la mettre au-dessus de la philosophie mĂȘme, puisqu’elle est faite pour ĂȘtre la source de toutes les vertus, en nous enseignant qu il n’y a pas moyen de vivre agrĂ©ablement si l’on ne vit pas avec prudence, honnĂȘtetĂ© et justice, et qu’il est impossible de vivre avec prudence, honnĂȘtetĂ© et justice si l’on ne vit pas agrĂ©ablement. Les vertus en effet, ne sont que des suites naturelles et nĂ©cessaires de la vie agrĂ©able et, Ă  son tour, la vie agrĂ©able ne saurait se rĂ©aliser en elle-mĂȘme et Ă  part des vertus. Et maintenant y a-t-il quelqu’un que tu mettes au-dessus du sage ? Il s’est fait sur les dieux des opinions pieuses ; il est constamment sans crainte en face de la mort ; il a su comprendre quel est le but de la nature ; il s’est rendu compte que ce souverain bien est facile Ă  atteindre et Ă  rĂ©aliser dans son intĂ©gritĂ©, qu’en revanche le mal le plus extrĂȘme est Ă©troitement limitĂ© quant Ă  la durĂ©e ou quant Ă  l’intensitĂ© ; il se moque du destin, dont certains font le maĂźtre absolu des choses* ; et certes mieux vaudrait s’incliner devant toutes les opinions mythiques sur les dieux que de se faire les esclaves du destin des physiciens car la mythologie nous promet que les dieux se laisseront flĂ©chir par les honneurs qui leur seront rendus, tandis que le destin, dans son cours nĂ©cessaire, est inflexible ; il n’admet pas, avec la foule, que la fortune soit une divinitĂ© - car un dieu ne fait jamais d’actes sans rĂšgles -, ni qu’elle soit une cause inefficace il ne croit pas, en effet, que la fortune distribue aux hommes le bien et le mal, suffisant ainsi Ă  faire leur bonheur et leur malheur, il croit seulement qu’elle leur fournit l’occasion et les Ă©lĂ©ments de grands biens et de grands maux ; enfin il pense qu il vaut mieux Ă©chouer par mauvaise fortune, aprĂšs avoir bien raisonnĂ©, que rĂ©ussir par heureuse fortune, aprĂšs avoir mal raisonnĂ© — ce qui peut nous arriver de plus heureux dans nos actions Ă©tant d’obtenir le succĂšs par le concours de la fortune lorsque nous avons agi en vertu de jugements sains. MĂ©dite donc tous ces enseignements et tous ceux qui s’y rattachent, mĂ©dite-les jour et nuit, Ă  part toi et aussi en commun avec ton semblable. Si tu le fais, jamais tu n’éprouveras le moindre trouble en songe ou Ă©veillĂ©, et tu vivras comme un dieu parmi les hommes. Car un homme qui vit au milieu de biens impĂ©rissables ne ressemble en rien Ă  un ĂȘtre mortel. » * "Il dit ailleurs que, parmi les Ă©vĂ©nements, les uns relĂšvent de la nĂ©cessitĂ©, et d’autres de la fortune, les autres enfin de notre propre pouvoir, attendu que la nĂ©cessitĂ© n’est pas susceptible qu’on lui impute une responsabilitĂ©, que la fortune est quelque chose d’instable, tandis que notre pouvoir propre, soustrait Ă  toute domination Ă©trangĂšre, est proprement ce Ă  quoi s’adresse le blĂąme et son contraire. Scholie.» Traduction de Octave Hamelin. Revue et corrigĂ©e par Jean Salem Commentaire I L’auteur 341 av. JC. 270 av. JC. Fondateur d’une Ă©cole Ă  AthĂšnes en 306 le Jardin. Atteint de la maladie de la pierre, il meurt Ă  71ans, dans de trĂšs grandes souffrances physiques mais avec la sĂ©rĂ©nitĂ© qui sied Ă  un philosophe Ă©picurien. Sur le point de mourir il Ă©crit Ă  IdomĂ©nĂ©e la lettre suivante Je t’écris, cette lettre au bienheureux dernier jour de ma vie. Mon ventre et mes reins me causent des douleurs indicibles, mais elles sont compensĂ©es par la joie que j’éprouve au souvenir de nos discussions
 » II Qu’est-ce que la philosophie antique ? A Contingence historique. L’épicurisme appartient Ă  la tradition de la philosophie antique appelĂ©e pĂ©riode hellĂ©nistique ». Le mot hellĂ©nistique » dĂ©signe un moment de l’histoire grecque s’étendant du rĂšgne d’Alexandre le Grand fin du IV siĂšcle avant JC jusqu’à la domination romaine.fin du 1°siĂšcle On a souvent dit qu’avec la victoire de Philippe le pĂšre d’Alexandre Ă  ChĂ©ronĂ©e en 338 s’achĂšve la grandeur du monde grec. La libertĂ© politique des citĂ©s grecques est rĂ©volue. Le rĂ©gime monarchique supplante la dĂ©mocratie et le grand effort d’un Platon ou d’un Aristote pour former les futurs citoyens perd de son actualitĂ©. La philosophie ne peut plus dĂ©finir une Ă©thique qui soit en mĂȘme temps une politique. Elle s’attache plutĂŽt Ă  penser une morale de l’individu davantage tournĂ©e vers l’intĂ©rioritĂ©. Hegel, par exemple dĂ©crit le moment du stoĂŻcisme comme celui de l’égalitĂ© dans l’esclavage. La libertĂ© ne peut plus ĂȘtre conçue comme inscrite dans les institutions d’une citĂ© libre ; elle ne peut l’ĂȘtre que comme libertĂ© intĂ©rieure, la seule permettant d’échapper Ă  un prince tout puissant. Le bonheur devient donc, lui aussi, affaire individuelle dans un monde menaçant, voire hostile. Plus question de penser la libertĂ© et le bonheur comme des rĂ©alitĂ©s politiques. C’est trĂšs clairement le cas avec l’épicurisme. Epicure choisit de rĂ©duire la citĂ© aux dimensions du groupe formĂ© par les amis et vivant Ă  l’écart des autres hommes. Le sage ne fait pas de politique. Cache ta vie » telle est la devise d’Epicure. B CaractĂ©ristiques de la philosophie antique. Pour nous un philosophe est un homme de rĂ©flexion, gĂ©nĂ©ralement un professeur et un Ă©crivain, qui disserte sur des problĂšmes thĂ©oriques ou commente des auteurs. Il peut se rĂ©clamer d’une Ă©cole l’existentialisme, le marxisme, la phĂ©nomĂ©nologie par exemple mais Ă©cole signifie tendance doctrinale, position thĂ©orique. Il en va tout autrement dans l’AntiquitĂ©. L’enseignement philosophique ne fait l’objet d’aucune obligation scolaire. S’adonner Ă  la philosophie relĂšve d’un choix personnel et d’abord du choix d’un certain mode de vie. Tous ceux qui font ce choix s’organisent en communautĂ©. Il faut donc bien prĂ©ciser avec Pierre Hadot Cf. Qu’est-ce que la philosophie antique ?, les caractĂ©ristiques de la philosophie antique. La philosophie se reconnaĂźt Ă  une certaine maniĂšre de vivre. Le philosophe est l’homme d’un choix existentiel. Ex choix d’une vie consacrĂ©e Ă  la science et Ă  la vertu chez Platon et Aristote. Choix d’une vie exaltant le plaisir pur d’exister chez Epicure. Choix d’une vie en accord avec la nature chez les stoĂŻciens. Ce choix dĂ©termine un discours dont la fonction est d’expliciter la vision du monde qui le justifie. La tĂąche de la thĂ©orie consiste Ă  rĂ©vĂ©ler et Ă  fonder cette option existentielle et cette vision du monde. Ce choix ne s’effectue pas dans la solitude. Il n’y a pas de philosophe en dehors d’un groupe, d’une communautĂ© ou d’une Ă©cole philosophique. Vers la fin du IV siĂšcle, presque toute l’activitĂ© philosophique se concentre Ă  AthĂšnes, dans quatre Ă©coles L’AcadĂ©mie fondĂ©e par Platon. Le LycĂ©e fondĂ©e par Aristote. Le Jardin fondĂ© par Epicure. La Stoa ou le Portique fondĂ© par ZĂ©non de Cittium le stoĂŻcien. Jusqu’à la fin de l’époque hellĂ©nistique, il y a coĂŻncidence entre l’école comme tendance doctrinale, l’école comme lieu oĂč l’on enseigne et l’école comme institution permanente organisĂ©e par un fondateur qui est Ă  l’origine du mode de vie pratiquĂ© par cette Ă©cole. III DonnĂ©es bibliographiques. Selon DiogĂšne LaĂ«rce auteur du 3°siĂšcle aprĂšs JC l’Ɠuvre d’Epicure ne comprenait pas moins de 300 titres dont un De la Nature en 37 livres. De cette immense Ɠuvre, il ne nous reste quasiment rien. Les textes dont nous disposons sont ceux que DiogĂšne LaĂ«rce restitue dans le livre 10 de ses 10 livres sur les vies et les sentences des philosophes illustres. La lettre Ă  HĂ©rodote qui traite de la physique. La lettre Ă  PytoclĂšs qui traite des phĂ©nomĂšnes cĂ©lestes. La lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e qui traite de la conduite de la vie. Les maximes principales. Il s’agit de 40 sentences qui sont, sinon d’Epicure, du moins d’un disciple les ayant extraites de ses Ɠuvres. Les sentences vaticanes. Il s’agit de 81 maximes que Wotke dĂ©couvrit, en 1888, dans un manuscrit de la bibliothĂšque du Vatican. AprĂšs la mort d’Epicure, l’épicurisme se diffusa dans tout le bassin mĂ©diterranĂ©en et particuliĂšrement Ă  Rome oĂč avec LucrĂšce, il donna naissance Ă  une des plus belles Ɠuvres de la langue latine De rerum natura. La lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e. NB La numĂ©rotation du texte est effectuĂ©e sur l’édition de La Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e par Nathan Les IntĂ©grales de Philo. Traduction revue et corrigĂ©e Octave Hamelin. Notes et commentaires de Jean Salem. Les lettres qu’Epicure adresse Ă  ses disciples ont toutes pour fonction de donner un rĂ©sumĂ© de la doctrine complĂšte destinĂ© Ă  leur faire garder suffisamment en mĂ©moire les opinions les plus gĂ©nĂ©rales, afin qu’en chaque occasion, sur les questions capitales, ils puissent se venir en aide Ă  eux-mĂȘmes » lit-on dans la lettre Ă  HĂ©rodote. Il s’agit pour les disciples d’avoir toujours prĂ©sent Ă  l’esprit les principes de la doctrine, afin de ne jamais ĂȘtre pris au dĂ©pourvu par les circonstances de la vie et en chaque occurrence d’ĂȘtre capable de penser et d’agir conformĂ©ment Ă  l’esprit de la philosophie dont on se rĂ©clame. Dans la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e le maĂźtre a pour thĂšme la conduite de la vie. Il rĂ©sume la morale ou Ă©thique Ă©picurienne. Un Ă©thique dĂ©finit les rĂšgles du bien vivre. PB Qu’est-ce que bien vivre ? I Quelle est la fin de l’existence humaine ? Rappel Les Anciens ne se demandent pas Que dois-je faire ? » mais Quelle est la fin naturelle de tout ĂȘtre », Qu’est-ce qui rĂ©alise sa nature dans son excellence ? », Qu’est-ce que les hommes poursuivent comme leur fin propre ? ». Epicure rĂ©pond le bonheur. Avec le bonheur nous avons tout ce qu’il nous faut et si nous ne sommes pas heureux, nous faisons tout pour l’ĂȘtre ». Lignes Aristote faisait la mĂȘme constatation mais il remarquait que si tout le monde est d’accord pour faire du bonheur, le bien suprĂȘme ou le souverain bien, les divergences apparaissent dĂšs qu’il s’agit de prĂ©ciser ce que l’on entend par bonheur. II Qu’est-ce que le bonheur ? Epicure rĂ©pond le bonheur c’est le plaisir. L’épicurisme est un hĂ©donisme en grec plaisir se dit hĂȘdonĂȘ. Nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse » Lignes Epicure revendique une philosophie du plaisir ; ce qui sans plus de prĂ©cision expose Ă  malentendus. L’opinion n’y Ă©chappe pas puisqu’elle entend par Ă©picurien » un bon vivant, un jouisseur c’est-Ă -dire l’homme d’un hĂ©donisme dĂ©bridĂ©, toujours en quĂȘte de plaisirs, aussi excessifs et pervers soient-ils. De son vivant mĂȘme, Epicure fut l’objet de calomnies contribuant Ă  rĂ©pandre la fable des pourceaux d’Epicure » se vautrant dans la dĂ©bauche. Or nous lisons dans la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e Quand nous disons que le plaisir est notre ultime but, nous n’entendons pas par lĂ  les plaisirs des dĂ©bauchĂ©s, ni ceux qui se rattachent Ă  la jouissance matĂ©rielle » Lignes 152 Ă  155. Ce ne sont pas les beuveries et les orgies continuelles, les jouissances des jeunes garçons et des femmes, les poissons et les mets qu’offre une table luxueuse qui engendrent la vie heureuse » Lignes 159 Ă  164. PB Pourquoi ce malentendu puisque les textes et la vie mĂȘme d’Epicure ne recĂšlent aucune ambiguĂŻtĂ© ? Epicure fut un ascĂšte. Vivre content de peu avec une cape de bure, un peu d’eau, du pain, du fromage et entourĂ© d’amis ; telle Ă©tait la vie dans le Jardin. Sans doute, parce que comme CicĂ©ron l’écrit dans sa rĂ©futation de l’épicurisme le mot plaisir a quelque chose d’odieux, de mal famĂ©, de suspect » Des Fins II, IV, 12 ; il manque de noblesse ». Le prĂ©jugĂ© est fort tenace puisqu’on entend encore, dans une Ă©poque vouĂ©e comme la nĂŽtre au culte du corps, des jugements Ă©tonnant sur le plaisir. Tout se passe comme si, l’expĂ©rience du plaisir suscitait le fantasme, rĂ©veillait un immĂ©morial sentiment de culpabilitĂ©, attisait les peurs les plus obscures. L’erreur dont l’épicurisme est l’objet procĂšde en grande partie de cet irrationnel, et lorsque ce n’est pas le cas, il faut, de l’aveu mĂȘme d’Epicure, invoquer soit la malveillance, soit l’incapacitĂ© Ă  comprendre. Lignes 156 Ă  157. Les affirmations d’Epicure ne sont d’ailleurs pas de nature Ă  Ă©viter le malentendu. -C’est le cas lorsqu’il souligne que le plaisir est par nature plaisir corporel, plaisir de la chair ou du ventre. Selon AthĂ©nĂ©e fin 2°, dĂ©but 3°siĂšcle aprĂšs JC il aurait affirmĂ© Le principe et la racine de tout bien est le plaisir du ventre ». Epicure veut dire que le plaisir est ce qui se ressent. En cette matiĂšre comme en toutes les autres l’étalon de mesure est la sensation. Or sentir est une expĂ©rience corporelle. Lignes MĂȘme quand les plaisirs sont des plaisirs de l’ñme, l’expĂ©rience dans laquelle ils s’éprouvent est une expĂ©rience corporelle. Par exemple, la joie que donne la connaissance de la nature est dĂ©livrance des craintes suscitĂ©es par les superstitions, en particulier de la crainte des souffrances qui nous attendent dans le monde infernal. Par exemple encore, il y a une joie de l’amitiĂ© mais celle-ci est liĂ©e Ă  l’assurance de ne pas ĂȘtre abandonnĂ© dans la maladie ou la vieillesse. La signification de l’expression plaisir de la chair ou du ventre » est donc trĂšs prĂ©cise. Elle ne consiste pas Ă  exalter les plaisirs de la bouche ou du sexe. Mais c’est ce genre de fantasme qu’engendrent les notions de chair » ou de ventre ». Fantasme ne pouvant que scandaliser si l’on a prĂ©sent Ă  l’esprit le mĂ©pris du corps qu’a pu entretenir le platonisme avec le thĂšme du corps, prison de l’ñme » et plus tard le christianisme avec le thĂšme du corps, siĂšge du pĂ©chĂ© ». Ainsi le mot chair dĂ©signe chez St Paul, parmi d’autres acceptions, l’ensemble des concupiscences asservissant l’homme au pĂ©chĂ© et le vouant Ă  la mort. La chair tend Ă  se rĂ©volter contre Dieu
sous l’emprise de la chair on ne peut plaire Ă  Dieu » Romains 8,5-8. -C’est le cas aussi lorsque Epicure soutient que le plaisir est en soi un bien. Nul plaisir n’est en soi un mal » lit-on dans la maxime principale VIII. Ou dans la maxime X Si les causes qui produisent les plaisirs des gens dissolus dĂ©faisaient les craintes de la pensĂ©e, celles qui ont trait aux rĂ©alitĂ©s cĂ©lestes, Ă  la mort et aux douleurs, et si, en outre elles enseignaient la limite des dĂ©sirs nous n’aurions jamais rien Ă  leur reprocher, eux qui seraient emplis de tous cĂŽtĂ©s par les plaisirs et qui d’aucun cĂŽtĂ© ne connaĂźtraient ce qui est souffrant et affligĂ©, ce qui est prĂ©cisĂ©ment le mal ». Si certains plaisirs doivent ĂȘtre condamnĂ©s, si la dĂ©bauche ne peut pas ĂȘtre conseillĂ©e, ce n’est donc pas parce qu’elle serait un mal par principe, c’est que le plaisir qu’elle promet n’est pas au rendez-vous. Ce sont les consĂ©quences nĂ©fastes de la vie dissolue qui la condamnent car si elle assurait le bonheur elle serait un bien. Mais elle implique des maladies, des tracasseries liĂ©es l’opprobre public qu’elle ne manque jamais de dĂ©clencher, une insatisfaction permanente. Elle ne rend pas heureux. Epicure proclame donc que Le plaisir est plaisir corporel. Il est l’unique fin souveraine. Tout doit lui ĂȘtre subordonnĂ©. On comprend combien de telles affirmations heurtent tous les sectateurs de l’idĂ©al ascĂ©tique, ceux que Nietzsche dĂ©nonce comme des nihilistes, prompts Ă  haĂŻr la vie, le corps, le plaisir au nom d’un nĂ©ant auquel il faudrait sacrifier le rĂ©el. Reste que parler d’un hĂ©donisme Ă©picurien ne va pas de soi. L’analyse Ă©picurienne de la nature du plaisir fait apparaĂźtre la difficultĂ©. III Qu’est-ce que le plaisir ? Epicure distingue le plaisir stable ou catastĂ©matique et les plaisirs en mouvement. Les plaisirs en mouvement sont doux et flatteurs ». Se propageant dans la chair, ils provoquent une excitation violente et Ă©phĂ©mĂšre. C’est en recherchant uniquement ces plaisirs que les hommes trouvent l’insatisfaction et la douleur parce que ces plaisirs sont insatiables et que parvenus Ă  un certain degrĂ© d’intensitĂ© ils redeviennent des souffrances. De fait, le plaisir en mouvement est liĂ© aux intermittences du dĂ©sir ou du besoin. Il est en gĂ©nĂ©ral prĂ©cĂ©dĂ© de la souffrance puisque son intensitĂ© procĂšde de la tension qui se dĂ©noue en lui. Il est une sensation ponctuelle que l’on peut Ă©prouver alors mĂȘme que l’on est trĂšs malheureux. En tĂ©moigne la vie de ceux qui pratiquent un hĂ©donisme dĂ©bridĂ©. Ce sont souvent des ĂȘtres en proie Ă  une profonde dĂ©tresse existentielle, recherchant des plaisirs divers et variĂ©s pour s’étourdir, pour fuir la douloureuse difficultĂ© d’ĂȘtre. Par ailleurs, comme l’ennui est vite au rendez-vous, il faut pratiquer une vĂ©ritable surenchĂšre des plaisirs. En inventer de nouveaux, de plus forts. La soif des plaisirs ne connaĂźt pas l’apaisement. Elle s’attise sans fin, enchaĂźnant sa victime dans une spirale infernale, Ă  la maniĂšre dont la drogue asservit le toxicomane dans une dĂ©pendance de plus en plus profonde. La brĂ»lure du manque, la servitude, l’insatisfaction sont d’ordinaire la rançon du culte des plaisirs. C’est ce que Socrate essaie de faire comprendre Ă  CalliclĂšs avec la mĂ©taphore de la dĂ©mangeaison. Plus on se gratte, plus on a envie de se gratter. Une vie dissolue est une vie de tonneaux percĂ©s », de pluvier qui mange et qui fiente en mĂȘme temps ». C’est pourquoi Epicure oppose au plaisir en mouvement, le plaisir en repos. C’est un Ă©tat d’équilibre qui est aux antipodes de l’expĂ©rience typique des plaisirs mobiles. Il dĂ©crit cet Ă©tat bienheureux de la ligne 97 Ă  107. La santĂ© du corps, la tranquillitĂ© de l’ñme sont la perfection de la vie heureuse. Car tous nos actes visent Ă  Ă©carter de nous la souffrance et la peur. Lorsqu’une fois nous y sommes parvenus, la tempĂȘte de l’ñme s’apaise, l’ĂȘtre vivant n’ayant plus besoin de s’acheminer vers quelque chose qui lui manque, ni chercher autre chose pour parfaire le bien-ĂȘtre de l’ñme et celui du corps. C’est alors, en effet, que nous Ă©prouvons le besoin du plaisir quand par suite de son absence nous Ă©prouvons de la douleur, mais quand nous ne souffrons pas, nous n’éprouvons plus le besoin du plaisir ». Pour Epicure, le plus haut degrĂ© du plaisir tel qu’il est dĂ©terminĂ© par la nature est donc la suppression de la douleur. D’oĂč l’équivalence des expressions souverain bien », bonheur », absence de souffrances corporelles c’est-Ă -dire aponie », absence de troubles de l’ñme ou ataraxie », plaisir ». VoilĂ  le but de la nature. Ces considĂ©rations conduisent certains Ă  qualifier l’hĂ©donisme Ă©picurien d’hĂ©donisme nĂ©gatif. Au fond, pour Epicure le plaisir ne serait rien d’autre qu’un Ă©tat nĂ©gatif c’est-Ă -dire l’absence de souffrances ou un Ă©tat neutre absence de souffrances mais absence de plaisir aussi. Ce qui, il faut bien l’avouer, ne semble pas un idĂ©al trĂšs rĂ©jouissant. On a dit que c’était l’idĂ©al d’un homme malade, n’espĂ©rant rien de mieux sous le nom de plaisir que le fait de ne pas souffrir. On peut discuter cette interprĂ©tation. C’est le cas par exemple de Pierre Hadot. On peut penser que cet Ă©tat de suppression de la souffrance du corps, cet Ă©tat d’équilibre, ouvre Ă  la conscience un sentiment global, cĂ©nesthĂ©sique, de l’existence propre tout se passe alors comme si, en supprimant l’état d’insatisfaction qui l’absorbait dans la recherche d’un objet particulier, l’homme Ă©tait libre enfin de pouvoir prendre conscience de quelque chose d’extraordinaire, qui Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sent en lui de maniĂšre inconsciente, le plaisir de son existence, de l’identitĂ© de la pure existence » pour reprendre l’expression de C Diano. Cet Ă©tat n’est pas sans analogie avec le bonheur suffisant et plein » dont parle Rousseau dans les RĂȘveries du promeneur solitaire Cf. Texte De quoi jouit-on dans une pareille situation ? De rien d’extĂ©rieur Ă  soi, de rien sinon de soi-mĂȘme et de sa propre existence, tant que cet Ă©tat dure on se suffit Ă  soi-mĂȘme comme Dieu » Qu’est-ce que la philosophie antique ? IV Que faut-il faire pour que le plaisir soit toujours au rendez-vous de l’existence ? La question se pose car l’expĂ©rience montre que le souverain bien de l’existence est rarement le vĂ©cu quotidien des hommes. Ils souffrent physiquement et moralement, leur vie est empoisonnĂ©e de multiples craintes et asservie Ă  des dĂ©sirs vains. Comment donc s’affranchir des craintes, des angoisses, des dĂ©sirs illusoires exposant la vie au malheur ? Comment se rendre content ? La rĂ©ponse est formulĂ©e au dĂ©but de la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e en philosophant. La philosophie est dĂ©finie comme la mĂ©thode du bonheur. Pourquoi ? Parce que pour ĂȘtre heureux il faut D’abord comprendre quelles sont les causes du malheur. Qu’est-ce qui est au principe de l’impuissance humaine Ă  cultiver le plaisir pur d’exister ? Seul un travail d’analyse, de rĂ©flexion peut Ă©lucider cette question. Or c’est lĂ , la vocation de la philosophie dans sa dimension thĂ©orique. Ensuite sur la base de ce diagnostic, il convient de dĂ©finir et de mettre en Ɠuvre un ensemble de principes propres Ă  garantir la vie heureuse. C’est lĂ  la dimension pratique de la philosophie. Elle consiste en un certain art de vivre. Comme le dit la sentence vaticane 54 Il ne faut pas faire le philosophe mais philosopher rĂ©ellement, car nous n’avons pas besoin d’une apparence de santĂ© mais la santĂ© vĂ©ritable ». V Une certaine idĂ©e de la philosophie. 1 Elle n’est pas une activitĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Dans la thĂ©matique platonicienne de la hiĂ©rarchie des genres de vies, l’idĂ©al contemplatif occupe la premiĂšre place ensuite l’idĂ©al politique ou vie active et en dernier l’idĂ©al chrĂ©matistique. L’activitĂ© thĂ©orique est conçue, comme le dira Aristote comme une fin en soi. La thĂ©orie la vision de l’esprit n’est pas le moyen d’une fin extĂ©rieure, elle est Ă  elle-mĂȘme sa propre fin. La philosophie, dit Aristote, est une activitĂ© libĂ©rale. Sa vocation n’est pas d’ĂȘtre utile mais de satisfaire les exigences propres de l’esprit. Elle est un savoir pour savoir, autrement dit une activitĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Rien de tel dans l’épicurisme. Epicure rĂ©cuse le principe d’une activitĂ© humaine dĂ©sintĂ©ressĂ©e. L’individu est mĂ» par la recherche de son plaisir et par son intĂ©rĂȘt. La philosophie n’est pas une fin en soi, elle est un moyen dans la recherche du plaisir. Il y a lĂ  une conception trĂšs subversive de la philosophie. Epicure considĂšre que si la toute puissance des opinions, si l’absence de rĂ©flexion ne compromettaient pas la vie heureuse, il n’y aurait pas lieu de philosopher. Si nous n’étions pas troublĂ©s par la crainte des phĂ©nomĂšnes cĂ©lestes et de la mort, inquiets Ă  la pensĂ©e que cette derniĂšre pourrait intĂ©resser notre ĂȘtre et ignorants des limites assignĂ©es aux douleurs et aux dĂ©sirs nous n’aurions pas besoin d’étudier la nature ». Maxime principale XI. On ne peut ĂȘtre plus clair sur le statut de la connaissance. Comme l’écrit Paul Nizan Un Descartes cherche peut-ĂȘtre moins les consĂ©quences de la vĂ©ritĂ© que la vĂ©ritĂ© elle-mĂȘme. Epicure se prĂ©occupe moins de la vĂ©ritĂ© que de ses suites ». La connaissance est si peu une fin en soi pour Epicure qu’il n’a aucune sympathie pour les mathĂ©matiques, la dialectique et pour les grandes questions thĂ©oriques dont on dĂ©bat dans les Ecoles telles que l’AcadĂ©mie ou le LycĂ©e. La vie contemplative n’est pas par elle-mĂȘme la vie heureuse. Il cherche Ă  savoir pour supprimer les troubles du corps et de l’ñme, pour jouir du bonheur du sage. Dans la Lettre Ă  Marcella, Porphyre se fait l’écho du jugement d’Epicure Vide est le raisonnement du philosophe qui ne guĂ©rit aucune affection de l’ñme, car de mĂȘme que l’on n’a nul besoin de mĂ©decine qui n’élimine pas les maladies du corps, ainsi de la philosophie, si elle n’élimine pas l’affection de l’ñme ». C’est donc parce qu’il n’y a pas de vie heureuse sans sagesse qu’il faut philosopher. Cette affirmation implique deux idĂ©es D’une part la vie de l’insensĂ©, de l’irrĂ©flĂ©chi, de l’ignorant est une vie exposĂ©e au malheur. Il faut penser juste et conformer son action Ă  sa pensĂ©e pour ĂȘtre heureux. Cette constatation fonde l’identification que les Grecs opĂšrent entre vie bonne =vie vertueuse et vie heureuse. Cf. Lignes 172 Ă  179. On ne peut ĂȘtre heureux sans ĂȘtre sage ; honnĂȘte, et juste sans ĂȘtre heureux. Les vertus, en effet, ne font qu’un avec la vie heureuse et celle-ci est insĂ©parable d’elles ». Il n’est pas possible de vivre avec plaisir sans vivre avec prudence, et il n’est pas possible de vivre de façon bonne et juste sans vivre avec plaisir » Maxime principale V. D’autre part, Epicure abolit l’écart que Platon avait soulignĂ© entre la philosophie et la sagesse. La sagesse disait-il, est un idĂ©al inaccessible. La philosophie est dĂ©sir, amour de la sagesse mais celui qui dĂ©sire prouve par lĂ  mĂȘme qu’il manque de ce Ă  quoi il aspire. Cf. La conception du dĂ©sir comme manque. Pour Epicure, la vie heureuse et la sagesse sont accessibles. Sa vie et sa personne en sont la preuve vivante. Lignes 169 Ă  171 de tout cela, la sagesse est le principe et le plus grand des biens. C’est pourquoi elle est mĂȘme plus prĂ©cieuse que la philosophie car elle est la source de toutes les autres vertus ». 2 La philosophie est un moyen mais c’est un moyen nĂ©cessaire. Les misĂšres du corps ne sont pas les seules causes empĂȘchant les hommes d’ĂȘtre heureux. Ceux-ci ont l’art d’empoisonner leurs vies par de fausses imaginations, par de vaines opinions sources de troubles, de craintes ou d’angoisse. Seule la connaissance du vrai, l’étude de la nature, de l’ordre des choses peut promouvoir la paix de l’ñme. La physique est donc une piĂšce maĂźtresse de l’éthique car seule, elle rend possible l’apaisement des souffrances liĂ©es aux superstitions, au rapport imaginaire aux dieux, Ă  la mort, au temps, Ă  la douleur, aux dĂ©sirs. 3 La philosophie est une mĂ©decine de l’ñme. Elle a une fonction thĂ©rapeutique. Elle libĂšre, elle apaise. En ce sens elle constitue ce qu’on appelle aujourd’hui une psychiatrie. Par la connaissance du rĂ©el, par la maĂźtrise des dĂ©sirs qu’elle rend possible, par les diverses stratĂ©gies qu’elle dispose Ă  mettre en Ɠuvre dans les Ă©preuves de la vie, elle permet en toutes circonstances, de sauver le plaisir pur d’exister. Lignes 207 Ă  213. Il y a ainsi chez Epicure, une position assez proche de l’intellectualisme socratique ou cartĂ©sien. L’homme peut exercer un pouvoir sur lui-mĂȘme par le moyen de reprĂ©sentations. Comme on peut se rendre malade avec des pensĂ©es fausses, on peut se guĂ©rir avec des pensĂ©es vraies. Au fond on admet le principe d’une psychagogie. On peut modifier ses Ă©tats d’ñme par des maniĂšres de se reprĂ©senter les choses. On peut ainsi ĂȘtre son propre mĂ©decin. 4 La philosophie est en elle-mĂȘme une activitĂ© plaisante. Instrument de la vie heureuse, la philosophie est en elle-mĂȘme un plaisir. Le plaisir se ressent au cours de la recherche. Il n’y a pas chez Epicure comme chez Platon, un Ă©loge des difficultĂ©s, des douleurs sans lesquelles on ne pourrait atteindre le vrai. Cf. L’allĂ©gorie oĂč Ă  chaque Ă©tape, Platon pointe les souffrances du prisonnier libĂ©rĂ©. Certes la recherche de la vĂ©ritĂ© requiert des efforts, un Ă©lan de l’ñme mais la pensĂ©e trouve dans son exercice mĂȘme une jouissance. Souvenez-vous ici de la thĂ©matique aristotĂ©licienne du bonheur dĂ©fini comme plaisir liĂ© Ă  une activitĂ©. Cf. Sentence vaticane 27 Pour les autres occupations, aprĂšs maturation le fruit vient paisiblement, mais pour la philosophie, l’agrĂ©ment se rencontre avec la connaissance ; car la jouissance ne vient pas aprĂšs l’apprentissage mais apprentissage et jouissance vont de pair ». A la fin du 2° siĂšcle aprĂšs JC. Sextus Empiricus rapporte ce propos d’Epicure La philosophie est une activitĂ© qui, par des discours et des raisonnements nous procure la vie heureuse ». VI Le quadruple remĂšde. Par analogie avec un remĂšde en usage Ă  l’époque, composĂ© de cire, de suif, de poix et de rĂ©sine. Les dieux ne sont pas Ă  craindre. La mort n’est pas Ă  craindre. On peut atteindre le bonheur. On peut supporter la douleur. A Les dieux ne sont pas Ă  craindre. 1 Les fausses opinions au sujet des dieux. Le conseil Ă©picurien prend acte d’un fait les hommes ont peur des dieux. Toutes les religions sont filles de deux affects rĂ©currents la crainte et l’espoir. Crainte devant les forces de la nature la tempĂȘte, le tremblement de terre, l’éclipse etc. dans le dĂ©chaĂźnement desquelles, les hommes voient le signe de puissances invisibles qu’ils appellent des dieux ou des forces divines. Dans le creuset de la terreur, consubstantielle au sentiment religieux =sentiment d’une dĂ©pendance Ă  l’égard de quelque chose qui est supĂ©rieur Ă  soi, que l’on Ă©prouve comme une transcendance se tisse ainsi, une image de dieux tout-puissants qui gouvernent les phĂ©nomĂšnes naturels mais aussi la destinĂ©e des hommes dans cette vie et aprĂšs leur mort. Ex Dans leur infortune les hommes croient lire la colĂšre d’un souverain irritĂ©, punissant les fautes dont ils se pensent coupables. Cf. Evangile de Jean IX, 2 Rabbi, qui a pĂ©chĂ©, cet homme ou ses parents pour qu’il soit nĂ© aveugle ? ». Inversement, ils interprĂštent leur chance comme le signe de la faveur des dieux. Pensez au protestantisme qui voit dans la rĂ©ussite matĂ©rielle et sociale un signe de l’élection divine. Cf. Les Ă©tudes de Max Weber, sur le lien de l’éthique protestante et du dĂ©veloppement du capitalisme. Chanceux ou malchanceux se tourmentent Ă©galement des chĂątiments les attendant dans l’au-delĂ . D’oĂč les priĂšres, les rites de purification, les sacrifices par lesquels les hommes vouent un culte aux dieux afin de s’attirer leurs faveurs ou apaiser leurs courroux. Pensez au sacrifice d’IphigĂ©nie. Telle est en substance la religion populaire. Epicure la disqualifie au mĂȘme titre que la religion des doctes ou religion savante. L’une comme l’autre ligote la vie ». La religion des doctes s’était dĂ©veloppĂ©e en GrĂšce, sous l’influence de Platon et d’Aristote. C’est la religion des philosophes et des savants consistant Ă  se reprĂ©senter Dieu comme un dieu cosmique, principe de l’ordre visible. Pour la religion astro-thĂ©ologique ou religion astrale, la rĂ©gularitĂ© du mouvement des astres tĂ©moigne qu’il y a un ordre cosmique et cet ordre exige d’admettre le principe d’une Ăąme motrice ou Ăąme intelligente comme la cause de ce bel ordonnancement. Cf. Cosmos=ordre et beautĂ©. Il y a un moteur du ciel, un intellect divin. Il rĂ©git le monde visible selon une stricte nĂ©cessitĂ© rationnelle que l’homme, par sa propre raison, peut comprendre et contempler. Aux yeux d’Epicure, l’erreur de la religion savante est la mĂȘme que celle de la religion populaire. L’une et l’autre ont le tort d’attribuer le gouvernement du monde Ă  la divinitĂ©. La supĂ©rioritĂ© de la religion savante consiste Ă  Ă©viter de projeter sur les dieux les passions des hommes par exemple l’idĂ©e que les dieux sont capables de colĂšre, de compassion, de sensibilitĂ© aux hommages des hommes etc.. Cette conception anthropomorphique de la divinitĂ© est pour Epicure le comble de l’impiĂ©tĂ©. La religion savante conçoit la divinitĂ© comme intelligence pure, rĂ©gissant toutes choses selon une rigoureuse nĂ©cessitĂ© rationnelle. Aussi n’invite-t-elle pas Ă  des priĂšres, des sacrifices propres Ă  flĂ©chir la divinitĂ©. Elle invite, comme on le voit dans le stoĂŻcisme, Ă  suivre le dieu » Ă  comprendre la nĂ©cessitĂ©, l’ordre du monde et Ă  consentir Ă  sa souverainetĂ©. Mais Ă  la fin de la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, Epicure juge sĂ©vĂšrement le stoĂŻcisme. Lignes Quant au destin, que certains regardent comme le maĂźtre de tout, le sage en rit ». Ce qui lui donne matiĂšre cette fois-ci Ă  pointer l’infĂ©rioritĂ© de la religion savante par rapport Ă  la religion populaire. Elle n’est peut-ĂȘtre pas anthropomorphique et en ce sens elle vaut mieux que la religion populaire, mais sa faute consiste, dans le stoĂŻcisme Ă  abolir la libertĂ© alors que l’autre a au moins l’avantage, de laisser croire aux hommes qu’ils peuvent par des priĂšres ĂȘtre les maĂźtres de leurs vies. Certes, cette libertĂ© qu’ils croient exercer est une libertĂ© illusoire car les dieux sont Ă©trangers au cours des choses, mais cette opinion est prĂ©fĂ©rable Ă  une doctrine qui nie la libertĂ©. Ainsi, mĂȘme s’il est vrai que la physique du fatum ne dĂ©bouche pas dans le stoĂŻcisme sur une Ă©thique du fatalisme puisque par la connaissance le sage stoĂŻcien peut coopĂ©rer Ă  ce qui par ailleurs Ă©chappe Ă  son pouvoir, Epicure considĂšre que le nĂ©cessitarisme stoĂŻcien est faux et nocif. Il est faux car s’il y a du dĂ©terminisme, il y a aussi de la contingence. Il est nocif car il alimente des pratiques superstitieuses, telles que les pratiques divinatoires, alors en vogue Ă  l’époque. Or s’il y a de la contingence, il est vain de chercher Ă  connaĂźtre par divers moyens exploration des viscĂšres de certains oiseaux, astrologie un Ă©vĂ©nement futur. La critique Ă©picurienne de la religion libĂšre de ces superstitions. NĂ©anmoins refuser l’idĂ©e de destin ou d’un ordre des choses rigoureusement nĂ©cessaire ne revient pas Ă  affirmer que le hasard est la vĂ©ritĂ© du rĂ©el. On dit qu’un phĂ©nomĂšne se produit au hasard lorsqu’il est impossible de le prĂ©voir, soit parce qu’il est trop complexe pour que ses conditions soient dĂ©terminables, soit parce qu’il met en jeu une causalitĂ© capricieuse ou arbitraire. Le hasard met en Ă©chec le principe scientifique du dĂ©terminisme c’est-Ă -dire l’idĂ©e que les phĂ©nomĂšnes sont rĂ©gis par des lois ou rapports constants et nĂ©cessaires. L’intĂ©rĂȘt de la position d’Epicure est de bien voir qu’il faut qu’il y ait de la contingence pour que le libre-arbitre soit possible mais aussi qu’il faut qu’il y ait du dĂ©terminisme pour que la libertĂ© humaine ne soit pas impuissante. En effet, si les phĂ©nomĂšnes se produisaient de maniĂšre dĂ©sordonnĂ©e et imprĂ©visible, l’homme ne pourrait pas rĂ©aliser les exigences de sa libertĂ©. Paradoxalement le hasard n’est pas l’auxiliaire de la libertĂ©, il en est le tombeau. En revanche le dĂ©terminisme des phĂ©nomĂšnes permet Ă  celui qui le comprend d’insĂ©rer efficacement dans le rĂ©el son projet. La prĂ©vision rend possible la mise en Ɠuvre des moyens permettant d’éviter ou de provoquer l’évĂ©nement. La vertu du sage consiste ainsi Ă  exercer efficacement sa libertĂ© Ă  l’aide de la connaissance de la nature et de la rectitude de son raisonnement. VoilĂ  pourquoi les lignes affirment Mieux vaut, aprĂšs avoir calculĂ© juste manquer le but par malchance, qu’aprĂšs avoir mal calculĂ© l’atteindre par hasard ». Epicure ne nie donc pas qu’il y a du hasard mais son efficience est limitĂ©e car il y a un ordre naturel qu’il faut connaĂźtre afin de pouvoir ruser avec les lois de la nature et les utiliser Ă  notre profit. Quant au hasard proprement dit tout au plus peut-on espĂ©rer qu’il favorise le raisonnement Ă©clairĂ©. IdĂ©e-force C’est moins la faussetĂ© des croyances religieuses qu’Epicure incrimine que leurs effets nocifs sur la vie des hommes. Toute pensĂ©e laissant supposer que les hommes ne disposent d’aucune libertĂ© pour conduire leur vie est Ă  condamner. Toute pensĂ©e entretenant les craintes aussi. La misĂšre humaine se ramĂšne Ă  une certaine maniĂšre d’ĂȘtre ballottĂ© entre la crainte et l’espoir. Les hommes ignorent ainsi la paix de l’ñme or il n’y a pas de bonheur sans ataraxie. 2 La vraie nature des dieux. Si tout le mal provient d’une idĂ©e fausse au sujet des dieux, il faut commencer par un effort de dĂ©mystification. DĂ©mystifier signifie assigner les vraies causes. Il faut commencer par connaĂźtre la nature science physique. Si l’on apprend Ă  ne voir dans les phĂ©nomĂšnes naturels que mouvement de particules, on s’affranchira de toutes les superstitions nous disposant Ă  craindre dans le tremblement de terre la colĂšre d’un dieu vengeur. La physique Ă©picurienne enseigne que tout est fait d’atomes et de vide atomisme hĂ©ritĂ© de DĂ©mocrite. L’univers est infini ; un monde est une portion du tout qui se dĂ©tache de l’infini et garde momentanĂ©ment un certain ordre. Les mondes existent en nombre infini dans l’univers. Les corps sont des composĂ©s d’atomes dont les formes sont diffĂ©rentes. Le mouvement naturel des atomes consiste Ă  tomber de haut en bas dans le vide Ă  Ă©gale vitesse. Sous l’effet d’une dĂ©clinaison » ou dĂ©viation » ils se rencontrent et forment des composĂ©s. Ces composĂ©s n’ont aucune raison d’ĂȘtre. Contingence originaire. Nulle volontĂ© providentielle ne prĂ©side Ă  leur formation. Ils procĂšdent de la spontanĂ©itĂ© des atomes ayant le pouvoir de dĂ©vier de leur trajectoire. Ce pouvoir, les Ă©picuriens l’appellent parenklisis » en grec ou clinamen »en latin. Sa fonction est D’établir que nulle finalitĂ© providentielle n’intervient dans la genĂšse des mondes. Nulle nĂ©cessitĂ© absolue mais une sorte de libertĂ© mĂ©canique inhĂ©rente aux atomes. De donner un fondement physique au libre-arbitre humain. C’est pour sauver la libertĂ© qu’Epicure a fait dĂ©vier les atomes tombant dans le vide infini affirme CicĂ©ron. LucrĂšce est trĂšs explicite sur ce point. Si toujours tous les mouvements sont solidaires, si toujours un mouvement nouveau naĂźt d’un plus ancien suivant un ordre inflexible, si par leur dĂ©clinaison les atomes ne prennent pas l’initiative d’un mouvement qui rompe les lois du destin pour empĂȘcher la succession infinie des causes, d’oĂč vient cette libertĂ© accordĂ©e sur terre Ă  tout ce qui respire, d’oĂč vient dis-je, cette volontĂ© arrachĂ©e aux destins, qui nous fait aller partout oĂč le plaisir entraĂźne chacun de nous, et, comme les atomes, nous permet de changer de direction, sans ĂȘtre dĂ©terminĂ©s par le temps, ni le lieu, mais suivant le grĂ© de notre esprit lui-mĂȘme ?». IdĂ©e-force Epicure propose une explication physique des phĂ©nomĂšnes naturels. Il expulse le divin du physique. MatĂ©rialisme et atomisme. Il ne s’ensuit pas qu’il nie l’existence des dieux. Le matĂ©rialisme Ă©picurien n’est pas un athĂ©isme. Car les dieux existent et la connaissance qu’on en a est Ă©vidente, mais ils n’existent pas de la façon dont la foule se les reprĂ©sente». PB Qu’est-ce qui fonde cette croyance en l’existence des dieux ? Le fait que l’idĂ©e des dieux soit une idĂ©e universelle, ce que les Ă©picuriens appellent une prĂ©notion ou une prolepse. Dans l’AntiquitĂ© on trouve souvent cette idĂ©e que l’universalitĂ© de la notion des dieux est un argument en faveur de leur existence. Ex Puisque la croyance ferme en l’existence des dieux n’est pas une opinion qui vient de l’éducation ou de la coutume ou de quelque loi humaine mais repose sur le consentement unanime et ferme de tous les hommes, il faut nĂ©cessairement entendre qu’ils existent parce que nous en avons des notions inscrites ou plutĂŽt innĂ©es. Or un jugement que tous les hommes partagent par nature, est nĂ©cessairement vrai. Il faut donc reconnaĂźtre qu’il y a des dieux » Ă©crit CicĂ©ron dans De la nature des dieux. XIV § 44. En rĂ©alitĂ© ce n’est pas une idĂ©e innĂ©e pour Epicure car l’épicurisme est un empirisme doctrine selon laquelle toute connaissance dĂ©coule de l’expĂ©rience. C’est une notion qui se trouve en chacun de nous car chaque homme vit les mĂȘmes rencontres. Pour l’empirisme Ă©picurien, les fondements de la connaissance sont la sensation ; l’affection et la prĂ©notion ou prolepse. La prĂ©notion des dieux vient des images rĂ©elles que nous en avons eues dans le sommeil pensent les Ă©picuriens car comme tout ce qui est, les dieux sont corporels et nous sommes impressionnĂ©s par eux. De fines pellicules ou simulacres se dĂ©tachent d’eux en en conservant la configuration gĂ©nĂ©rale. L’action rĂ©pĂ©tĂ©e de ces simulacres produit en nous une image. Mais la notion commune des dieux est occultĂ©e chez les athĂ©es comme elle est dĂ©formĂ©e chez les superstitieux. L’erreur procĂšde toujours, non de la sensation ou de la prĂ©notion mais de ce que le jugement y ajoute. Par exemple ici, que les dieux s’occupent de nous, qu’ils sont sensibles Ă  nos hommages, qu’ils sont Ă  craindre. Seul est indubitable le noyau commun de la prolepse, Ă  savoir les deux caractĂšres de bĂ©atitude et d’immortalitĂ©. C’est ce que tous les hommes entendent lorsqu’ils utilisent un mot dĂ©signant la divinitĂ©. La grande intuition d’Epicure s’énonce donc ainsi les dieux existent, ĂȘtres bienheureux, parfaits et ils ne se soucient pas des hommes. Si c’était le cas, ils seraient sujets aux tracasseries du monde, ce qui est contradictoire avec l’idĂ©e de bienheureux. Cf. Maxime principale 1 Ce qui est bienheureux et incorruptible n’a pas soi-mĂȘme d’ennuis, ni n’en cause Ă  d’autres, de sorte qu’il n’est sujet ni aux colĂšres, ni aux faveurs ; en effet, tout cela se rencontre dans ce qui est faible ». On peut donc fĂȘter les dieux, leur adresser des priĂšres avec une authentique piĂ©tĂ©, celle du sage contemplant en eux le modĂšle du bonheur auquel il s’efforce de participer. Mais la priĂšre Ă©picurienne est une priĂšre de louange non une priĂšre de demande. Elle est une maniĂšre de rendre grĂące Ă  la bĂ©atitude et Ă  l’incorruptibilitĂ© divines. La piĂ©tĂ© Ă©picurienne est un pur amour n’attendant rien en retour. NB Voyez qu’il y a dans cette position une maniĂšre sans prĂ©cĂ©dent d’îter aux dieux ce que le sentiment religieux leur accorde communĂ©ment Ă  savoir la bienfaisance envers les hommes. L’acadĂ©micien Cotta que fait parler CicĂ©ron dans l’Ɠuvre citĂ©e prĂ©cĂ©demment, considĂšre ainsi que l’épicurisme est un athĂ©isme pratique car Epicure a extirpĂ© de l’ñme humaine jusqu’à la racine du sentiment religieux lorsqu’il a ĂŽtĂ© aux dieux immortels le secours et la grĂące ». Le sage, Ă©crit PhilodĂšme, admire la nature et la condition des dieux, il s’efforce de s’en approcher, il aspire Ă  vivre avec eux ». Le bonheur de contempler la perfection divine est aussi bonheur partagĂ© avec la communautĂ© des croyants. Les Ă©picuriens cĂ©lĂšbrent les vertus de la fĂȘte d’autant plus agrĂ©able qu’elle rompt la continuitĂ© du quotidien. Dans la langue grecque, le terme théÎria » dĂ©signe la procession et la contemplation. Le bonheur de la procession est aussi bonheur de la contemplation auquel il faut joindre le plaisir esthĂ©tique car la religion annexe l’art pour rendre un culte aux dieux. B La mort n’est pas Ă  craindre. Il faut s’habituer par une mĂ©ditation rĂ©itĂ©rĂ©e Ă  comprendre cette profonde vĂ©ritĂ© car elle est tellement aux antipodes de la tendance naturelle qu’il faut un travail de soi sur soi pour Ă©radiquer la crainte que la mort suscite. Les hommes en effet, redoutent la mort or Epicure nous demande de nous persuader que la mort n’est rien pour nous ». Il donne immĂ©diatement la justification de cette affirmation car tout bien et tout mal rĂ©side dans la sensation ; or la mort est la privation de toute sensibilitĂ© ». Comme on l’a vu avec l’analyse de la notion de plaisir, le principe d’évaluation est dans l’épicurisme la sensation. Il n’y a de bien plaisir ou de mal souffrance que dans la sensation or la mort est la suppression de la sensation. Ou bien nous sentons c’est-Ă -dire nous vivons, ou bien nous sommes morts et nous ne sentons plus. Il s’ensuit que la mort ne nous concerne ni vivant, puisque quand nous sommes, elle n’est pas ; ni mort puisque quand elle est lĂ , c’est nous qui ne sommes plus. Epicure propose un raisonnement implacable reposant sur une logique d’exclusion ou bien nous, ou bien la mort. La mort n’est rien pour nous » signifie il n’y a pas de rapport entre la mort et nous. Elle incarne l’altĂ©ritĂ© absolue, l’expĂ©rience qu’il n’est jamais possible de faire Ă  la premiĂšre personne puisqu’elle est la destruction de ce par quoi il peut y avoir expĂ©rience. Ainsi les hommes s’angoissent en transformant le rien en quelque chose les concernant leur vie durant sous la forme d’un destin effrayant. Le remĂšde contre cette fausse opinion, cause et effet de l’angoisse existentielle consiste dans la rigueur du raisonnement qui, souvent rĂ©pĂ©tĂ© fait prendre conscience et libĂšre par cette prise de conscience, de la vanitĂ© de cette crainte. Epicure demande donc, comme thĂ©rapeutique Ă  la peur de la mort, de substituer une pensĂ©e d’entendement Ă  une pensĂ©e d’imagination. Il ne reste plus rien Ă  redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable » Lignes PB On peut objecter Ă  Epicure que les hommes n’ont pas peur de la mort comme Ă©vĂ©nement ponctuel mais comme menace pesant sans cesse sur leur vie. Epicure balaie l’objection en qualifiant cette crainte de vaine et au fond de sotte. Lignes 51 Ă  57. Si l’évĂ©nement n’est pas en soi Ă  craindre puisqu’ Ă©tant impossible Ă  vivre, il est pour nous un non-Ă©vĂ©nement, la crainte de son Ă©ventualitĂ© n’est pas davantage fondĂ©e. Bayle posera le problĂšme avec beaucoup plus de profondeur qu’Epicure L’amour de la vie est tellement enracinĂ© dans le cƓur de l’homme que c’est un signe qu’elle est considĂ©rĂ©e comme un trĂšs grand bien, d’oĂč il s’ensuit que de cela seul que la mort enlĂšve ce bien, elle est redoutĂ©e comme un trĂšs grand mal ». Ainsi Marcel Pagnol fait dire Ă  CĂ©sar mourant De mourir ça ne me fait rien. Mais ça me fait de la peine de quitter la vie ». La rĂ©ponse d’Epicure, en revanche, est d’une grande profondeur. Ce qu’il incrimine dans l’idĂ©e fausse concernant la mort, c’est moins sa faussetĂ© que son effet pervers sur la vie. Car Ă  dĂ©sirer une vie illimitĂ©e le dĂ©sir d’immortalitĂ© est une maniĂšre de dĂ©cliner la crainte de la mort on gĂąche le bonheur de vivre, on se soucie d’un avenir qui ne nous concernera pas au lieu de concentrer notre attention sur le seul temps qu’il nous soit donnĂ© de vivre celui de la vie. C’est maintenant qu’il faut en jouir, dans la plĂ©nitude de sa prĂ©sence. S’absenter en pensant Ă  la mort est Ă  la fois une erreur il n’y a pas de pensĂ©e vraie de la mort exceptĂ©e celle qu’elle est impensable et une faute. Ingratitude Ă  l’égard de la vie, goĂ»t malsain de la souffrance. Comme l’écrit GeneviĂšve Rodis-Lewis Philosopher c’est apprendre Ă  vivre en plĂ©nitude. Craindre, attendre, espĂ©rer la mort nous dĂ©tourne des joies rĂ©elles. Tourment sans cause ou leurre sans fondement, l’illusion est dissipĂ©e par la luciditĂ© ». La suite du propos Ă©picurien souligne les contradictions de l’attitude commune Ă  l’égard de la mort. TantĂŽt les hommes la craignent tantĂŽt ils la dĂ©sirent. Dans les deux cas, Epicure Ă©pingle le caractĂšre pathĂ©tique du rapport Ă  la vie que ces sentiments rĂ©vĂšlent Rapport imaginaire pour les premiers puisqu’ils ne comprennent pas qu’une durĂ©e plus ou moins longue ne peut rien retrancher ou ajouter au plaisir pur d’exister qui est en soi un absolu. Il y a dans la sagesse Ă©picurienne, une maniĂšre d’investir le prĂ©sent de la vie, propre Ă  lui confĂ©rer la densitĂ© de ce qui est Ă©tranger au temps. Souffrance du vivre pour les seconds qui aimeraient en finir, et mĂȘme dans certains cas vĂ©ritable mĂ©pris de la vie. En tĂ©moignent ceux qui avec le poĂšte ThĂ©ognis prĂ©tendent qu’il vaudrait mieux ne pas ĂȘtre nĂ©. La critique Ă©picurienne s’étaie sur un puissant amour de la vie qui constitue le fondement de cette philosophie. Epicure rappelle que cet amour est partagĂ© aussi bien par le vieillard que par le jeune homme. Le philosophe fait apparaĂźtre la cohĂ©rence du sage. La vie ne lui est pas plus Ă  charge qu’il ne redoute la mort. En toutes circonstances, il sait honorer la vie en sauvant le plaisir d’exister et il ne craint pas la mort car il n’y a aucun sens Ă  croire qu’elle est un mal. Les hommes feraient donc bien de se prĂ©occuper de mettre de l’ordre en eux. Ainsi, que ceux qui mĂ©prisent la vie se dĂ©pĂȘchent d’en sortir. Cela ne dĂ©pend que d’eux. Ils ne sont pas tenus de subir ce qu’ils vivent comme un mal. Si la nĂ©cessitĂ© est un mal, il n’est pas de nĂ©cessitĂ© de vivre dans la nĂ©cessitĂ© » dit la sentence vaticane 9. Quant aux autres, qu’ils se souviennent que si tout ne dĂ©pend pas de soi il y a les vicissitudes de la fortune, les hasards le cours de l’existence n’est pas fixĂ© d’avance refus de l’idĂ©e de destin ou de nĂ©cessitĂ© absolue. L’espoir est toujours permis et l’exercice de la libertĂ© propre Ă  rĂ©unir les conditions du bonheur, toujours possible. NB Pour une critique de la thĂšse la mort ne nous concerne ni mort ni vivant, voir le thĂšme heideggĂ©rien de l’angoisse du mourir comme existential. C Le bonheur est Ă  notre portĂ©e. PB Comment donner Ă  notre vie la plĂ©nitude de la fĂ©licitĂ© et de l’éternitĂ© dont les dieux nous offrent le modĂšle parfait ? En comprenant que le principe de notre malheur est le dĂ©sir lorsqu’il s’écarte de la loi naturelle. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© de distinguer parmi nos dĂ©sirs ceux qui sont naturels et nĂ©cessaires, ceux qui sont naturels mais pas nĂ©cessaires, ceux qui ne sont ni naturels ni nĂ©cessaires. 1 DĂ©sirs naturels et dĂ©sirs non naturels. Cf. Cours sur le dĂ©sir. La sagesse Ă©picurienne a Les dĂ©sirs non naturels se caractĂ©risent par l’illimitation. Les hommes par exemple, aspirent Ă  une vie indĂ©finiment continuĂ©e, Ă  une gloire Ă©ternelle, Ă  un amour infini etc. Or comme tous les Grecs, Epicure associe la perfection Ă  la limitation d’un ĂȘtre pleinement achevĂ©. C’est ici-bas dans les limites de cette vie qu’il faut rĂ©aliser son bonheur. Pas de nostalgie de l’ailleurs dans cette sagesse. Seule une pensĂ©e victime des mirages de l’imaginaire peut affirmer avec Rousseau que Le pays des chimĂšres est en ce monde le seul digne d’ĂȘtre habitĂ© ». L’épicurisme lie l’illimitation des dĂ©sirs aux fausses opinions. La richesse de la nature est Ă  la fois bornĂ©e et facile Ă  atteindre ; mais celle des opinions vides se perd dans l’illimitĂ© » Maxime principale XV. Celui qui connaĂźt les limites de la vie, sait qu’il est facile de se procurer ce qui supprime la souffrance due au besoin et ce qui amĂšne la vie toute entiĂšre Ă  sa perfection ; de sorte qu’il n’a nul besoin des situations de lutte ». Maxime principale XXI. b Les dĂ©sirs non naturels sont vains et illusoires. Les hommes dĂ©sirent par exemple, la richesse. Or, non seulement il semble qu’elle ne parvienne pas Ă  les combler lorsqu’ils l’ont puisqu’ils veulent alors autre chose, mais pour l’accumuler ils se soumettent Ă  des tracas et Ă  des tourments incompatibles avec la vie heureuse. Par un travail de brute, on entasse des monceaux d’or Ă©crit Porphyre dans la Lettre Ă  Marcella ; mais on se fait une vie misĂ©rable » Les hommes dĂ©sirent aussi la gloire et ce faisant ils font dĂ©pendre leur bonheur de l’opinion d’autrui. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© de leur plaire, de subir la versatilitĂ© de leur jugement, de souffrir les affres de l’inquiĂ©tude lorsque le vent tourne. Par ces analyses, Epicure ne disqualifie pas la richesse et la gloire en soi, au nom d’un ascĂ©tisme de principe. Ils les disqualifient parce qu’elles ne donnent pas la plĂ©nitude du plaisir que les hommes espĂšrent en elles. NB Que l’épicurisme ne relĂšve pas d’un idĂ©al ascĂ©tique est trĂšs explicitement signifiĂ© lignes 133 Ă  138. C’est un grand bien Ă  notre avis que de se suffire Ă  soi-mĂȘme, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons, bien persuadĂ©s que ceux-lĂ  jouissent le plus vivement de l’opulence qui ont le moins besoin d’elle ». L’incapacitĂ© des hommes Ă  maintenir leurs dĂ©sirs dans les limites de la nature est donc ce qui fonde leur incapacitĂ© Ă  ĂȘtre heureux. Nous ne vivons jamais, dira Pascal, nous espĂ©rons de vivre ; et, nous disposant toujours Ă  ĂȘtre heureux, il est inĂ©vitable que nous ne le soyons jamais ». C’est lĂ  le thĂšme rĂ©current, en philosophie, de la dĂ©mesure des dĂ©sirs lorsque les vaines opinions l’emportent sur la saine rĂ©flexion. Les tonneaux ne peuvent alors jamais ĂȘtre pleins mais comme ceux des DanaĂŻdes ils se vident Ă  mesure qu’on les remplit. Un cĂ©lĂšbre dialogue de Plutarque entre Pyrrhus, contemporain d’Epicure et CinĂ©as disciple du philosophe met en scĂšne cette idĂ©e. AppelĂ© par Tarente Ă  lutter contre Rome, le prince prĂ©voit de se soumettre l’Italie, puis la Sicile, puis Carthage pour reprendre enfin la MacĂ©doine, jadis perdue. Et alors ? Nous aurons beaucoup de loisirs et, coupe en mains, nous coulerons d’heureux jours en d’aimables conversations, et nous nous rĂ©jouirons ». Et CinĂ©as de rĂ©pliquer Pourquoi pas dĂšs maintenant ? » Pyrrhus, 14. 2 DĂ©sirs naturels nĂ©cessaires et dĂ©sirs naturels non nĂ©cessaires. Si les dĂ©sirs illimitĂ©s ne sont ni naturels, ni nĂ©cessaires, certains dĂ©sirs sont des dĂ©sirs naturels mais non nĂ©cessaires. La faim, la soif sont des dĂ©sirs naturels et il est indispensable de boire et de manger. Mais il n’est pas nĂ©cessaire de boire telle boisson ou de manger tels mets raffinĂ©s. Il se peut qu’il y ait plus de dĂ©sagrĂ©ment Ă  la clĂ© que de plaisir. Car la mesure Ă  l’aune de laquelle tout doit ĂȘtre mesurĂ© est le plaisir c’est-Ă -dire l’absence de souffrances. La limite et la grandeur des plaisirs est l’élimination de tout ce qui provoque la douleur ». Maxime principale III. Epicure enseigne donc la nĂ©cessitĂ© d’une mĂ©triopathie c’est-Ă -dire d’un calcul salutaire des plaisirs et des peines. Il convient en chaque circonstance d’apprĂ©cier, par un exercice rigoureux du raisonnement, le moyen le plus adaptĂ© Ă  la fin poursuivie le plaisir. Le rĂ©sultat de cette opĂ©ration conduit parfois Ă  refuser un plaisir immĂ©diat ou Ă  accepter une souffrance momentanĂ©e si c’est la condition d’un plaisir supĂ©rieur futur. L’important est de maximiser la somme des plaisirs et de minimiser les peines. Le secret d’une vie heureuse rĂ©side donc dans une maĂźtrise des dĂ©sirs propre Ă  Ă©viter les dĂ©convenues auxquelles expose leur spontanĂ©itĂ©. Par exemple, le sage se mĂ©fie de l’amour. Aimer fait souffrir. Peur de perdre l’ĂȘtre cher, jalousie, affres du tiĂ©dissement de la passion etc. Aux piĂšges de l’amour, les Ă©picuriens prĂ©fĂšrent le plaisir calme de l’amitiĂ©, sa constance, sa maniĂšre de s’approfondir par le commerce quotidien. Vivre entourĂ© d’amis, se prĂȘter mutuellement secours, entretenir des conversations pleines d’intĂ©rĂȘt, tel est l’idĂ©al de la relation humaine dans le Jardin. Parmi tout ce que la sagesse se procure en vue de la fĂ©licitĂ© d’une vie tout entiĂšre, ce qui de beaucoup l’emporte est l’amitiĂ© ».Maxime principale XXVII. L’amitiĂ© encercle le monde par sa danse, conviant chacun Ă  la vie bienheureuse » Sentence vaticane 52. Cela ne signifie pas que les plaisirs Ă©rotiques soient exclus. Nul plaisir n’étant un mal, il n’y a pas l’ombre d’une condamnation des plaisirs de l’amour charnel dans l’épicurisme, mais il faut savoir Ă©viter tous les dangers qu’ils comportent. Aujourd’hui par exemple, le risque du sida si on ne fait pas preuve de prudence. LucrĂšce recommande les services de la VĂ©nus vagabonde » la prostituĂ©e; les amours de rencontre afin de jouir des plaisirs des sens sans s’exposer aux souffrances de l’amour. D On peut supporter la douleur Quelle que soit sa vertu, le sage n’est pas Ă  l’abri de la douleur. Les maladies sont des phĂ©nomĂšnes naturels avec lesquels il faut compter. Epicure en sait quelque chose qui toute sa vie fut un grand malade. PB Comment maintenir inaltĂ©rĂ© le bonheur du sage lorsqu’il est confrontĂ© Ă  l’épreuve de la douleur ? Comme toujours il faut se dire un certain nombre de choses, il faut agir sur soi par des reprĂ©sentations. Ainsi, dans l’adversitĂ© il faut se rĂ©pĂ©ter des aphorismes de ce type Un douleur forte est brĂšve, une douleur prolongĂ©e est faible ». Lignes 186. 187. Le mal le plus extrĂȘme est Ă©troitement limitĂ© quant Ă  la durĂ©e ou quant Ă  l’intensitĂ© ». Ainsi se dispose-t-on Ă  faire face Ă  la douleur aiguĂ« et Ă  supporter sereinement la douleur modĂ©rĂ©e. On peut aussi Ă©quilibrer une douleur actuelle par le souvenir de plaisirs passĂ©s ou par l’anticipation de plaisirs futurs. Le sage peut ainsi tenir en respect le mal qu’il subit en sauvant quelque chose du souverain bien. C’est ce que Epicure fait au dernier jour de sa vie, lorsque dĂ©chirĂ© par les douleurs de la maladie qui l’emporte, il se donne, grĂące au souvenir des agrĂ©ables conversations qu’il a eues avec IdomĂ©nĂ©e, un plaisir prĂ©sent. La reprĂ©sentation d’un plaisir passĂ© ou futur est en elle-mĂȘme un plaisir. Au fond, Epicure propose une stratĂ©gie d’évitement du mal. Se distraire de la souffrance en concentrant son attention sur le souvenir ou l’anticipation d’un plaisir est une maniĂšre d’échapper Ă  ce que le prĂ©sent a de douloureux et d’insuffler en lui une possibilitĂ© de plaisir par les moyens de lautosuggestion. Il y a lĂ  une façon de voir que dans l’adversitĂ©, il n’y a de remĂšde qu’en soi-mĂȘme. NB Aujourd’hui l’hĂ©roĂŻsme de la sagesse a fait place Ă  la morphine et aux psychotropes. Nul doute qu’Epicure conseillerait la morphine, car si l’homme peut Ă©viter de souffrir ce n’est pas un Ă©picurien qui s’en plaindra. Pour les psychotropes, la question est plus dĂ©licate. La psychiatrie la plus efficace et la plus vertueuse se nomme philosophie pour un amoureux de la sagesse. En ce sens, n’y a-t-il pas, dans le recours aux molĂ©cules qui euphorisent ou qui apaisent le dĂ©pressif une maniĂšre de renoncer Ă  l’acte de foi des grandes philosophies Ă  savoir que nous avons pouvoir sur le plan moral pour ĂȘtre notre propre mĂ©decin ? On sait que le freudisme disqualifie radicalement cette croyance. Le moi n’est pas maĂźtre dans sa propre maison ». Il s’ensuit qu’on ne se libĂšre pas d’une souffrance psychique par la puissance du raisonnement et de la volontĂ©. Ce qui Ă©tait dans les grandes sagesses, une tĂąche personnelle, d’ordre spirituel et moral devient avec Freud une tĂąche mĂ©dicale. Pour les thĂ©ories psychologiques de la souffrance mentale, la mĂ©decine se nomme psychothĂ©rapie. Pour les conceptions biologiques, la mĂ©decine se nomme mĂ©dicaments. Conclusion L’enjeu de cette philosophie est l’autosuffisance du sage. Il s’affranchit de tout ce qui peut le faire souffrir en rĂ©unissant les conditions d’un bonheur qu’il ne doit, en grande partie, qu’à lui-mĂȘme. Partager MarqueursactivitĂ© libĂ©rale, bonheur, DĂ©sir, dieux, Ă©picurisme, hĂ©donisme, mĂ©triopathie, mort, philosophie, plaisir, religion, sagesse, souffrance, stoĂŻcisme, utilitarisme, vertu
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Le ventre de Paris, le poumon vert de New York, les artĂšres urbaines
 autant d’expressions caractĂ©ristiques du fonctionnement urbain, qui font pourtant appel Ă  des composantes du systĂšme vital humain. Le Corbusier, qui imposait Ă  ses projets des dimensions issues des mesures du corps humain, intĂšgre dans sa vision de l’architecture l’idĂ©al humain, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© par Vitruve, et l’idĂ©al de ses dimensions comme une porte vers le secret d’une conception divine. Mais au-delĂ  mĂȘme de l’architecture, les Ă©lĂ©ments qui font la ville parcs, centre-ville, universitĂ©s
 semblent eux-mĂȘmes ĂȘtre les organes d’un systĂšme plus complexe et complet que le simple domaine de l’architecture le centre de la ville, son cƓur, pourrait par exemple ĂȘtre assimilable Ă  notre muscle palpitant
 Mais n’est-ce qu’une impression ? Un effet de style pour donner du sens aux Ă©lĂ©ments urbains ? Et si l’homme avait finalement sans s’en rendre compte construit la ville comme Ă©tant son propre reflet ? Ou mĂȘme comme Ă©tant le reflet de son camarade vivant, genre d’animal de compagnie urbain ? Chaque jour, nous abreuvons la ville de notre prĂ©sence, de nos activitĂ©s ou de nos dĂ©placements. Cette ville que l’on nourrit , cette ville qui grandit et se dĂ©veloppe, qui noue des relations plus ou moins intimes avec certaines de ses semblables, ne serait-elle pas l’organisme avec lequel les citadins doivent se conjuguer pour instaurer une symbiose pĂ©renne ? D’ailleurs, ne peut-on pas aujourd’hui parler de Tamagotchi urbain ? Quand l’architecture et la biologie ne font plus qu’un Construire la ville pour une perfection Ă©ternelle La ville, par dĂ©finition, est le propre de l’Homme. Si les espĂšces animales ont su dĂ©velopper des systĂšmes complexes de sociĂ©tĂ©s organisĂ©es, comme les communautĂ©s de fourmis ou d’abeilles par exemple, l’existence mĂȘme des citĂ©s telles que nous les vivons est caractĂ©ristique de l’organisation entre les Hommes. Pourtant, ces citĂ©s ont connu une Ă©volution indĂ©niable, dont le sens et l’origine conceptuelle se sont largement transformĂ©s au fil du temps. Initialement, c’est en effet le dĂ©sir de confĂ©rer Ă  la culture humaine une forme d’éternitĂ© qui a justifiĂ© la construction de villes. Le sillon, l’enceinte dessinĂ©e pour Rome par exemple par le mythologique Romulus est bel et bien un acte de sanctuarisation, genre d’autel religieux et cultuel, qui sera le symbole d’une Ă©lĂ©vation, par la construction de la ville, vers un ciel alors tant mystĂ©rieux que chargĂ© de symboles. Cette construction symbolique des villes, de maniĂšre verticale est assimilĂ©e par certains comme une volontĂ© de s’approcher des astres, Ă  l’image d’une Tour de Babel dont l’objectif est non-seulement de rassembler des communautĂ©s, mais Ă©galement d’apprendre les uns des autres dans un espace-temps en quatre dimensions. Comme un bras commun, levĂ© par les citadins pour tendre vers un destin partagĂ©. Si cette construction commune s’est rĂ©vĂ©lĂ©e au fil des temps comme Ă©tant le reflet culturel de la sociĂ©tĂ© qui l’a Ă©rigĂ©e, elle peut Ă©galement reflĂ©ter les plus grandes peurs, mais aussi les plus profonds dĂ©sirs de l’Homme. En particulier, la question de la mort, et de la vie Ă©ternelle, qui animent tant les rĂ©flexions philosophiques et religieuses des Hommes en devient transposĂ©e Ă  l’échelle de la ville on souhaite rendre les villes divines et immortelles. Celles-ci se sont construites autour de leurs Ă©glises et de leurs cimetiĂšres respectifs, dont les flĂšches et les stĂšles pointent toujours plus haut. Plus rĂ©cemment, par la tentative de la part de Le Corbusier de trouver des valeurs humaines idĂ©ales, transposables aux bĂątiments et aux espaces de vie dans les villes, l’humanisation des citĂ©s devient davantage constatĂ©e, bien qu’elle soit encore peu abordĂ©e. Il semblerait par consĂ©quent qu’à travers la ville, les Hommes veuillent eux-mĂȘmes s’élever, et la construction de la citĂ© serait donc symboliquement comparable Ă  l’Homme qui se dresse. La Tour de babel – Jan Van Scorel 1550 De la ville Ă©ternelle Ă  la ville rĂ©siliente Mais depuis quelques dĂ©cennies, la personnification des villes prend de l’ampleur. Le symbole religieux et philosophique est en outre complĂ©tĂ© par une approche concrĂšte plus proche des sciences de la vie. Aujourd’hui, les enjeux sociĂ©taux ainsi que les enjeux climatiques poussent les bĂątisseurs urbains Ă  apporter une notion particuliĂšre Ă  leurs projets d’amĂ©nagement et/ou d’architecture. De la recherche de la ville Ă©ternelle, le dĂ©fi actuel semble ĂȘtre devenu de trouver ce que les urbanistes appellent la ville rĂ©siliente ». La rĂ©silience est la capacitĂ© Ă  encaisser une perturbation qui pourrait compromettre le dĂ©veloppement urbain. Mais la rĂ©silience signifie Ă©galement ĂȘtre capable de rebondir, de se rĂ©parer » et de poursuivre son Ă©volution sans que la perturbation ne l’ait affectĂ©e. Dans le domaine de la biologie, plusieurs espĂšces ont cette capacitĂ© de rĂ©silience, comme le lĂ©zard dont la queue peut repousser si elle a Ă©tĂ© coupĂ©e, ou comme l’étoile de mer dont les branches ont cette mĂȘme facultĂ© de rĂ©sistance. Le souhait de confĂ©rer Ă  nos villes une telle capacitĂ© est par ailleurs renforcĂ© par un rapport de plus un plus intime avec les Ă©lĂ©ments issus de la nature. Non seulement l’utilisation de matĂ©riaux naturels et durables est privilĂ©giĂ©e, mais certaines rĂ©flexions architecturales intĂšgrent dans les projets une dimension bien plus poussĂ©e et bien plus proche de la force de la Nature. Parmi les architectes qui intĂšgrent au maximum cette notion, le belge Vincent Callebaut est certainement l’exemple le plus mĂ©diatisĂ©. Sa rĂ©flexion est alimentĂ©e par les capacitĂ©s biologique de la nature Ă  s’adapter Ă  son environnement, notamment en ce qui concerne les plantes, mais aussi le domaine animal. En termes de rĂ©silience et d’adaptation Ă  l’environnement, plusieurs projets assument pleinement l’utilisation des compĂ©tences de la biologie. Par exemple le projet Lilypad, qui signifie nĂ©nuphar » en français, est une conception de l’architecte belge dont l’ambition est de retranscrire Ă  des villes flottantes le fonctionnement des fameuses plantes aquatiques. À l’image de ces derniĂšres, les villes du projet Lilypad seraient donc flottantes et permettraient de s’adapter au niveau des ocĂ©ans, Ă  une Ă©poque oĂč son Ă©lĂ©vation met en pĂ©ril des dizaines de villes terrestres fixes », et malheureusement des populations entiĂšres qui vivent en milieu littoral ou insulaire. Le projet Lilypad de Vincent Callebaut, prĂ©sentĂ© en 2008 L’architecture biomimĂ©tique », c’est-Ă -dire qui s’inspire de la nature, n’a pas seulement l’ambition d’en recrĂ©er l’aspect physique. L’objectif est surtout aussi de pouvoir se dĂ©velopper de façon autonome, par exemple en se nourrissant des apports de la nature eau, vent
 pour crĂ©er sa propre Ă©nergie qui lui permettrait de vivre et de grandir, bref de se dĂ©velopper. Si l’architecture commence donc Ă  prendre cette tournure davantage orientĂ©e vers les forces de la nature pour s’en inspirer, le monde urbain semble lui aussi pouvoir ĂȘtre assimilĂ© Ă  des fonctions biologiques animales voire humaines. Les voies de circulations peuvent ĂȘtre assimilĂ©es au rĂ©seau sanguin, ou comme ici, au tissu conjonctif L’urbain comme reflet de notre rapport au corps humain Ce que l’on appelle ici les organes de la ville » Ă©voquĂ©s prĂ©cĂ©demment correspond Ă  tous les Ă©lĂ©ments urbains qui dĂ©finissent la ville, qu’il s’agisse d’infrastructures, de bĂątiments ou encore d’ensembles urbains. On remarque que chacun de ces Ă©lĂ©ments a une fonction bien particuliĂšre en ville, que l’on pourra comparer aux fonctions biologiques des organes d’un ĂȘtre vivant. Parmi les multiples exemples, les Halles de Paris sont certainement l’un des plus populaires. Reconnues par Émile Zola comme Ă©tant le Ventre de Paris, elles sont le lieu par oĂč transite une abondance de denrĂ©es qui nourrissent l’ensemble de la ville
 À New York, Central Park est surnommĂ© le poumon vert » de la ville. La prĂ©sence d’un immense espace vert au cƓur de la mĂ©tropole apporte non seulement une indĂ©niable fraĂźcheur revigorante mais permet par ailleurs de traiter une partie du dioxyde de carbone rejetĂ© en le transformant en oxygĂšne. Les exemples sont multiples et les relations entre les Ă©lĂ©ments urbains et l’anatomie du vivant peuvent ĂȘtre Ă©tablis de nombreuses maniĂšres. Central Park est considĂ©rĂ© Ă  l’échelle de New-York comme son poumon vert » Les axes de circulation que l’on peut parfois appeler artĂšres » pourraient ĂȘtre comparĂ©s au rĂ©seau sanguin ou au rĂ©seau neuronal d’une espĂšce animale par leurs fonctions de transports, ils alimentent les organes de la ville par le biais de vaisseaux plus ou moins Ă©troits, et assurent une cohĂ©sion de l’ensemble de l’organisme. Par les qualificatifs et les petits noms que nous donnons aux composants urbains, ne donnons-nous pas la preuve que nous souhaitons nous rapprocher intimement de nos villes ? En voulant comparer la ville Ă  un organisme, ne souhaitons-nous pas lui donner notre sens ? Ne contribuons-nous pas Ă  donner une raison d’ĂȘtre aux espaces urbains et Ă  la citĂ© en gĂ©nĂ©ral ? Il semblerait Ă©galement que ces Ă©lĂ©ments soient l’indicateur d’une volontĂ© de construire la ville Ă  notre image dans le but d’évoluer conjointement. C’est donc par la main de l’homme que la citĂ© s’est construite. Mais il semblerait que nous essayons petit Ă  petit de la laisser se dĂ©velopper de façon autonome, en lui greffant uniquement les organes nĂ©cessaires Ă  sa croissance. Ce qui s’exprimerait notamment avec l’apparition de l’architecture biomimĂ©tique. La ville grandit, la ville se fait belle et rĂ©vĂšle une identitĂ© qui lui est propre, une culture qui reflĂšte celle des hommes avec lesquels elle vit. Elle s’affirme. La ville peut mĂȘme nouer des relations avec d’autres ! La ville devient indissociable de ses citadins. Le rapport que ceux-ci cultivent ne serait-il pas assimilable celui que nous entretenons avec notre propre corps ? Pourtant, cette construction commune entre la citĂ© et ses citadins est-elle vraiment durable ? Si un futur partagĂ© semble dessinĂ©, comment les Ă©volutions technologiques, sociales et climatiques pourront-elles contribuer Ă  favoriser le destin intime de la ville et de ses hommes ?
Lexistence mĂȘme d'une morale sexuelle est trop souvent contestĂ©e par des chrĂ©tiens au nom du droit Ă  la vie privĂ©e et Ă  la libre utilisation de son propre corps. Il n'est nul besoin de rĂ©futer ici cette objection navrante, mais j'en profite pour prĂ©ciser quelque peu le statut du corps, non pas possession personnelle mais composante de notre ĂȘtre. Saint Paul

Swob Live Music Event 2nd Edition - Rivedoux Plage - Ăźle de RĂ© - FRANCE Musique du monde, Danse - Bal - Cabaret, Sports et loisirsRivedoux-Plage - 17 Du 20/08/2022 au 21/08/2022La machine redĂ©marre, il est temps. L'Ă©quipe est fiĂšre de vous prĂ©senter la deuxiĂšme Ă©dition du 1er Festival de musique du monde Ă  Rivedoux et sur l'Ăźle de RĂ©. Le SWOB LIVE MUSIC EVENT est la filiation direct du SWOB. Un week-end composĂ© de deux soirĂ©es de concert OFFERTS, donc GRATUITS,[...] Le science Tour des PyrĂ©nĂ©es Science et techniqueArudy 64260Le 20/08/2022Des animations scientifiques, gratuites et ludiques pour redĂ©couvrir les PyrĂ©nĂ©es De 10h Ă  13h et de 15h Ă  17hLe science Tour des PyrĂ©nĂ©es Manifestation culturelle, Manifestation culturelleArudy 64260Le 20/08/2022Des animations scientifiques, gratuites et ludiques pour redĂ©couvrir les PyrĂ©nĂ©es De 10h Ă  13h et de 15h Ă  17hVisite dĂ©couverte d'Eymet Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsEymet 24500Le 19/08/2022Virginia Bornand vous propose une visite conviviale pour redĂ©couvrir les principaux bĂątiments et temps forts de la ville. A partir de 6 dĂ©couverte d'Eymet Visite guidĂ©e, ConfĂ©rence - DĂ©bat, Visites et circuitsEymet 24500Le 19/08/2022Virginia Bornand vous propose une visite conviviale pour redĂ©couvrir les principaux bĂątiments et temps forts de la ville. A partir de 6 ans."Joe et Joe" - Cie Les Barjes Spectacle, Manifestation culturelleGIBERVILLE 14730Le 19/08/2022Brigade d'intervention humoristique. Joe est grand, blond et musclĂ©. Joe, lui, est un peu moins grand, un peu plus blond et un peu moins musclé  Deux gĂ©nies » militaires dont la discipline, la force de persuasion et le sang-froid sont sans Ă©gal. Leur Mission assurer votre sĂ©curitĂ©, crĂ©er une zone de confort, de dĂ©tente, voire finalement de leurs apparences, Joe & Joe sont fragiles, poĂštes Ă  leurs heures, complices. Ils vacillent entre l’ordre et le lĂącher prise. Deux hommes qui aiment l'action, le courage et la stratĂ©gie, surtout chez les autres. Ils brillent par leur autoritĂ© gauche et inefficace, mais ils brillent quand mĂȘme. Pas de rĂ©pit ni de repos dans ce spectacle plein de complicitĂ© oĂč la virilitĂ© est mise Ă  mal, l'ordre se cache derriĂšre l'humour et l'humour derriĂšre le dĂ©sordre... »DurĂ©e 60 min. A savourer en famille ! En partenariat avec Éclats de OLFACTIVE LA VIE RETROUVÉE AU MOYEN AGE Patrimoine - CultureLe Mans 72000Le 19/08/2022Venez redĂ©couvrir les thermes romains du Mans Ă  travers ses parfums et ses odeurs. Au prĂ©alable, une prĂ©sentation sera faite au MusĂ©e CarrĂ© PlantagenĂȘt des objets en lien avec la toilette. Votre guide sera Sofia MazelieMarchĂ© Nocturne Repas - DĂ©gustation, MarchĂ©ï„‹Coubisou 12190Du 16/07/2022 au 20/08/2022Venez redĂ©couvrir les producteurs locaux lors des marchĂ©s nocturnes Ă  la Cave des Vignerons d'Olt Ă  Coubisou. PossibilitĂ© de se restaurer sur routes de la Soie Concert, Musique classique, Musique du mondeDieulefit - 26 Du 19/08/2022 Ă  2100 au 19/08/2022 Ă  2220 Autour du Cymbalum, instrument populaire d’Europe de l’Est » - Mozart quatuor avec flute en RĂ© Majeur cymbalum, viole d'amour et 2 altos - Michio Miayagi Spring See alto et cymbalum - Beethoven Trio pour 3 altos "Cantilene du lac Sayram"pour alto et cymbalum[...]Balade contĂ©e "Contes et lĂ©gendes de la nature landaise" FĂȘte, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelleCapbreton 40130Le 19/08/2022Au cours d'une promenade contĂ©e dans la forĂȘt, venez redĂ©couvrir les merveilles de la nature landaise Ă  travers ces histoires vieilles de plusieurs siĂšcles. Inscription obligatoire 24h avant inscriptions Gratuit A partir de 7 ans Chaussures adaptĂ©es, protection solaire, casquette et eau nature "Brico rĂ©cup" Atelier, Animaux, Nature - EnvironnementCuisery 71290Le 18/08/2022A partir de 6/7 ans. RĂ©-utiliser, rĂ©cupĂ©rer, crĂ©er, s’amuser
 VoilĂ  le programme de notre atelier rĂ©cup’ oĂč nous transformerons rouleaux de papier toilette, boĂźtes Ă  Ɠufs et bouteilles plastique en petits animaux et autres petits bricolages rigolos Ă  emporter Ă  la maison. Sur rĂ©servation. Nombre de place limitĂ©. Visite de l'espace musĂ©ographique non incluseBalade contĂ©e "Contes et lĂ©gendes de la nature landaise" Lecture - Conte - PoĂ©sie, Balades, Nature - EnvironnementCapbreton 40130Le 19/08/2022Au cours d'une promenade contĂ©e dans la forĂȘt, venez redĂ©couvrir les merveilles de la nature landaise Ă  travers ces histoires vieilles de plusieurs siĂšcles. Inscription obligatoire 24h avant inscriptions Gratuit A partir de 7 ans Chaussures adaptĂ©es, protection solaire, casquette et eau thĂ©matique - "Au fil del'eau" Au bord du Lot Exposition, Histoire - Civilisation, Patrimoine - CultureFongrave 47260Le 19/08/2022Alors que le musĂ©e de Gajac mettra Ă  l'honneur le thĂšme de la riviĂšre lors de l'exposition temporaire qui dĂ©butera en juillet, le Pays d'art et d'histoire vous propose de redĂ©couvrir le Lot, en cheminant depuis ses rives. DurĂ©e 1h Ă  1h30 RĂ©servation conseillĂ©eLa dĂ©couverte de l'estran AnimauxPlogoff 29770Le 19/08/2022Partez explorer les recoins de cet espace qui se libĂšre Ă  chaque nouvelle marĂ©e basse. D’une apparence calme et paisible, cette surface Ă©phĂ©mĂšre regorge d’un tumulte insoupçonnĂ©. A l’aide des connaissances de notre guide et en s’appuyant sur des outils pĂ©dagogiques adaptĂ©s, venez apprendre Ă  reconnaĂźtre les nombreuses particules vĂ©gĂ©tales et animales qui peuplent cet ensemble marin si particulier. Une animation ludique et interactive pour vous familiariser avec ce milieu surprenant et Klasik Saxophones Ă  l’Abbaye de Bon-Repos Musique contemporaine, Musique, Musique classiqueBon repos sur Blavet 22570Le 18/08/2022Festival de musiques classiques et contemporaines. Saxophones Ă  l’Abbaye de Bon-Repos avec A. Souillart, J. Rautiola, H. Yasui, F. Gandubert, M. Koda, M. Hakamada, M. Kiyokawa, T. Mastugi Parcours musical dans l’abbaye composĂ© de solos, duos et octuors de saxophones. Oeuvres de Debussy, Gesualdo, Hurel, Bauzin
 À l'abbaye de Bon-Repos RĂ©s. Org. KlasikVisite thĂ©matique - "Au fil del'eau" Au bord du Lot Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Nature - Environnement, Visites et circuitsFongrave 47260Le 19/08/2022Alors que le musĂ©e de Gajac mettra Ă  l'honneur le thĂšme de la riviĂšre lors de l'exposition temporaire qui dĂ©butera en juillet, le Pays d'art et d'histoire vous propose de redĂ©couvrir le Lot, en cheminant depuis ses rives. DurĂ©e 1h Ă  1h30 RĂ©servation conseillĂ©eAtelier maquette terrain de jeu & piscine Atelier, BaladesCaen 14000Le 18/08/2022C'est l'Ă©tĂ© au Pavillon ! Viens jouer les apprentis architectes et rĂ©alise la maquette d'un terrain de jeu fantastique ou d'une piscine extraordinaire. Au Pavillon, tu trouveras plein de livres pour t'inspirer et les matĂ©riaux pour construire selon tes envies. À partir de 8 ans. Inscription sur Hello Asso. Fermeture estivale du 1er au 16 aoĂ»t, rĂ©-ouverture mercredi 17 aoĂ»t Ă  13h. D'autres ateliers et balades sont proposĂ©s cet Ă©tĂ©, dĂ©couvrez la programmation sur le site du d'initiation au chamanisme AnimauxMĂ©tabief 25370Du 18/08/2022 au 19/08/20222 jours oĂč vous pourrez dĂ©velopper votre ressenti et rĂ©-apprendre la connexion avec vous-mĂȘme, votre lien Ă  la Terre-mĂšre et et les rĂšgnes animal, minĂ©ral et vĂ©gĂ©tal. Ce stage d’initiation vous propose des pratiques et des enseignements issues des traditions amĂ©rindiennes tout en suivant le rythme de la Roue de MĂ©decine. Il vous permettra d’acquĂ©rir des outils prĂ©cieux pour votre quotidien et de dĂ©ployer vos potentiels. Au programme entre autre - purifications Ă©nergĂ©tique, - animal totemVeillĂ©e CrĂ©pusculaire Visites et circuits, Danse - Bal - CabaretPlogoff 29770Le 18/08/2022La visite nocturne du Grand Site de France, pour redĂ©couvrir la Pointe du Raz d’une façon plus intimiste et privilĂ©giĂ©e. En compagnie de notre guide, partez sur nos sentiers admirer l’un des couchers de soleil les plus Ă  l’ouest de France. A la tombĂ©e de la nuit, venez dĂ©couvrir le ballet des phares et balises s’animant au large d’un ocĂ©an qui s’assombrit. Une expĂ©rience du bout du monde inĂ©dite et intense Ă  partager seul ou en guidĂ©e - ImpĂ©ratrices et Empereurs Visites et circuitsKaysersberg Vignoble 68240Le 19/08/2022Partons ensemble sur les traces de Richarde de Souabe 840-906. L’épouse de l’Empereur Charles le Gros arriĂšre-petit-fils de Charlemagne a fait Ă©difier un sanctuaire sur son vaste domaine de Sigolsheim. L’actuelle Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul est un magnifique tĂ©moignage de l’ambition de l’ImpĂ©ratrice. RĂ©servation Ă  l'Office de Tourisme maximum 30 personnes.Atelier d'Ă©tĂ© pour les enfants Cold Case Ă  Augustodunum, jeu d'enquĂȘte Pour enfantsAutun 71400Du 19/08/2022 au 25/08/2022Une caisse poussiĂ©reuse a Ă©tĂ© redĂ©couverte dans les caves du musĂ©e. Son contenu n’attend que vous pour rĂ©-Ă©tudier cette affaire mystĂ©rieuse qui vous en apprendra long sur la vie quotidienne Ă  Augustodunum il y a 2 000 ans
Festival Klasik Maroussia Gentet & Marie Soubestre Musique, Musique contemporaine, Musique classiqueRostrenen 22110Le 20/08/2022Festival de musiques classiques et contemporaines. Maroussia Gentet & Marie Soubestre duo chant et piano - Autour de Proust La soprano Marie Soubestre et la pianiste Maroussia Gentet forment un duo qui met la mĂ©lodie française Ă  l'honneur. Ici avec des piĂšces de FaurĂ©, Pesson, Schumann, Boulanger, Hahn, Kurtag, Liszt/Wagner, Debussy, Stravinsky, Isaksson et Ravel, elles dĂ©clenchent, comme Proust Ă  travers sa Recherche du temps perdu, diffĂ©rentes rĂ©miniscences À la Salle Guillaume Le Caroff RĂ©s. Org. KlasikFestival Klasik Collectif G Musique contemporaine, Musique, Musique classiqueRostrenen 22110Le 19/08/2022Festival de musiques classiques et contemporaines. Collectif G Duparc, Brahms, Schoeller, Ravel, Poulenc, Johnson, Aperghis, Rachmaninov Le collectif G dans cette version en trio est constituĂ© des pianistes Maroussia Gentet et Matvey Zheleznyakov, ainsi que de la soprano Marie Soubestre. Il croise les rĂ©pertoires classiques et contemporains, renouvelle les perceptions sonores par le biais de l'improvisation et de situations scĂ©niques. À la Salle Guillaume Le Caroff RĂ©s. Org. KlasikLes Escales Estivales Quartier du Bois CinĂ©ma, Concert, Manifestation culturelleHEROUVILLE-SAINT-CLAIR 14200Le 19/08/2022Rendez-vous chaque vendredi dans les quartiers, spectacles, cinĂ©mas de plein air... embarquez tout l'Ă©tĂ© Ă  HĂ©rouville pour les ESCALES ESTIVALES !A 20h, un concert du groupe Coeff aura lieu en amont d’une sĂ©ance de cinĂ©ma en plein air. Ce sont deux frĂšres HVJ & Bogdan issus du collectif FreshCaenCamps. A 21h30 ou 22h, projection en plein-air du film documentaire Douce France » 2021.Visite guidĂ©e du Centre d'InterprĂ©tation du Patrimoine Coriosolis Visites et circuits, Repas - DĂ©gustationCorseul 22130Du 16/08/2022 au 20/08/2022Cet Ă©tĂ©, redĂ©couvrez Coriosolis, Centre d’interprĂ©tation du patrimoine qui met en valeur le passĂ© gallo-romain de Corseul via des objets dĂ©couverts lors de fouilles archĂ©ologiques. Chaque semaine, un nouveau menu de visites l’urbaine », l’archĂ©ologique », la de Luxe » et bien d’autres seront Ă  dĂ©guster... Tous les mardi, jeudi, vendredi et samedi du 9 juillet au 30 aoĂ»t Ă  15h Ă  Coriosolis durĂ©e 45 min Toute participation Ă  une visite guidĂ©e donne lieu Ă  une gratuitĂ© pour la visite de CoriosolisÉtang des Raconteurs - Va-nus-pieds Science et technique, Nature - EnvironnementHardinvast 50690Le 19/08/2022Parcours pieds nus. Re dĂ©couvrez des sensations plantaires !! Le Va Nus-Pieds est conçu pour rechercher de bonnes sensations, dans l'axe de la rĂ©flexologie plantaire. A l'Étang des Raconteurs, point de gravillons qui piquent ! Reconnectez-vous Ă  la terre
 Eveil des Sens. Stimulez vos autres sens !! Odorat, vue, ouĂŻe et aussi mĂ©moire olfactive, Ă©quilibre, kinesthĂ©sie repĂ©rer son corps dans l'espace, sens de l'observation ; le Va Nus-Pieds incite Ă  se reconnecter avec son environnement par l'intermĂ©diaire du corps et donc de se reconnecter Ă  son propre corps. Science Ludique. Le Va Nus-Pieds apporte aussi des Ă©clairages ludo-scientifiques sur les sens mais pas que ! Accessible Ă  tout estivale la balade des Anges BaladesLandĂ©da 29870Le 18/08/2022La municipalitĂ© de LandĂ©da et l’association EOL jogging/marche proposent des balades pour dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir les paysages de la commune tout au long de l’étĂ©. Plusieurs dates sont prĂ©vues autour de 5 circuits la balade des Dunes, la balade du BroĂ«nnou, la balade de TromĂ©nec, la balade de l’Enfer et la balade des Anges. La balade des Anges est une boucle de 5,7 km ponctuĂ©e de multiples points de vue sur la mer. Le dĂ©part est donnĂ© Ă  l'office de tourisme, port de l’Aber-Wrac’h. L’Abbaye des Anges et le sĂ©maphore sont au programme des lieux Ă  voir sur le trajet de cette marche estivale. Sur inscription Ă  l'Office de Tourisme du Pays des "Visite de Dijon en chansons"Dijon 21000Du 20/08/2022 au 21/08/2022Spectacle de chanson française compositions personnelles de RENATA sur le thĂšme de la ville de Dijon. Dix chansons pour Dijon, c’est le cadeau que Renata, auteure-compositrice-interprĂšte, fait Ă  sa ville d’adoption. Le tram, le lac, le Jacquemart, le Suzon
 Une jolie façon de visiter Dijon, en chansons ! Renata, au chant et au rĂ©cit, est accompagnĂ©e par Francis Harbulot au piano. DurĂ©e 1h. Dans le cadre de NOTREĂ©téàDIJON et avec le soutien de la ville de Dijon. RĂ©s. EntrĂ©e Libre participation. RĂ©servations des Raconteurs - Va-nus-pieds RandonnĂ©e et balade, Balades, Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Plante - FleurHARDINVAST 50690Le 19/08/2022Parcours pieds nus. Re dĂ©couvrez des sensations plantaires !! Le Va Nus-Pieds est conçu pour rechercher de bonnes sensations, dans l'axe de la rĂ©flexologie plantaire. A l'Étang des Raconteurs, point de gravillons qui piquent ! Reconnectez-vous Ă  la terre
 Eveil des Sens. Stimulez vos autres sens !! Odorat, vue, ouĂŻe et aussi mĂ©moire olfactive, Ă©quilibre, kinesthĂ©sie repĂ©rer son corps dans l'espace, sens de l'observation ; le Va Nus-Pieds incite Ă  se reconnecter avec son environnement par l'intermĂ©diaire du corps et donc de se reconnecter Ă  son propre corps. Science Ludique. Le Va Nus-Pieds apporte aussi des Ă©clairages ludo-scientifiques sur les sens mais pas que ! Accessible Ă  tout "Visite de Dijon en chansons" Musique, Chorale - Chant, SpectacleDijon 21000Du 20/08/2022 au 21/08/2022Spectacle de chanson française compositions personnelles de RENATA sur le thĂšme de la ville de Dijon. Dix chansons pour Dijon, c’est le cadeau que Renata, auteure-compositrice-interprĂšte, fait Ă  sa ville d’adoption. Le tram, le lac, le Jacquemart, le Suzon
 Une jolie façon de visiter Dijon, en chansons ! Renata, au chant et au rĂ©cit, est accompagnĂ©e par Francis Harbulot au piano. DurĂ©e 1h. Dans le cadre de NOTREĂ©téàDIJON et avec le soutien de la ville de Dijon. RĂ©s. EntrĂ©e Libre participation. RĂ©servations d'Ă©tĂ© symphoniqueBussy-le-Grand 21150Du /00/1e16 au //099Orchestre Dijon Bourgogne - Soprano Sarah Aristidou - Direction musicale Christoph Koncz / Mozart Symphonie n°35 en rĂ© majeur, K. 385 Haffner » & airs d'opĂ©ras et de concerts -Beethoven Symphonie n°2 en rĂ© majeur, op. 36. Solennelle et majestueuse, s’amusant des contrastes entre Ă©lĂ©gance tranquille et vive agitation, la symphonie n°35 porte le nom du bourgmestre Sigmund Haffner qui en passa commande Ă  Mozart Ă  l’occasion de son anoblissement en 1782. L’énergie qu’elle porte d’un bout Ă  l’autre de ses quatre mouvements laisse Ă  peine le temps au public de s’installer dans une Ă©coute qu’il est dĂ©jĂ  emportĂ© ailleurs. Majestueuse et fougueuse, la 2Ăšme symphonie de Beethoven l’est aussi, nous emportant dans un flot Ă©tourdissant de notes. On se laisse charmer par des mĂ©lodies semblant flotter au-dessus de l’orchestre, mais ce dernier, impĂ©tueux, explose et nous entraĂźne irrĂ©sistiblement Ă  sa suite dans un rythme effrĂ©nĂ© et bouillonnant. Majestueux, enfin, sera le cadre de ces concerts le chĂąteau du tumultueux comte Roger de Bussy-Rabutin, courtisan en disgrĂące du roi Louis XIV et qui fĂ»t exilĂ© en Bourgogne pour avoir dĂ©voilĂ© les galanteries des grands de son temps.[...]Visite GuidĂ©e "Le Chantier de restauration de La Colline" Culte et religionRonchamp 70250Du 18/08/2022 au 31/08/2022Dans le cadre des actions de mĂ©diation mises en place autour du chantier de restauration de la chapelle Notre-Dame du Haut Ă  Ronchamp, la Porterie propose des visites guidĂ©es des travaux de la chapelle. Cette visite guidĂ©e est une occasion inĂ©dite de redĂ©couvrir la chapelle et les enjeux de sa conservation. Rendez-vous Ă  15h sur la Colline Notre-Dame du Haut. Cette visite guidĂ©e thĂ©matique est incluse dans le droit d'entrĂ©e, privilĂ©giez les bout du conte.. Lecture - Conte - PoĂ©sieChef-Boutonne 79110Du 19/07/2022 au 20/08/2022Exposition Au bout du conte Du 19 juillet au 20 aoĂ»t Ă  la mĂ©diathĂšque de Chef-Boutonne Il s'agit de redĂ©couvrir ou relire 13 contes, classiques ou plus exotiques parmi des centaines recensĂ©s, et de se poser la question "qu'y a-t-il au bout du conte ?" Que nous disent les contes sur l'enfance, sur les relations parents-enfants, sur l'amour, sur le devenir adulte des enfants c'est d'avantage grandir, sur la justice, la destinĂ©e, le bien et le mal, la mort mĂȘme ? Et tout simplement, pourquoi lire encore et toujours ces histoires qui semblent se rĂ©pĂ©ter inlassablement ? "Au bout du conte" est une exposition prĂȘtĂ©e par la MDDS MĂ©diathĂšque DĂ©partemental des Deux-SĂšvresSortie nature CPIE rudiments et enseignements de mĂšre nature-Irati Cize Nature - EnvironnementSaint-Jean-le-Vieux 64220Le 25/08/2022Avec StĂ©phane PITOU, accompagnateur montagne La Vanille des PyrĂ©nĂ©es et Jean MABIRE de Contact Nature. Cette sortie initiatique sur deux jours se veut ĂȘtre une redĂ©couverte de la vie en nature ». De façon trĂšs simple et pĂ©dagogique, nous aurons l’occasion, petits et grands, de nous familiariser avec quelques rudiments et enseignements trĂšs simples qui nous permettront de parer un imprĂ©vu en milieu naturel. L'occasion aussi de rĂ©apprivoiser quelques techniques rĂ©aliser un abri, dĂ©marrer un feu, rĂ©cupĂ©rer et aseptiser de l’eau, s’alimenter dans la nature... dont le monde moderne nous a Ă©loignĂ© depuis trop longtemps ! Ces deux jours s’adressent aux enfants Ă  partir de 8 ans accompagnĂ©s d’un ou deux parents. Co voiturage en vĂ©hicules personnels jusqu'au chalet Pedro Ă  IratiAu bout du conte.. FĂȘte, Manifestation culturelle, ExpositionChef-Boutonne 79110Du 19/07/2022 au 20/08/2022Exposition Au bout du conte Du 19 juillet au 20 aoĂ»t Ă  la mĂ©diathĂšque de Chef-Boutonne Il s'agit de redĂ©couvrir ou relire 13 contes, classiques ou plus exotiques parmi des centaines recensĂ©s, et de se poser la question "qu'y a-t-il au bout du conte ?" Que nous disent les contes sur l'enfance, sur les relations parents-enfants, sur l'amour, sur le devenir adulte des enfants c'est d'avantage grandir, sur la justice, la destinĂ©e, le bien et le mal, la mort mĂȘme ? Et tout simplement, pourquoi lire encore et toujours ces histoires qui semblent se rĂ©pĂ©ter inlassablement ? "Au bout du conte" est une exposition prĂȘtĂ©e par la MDDS MĂ©diathĂšque DĂ©partemental des Deux-SĂšvresÉtang des Raconteurs - Va-nus-pieds Science et technique, Nature - EnvironnementHardinvast 50690Le 21/08/2022Parcours pieds nus. Re dĂ©couvrez des sensations plantaires !! Le Va Nus-Pieds est conçu pour rechercher de bonnes sensations, dans l'axe de la rĂ©flexologie plantaire. A l'Étang des Raconteurs, point de gravillons qui piquent ! Reconnectez-vous Ă  la terre
 Eveil des Sens. Stimulez vos autres sens !! Odorat, vue, ouĂŻe et aussi mĂ©moire olfactive, Ă©quilibre, kinesthĂ©sie repĂ©rer son corps dans l'espace, sens de l'observation ; le Va Nus-Pieds incite Ă  se reconnecter avec son environnement par l'intermĂ©diaire du corps et donc de se reconnecter Ă  son propre corps. Science Ludique. Le Va Nus-Pieds apporte aussi des Ă©clairages ludo-scientifiques sur les sens mais pas que ! Accessible Ă  tout Nuits du Fruehmess Vin - Oenologie, Repas - DĂ©gustationItterswiller 67140Du 19/08/2022 au 20/08/2022En 2021, la commune d’Itterswiller et ses associations ont relevĂ© le dĂ©fi de la coorganisassion d’un Ă©vĂ©nement portĂ© par la CommunautĂ© de Communes du Pays de Barr Clair de Rue. Cette manifestation a Ă©tĂ© un franc succĂšs pour les associations, tant sur les aspects sociaux que financiers. MarquĂ©e par ce bilan positif, la flamme du tissu associatif a Ă©tĂ© ravivĂ©e. Les Nuits du Fruehmess, le 19 et 20 aoĂ»t 2022 Ă  Itterswiller PortĂ©es par la nouvelle gĂ©nĂ©ration du syndicat viticole, ces deux soirĂ©es permettront de redĂ©couvrir les vins Itterswillerois dans une ambiance musicale et festive. Au programme ‱ le vendredi 19 aoĂ»t dĂšs 18h Set DJ de DJ MTAG Ă  20h ‱ le samedi 20 aoĂ»t dĂšs 17h Musiques rock et folk par le groupe strasbourgeois Yergachef Ă  19h30 groupe qui a eu l'occasion de jouer au Stade de France dans le cadre du Battle 4 Set DJ pour la deuxiĂšme partie de soirĂ©e ‱ Restauration et buvette les deux soirs tartes flambĂ©es proposĂ©es par le Restaurant Domaine du Vieux Pressoir, planchettes et vins ItterswilleroisSortie nature CPIE rudiments et enseignements de mĂšre nature-Irati Cize FĂȘte, Nature - Environnement, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementSaint-Jean-le-Vieux 64220Le 25/08/2022Avec StĂ©phane PITOU, accompagnateur montagne La Vanille des PyrĂ©nĂ©es et Jean MABIRE de Contact Nature. Cette sortie initiatique sur deux jours se veut ĂȘtre une redĂ©couverte de la vie en nature ». De façon trĂšs simple et pĂ©dagogique, nous aurons l’occasion, petits et grands, de nous familiariser avec quelques rudiments et enseignements trĂšs simples qui nous permettront de parer un imprĂ©vu en milieu naturel. L'occasion aussi de rĂ©apprivoiser quelques techniques rĂ©aliser un abri, dĂ©marrer un feu, rĂ©cupĂ©rer et aseptiser de l’eau, s’alimenter dans la nature... dont le monde moderne nous a Ă©loignĂ© depuis trop longtemps ! Ces deux jours s’adressent aux enfants Ă  partir de 8 ans accompagnĂ©s d’un ou deux parents. Co voiturage en vĂ©hicules personnels jusqu'au chalet Pedro Ă  IratiSortie nature CPIE rudiments et enseignements de mĂšre nature-Irati Cize Nature - EnvironnementSaint-Jean-le-Vieux 64220Le 26/08/2022Avec StĂ©phane PITOU, accompagnateur montagne La Vanille des PyrĂ©nĂ©es et Jean MABIRE de Contact Nature. Cette sortie initiatique sur deux jours se veut ĂȘtre une redĂ©couverte de la vie en nature ». De façon trĂšs simple et pĂ©dagogique, nous aurons l’occasion, petits et grands, de nous familiariser avec quelques rudiments et enseignements trĂšs simples qui nous permettront de parer un imprĂ©vu en milieu naturel. L'occasion aussi de rĂ©apprivoiser quelques techniques rĂ©aliser un abri, dĂ©marrer un feu, rĂ©cupĂ©rer et aseptiser de l’eau, s’alimenter dans la nature... dont le monde moderne nous a Ă©loignĂ© depuis trop longtemps ! Ces deux jours s’adressent aux enfants Ă  partir de 8 ans accompagnĂ©s d’un ou deux parents. Co voiturage en vĂ©hicules personnels jusqu'au chalet Pedro Ă  IratiÉtang des Raconteurs - Va-nus-pieds RandonnĂ©e et balade, Balades, Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Plante - FleurHARDINVAST 50690Le 21/08/2022Parcours pieds nus. Re dĂ©couvrez des sensations plantaires !! Le Va Nus-Pieds est conçu pour rechercher de bonnes sensations, dans l'axe de la rĂ©flexologie plantaire. A l'Étang des Raconteurs, point de gravillons qui piquent ! Reconnectez-vous Ă  la terre
 Eveil des Sens. Stimulez vos autres sens !! Odorat, vue, ouĂŻe et aussi mĂ©moire olfactive, Ă©quilibre, kinesthĂ©sie repĂ©rer son corps dans l'espace, sens de l'observation ; le Va Nus-Pieds incite Ă  se reconnecter avec son environnement par l'intermĂ©diaire du corps et donc de se reconnecter Ă  son propre corps. Science Ludique. Le Va Nus-Pieds apporte aussi des Ă©clairages ludo-scientifiques sur les sens mais pas que ! Accessible Ă  tout - Alexandra Kusen Manifestation culturelleKaysersberg Vignoble 68240Du 23/08/2022 au 29/08/2022Retrouvez cette passionnĂ©e de mode et soucieuse de la protection de l’environnement, Alexandra Kusen a rĂ©ussi Ă  allier ces deux thĂ©matiques afin de crĂ©er une mode alternative, plus responsable, accessible aux hommes et aux femmes. SituĂ©e au cƓur de l'Alsace, Mode au naturel est une entreprise engagĂ©e pour une mode responsable et Ă©thique. A travers Mode au naturel, nous voulons vous proposer une mode alternative, plus responsable, respectueuse de l'environnement et de l'humain. Nous sĂ©lectionnons des vĂȘtements en matiĂšres naturelles ou recyclĂ©es, bio, Ă©thiques, durables, intemporels, originaux et pĂ©tillants de couleurs ! Nous prenons soin de choisir des marques partageant nos valeurs et engagĂ©es dans le respect de l'environnement et de l'humain. Nous distribuons nos vĂȘtements bio en expos ventes et boutiques en plein air CinĂ©ma, Spectacle comiqueAlençon 61000Du 03/08/2022 au 18/08/2022Du mercredi 03 aoĂ»t 2022 au jeudi 18 aoĂ»t 2022 Dans le cadre d’Alençon Plage, la Ville d’Alençon va organiser en aoĂ»t cinq sĂ©ances gratuites de cinĂ©ma en plein air. L’occasion de redĂ©couvrir des films dans le cadre bucolique du parc des Promenades. Mercredi 3 aoĂ»t LES CROODS 2 UNE NOUVELLE ÈRE Film d’animation amĂ©ricain de Joel Crawford 2020. Jeudi 4 aoĂ»t CRUELLA ComĂ©die dramatique amĂ©ricaine de Craig Gillespie 2021, avec Emma Stone
 Mercredi 10 aoĂ»t 1917 Film de guerre anglo-amĂ©ricain de Sam Mendes 2019, avec Georges Mackage, Dean-Charles Chapman
 Tous publics avec avertissement Certaines scĂšnes de guerre peuvent ĂȘtre de nature Ă  choquer le public Mercredi 17 aoĂ»t LES VIEUX FOURNEAUX ComĂ©die française de Christophe Duthuron 2018, avec Pierre Richard, Eddy Mitchell, Roland Giraud
 Jeudi 18 aoĂ»t LE DISCOURS ComĂ©die française de Laurent Tirard 2021 avec Benjamin Lavernhe, Sara Giraudeau, François Morel
 Au parc des Promenades DĂ©but de sĂ©ance Ă  la tombĂ©e de la nuit En cas de mauvais temps la sĂ©ance sera annulĂ©eSortie nature CPIE rudiments et enseignements de mĂšre nature-Irati Cize FĂȘte, Nature - Environnement, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementSaint-Jean-le-Vieux 64220Le 26/08/2022Avec StĂ©phane PITOU, accompagnateur montagne La Vanille des PyrĂ©nĂ©es et Jean MABIRE de Contact Nature. Cette sortie initiatique sur deux jours se veut ĂȘtre une redĂ©couverte de la vie en nature ». De façon trĂšs simple et pĂ©dagogique, nous aurons l’occasion, petits et grands, de nous familiariser avec quelques rudiments et enseignements trĂšs simples qui nous permettront de parer un imprĂ©vu en milieu naturel. L'occasion aussi de rĂ©apprivoiser quelques techniques rĂ©aliser un abri, dĂ©marrer un feu, rĂ©cupĂ©rer et aseptiser de l’eau, s’alimenter dans la nature... dont le monde moderne nous a Ă©loignĂ© depuis trop longtemps ! Ces deux jours s’adressent aux enfants Ă  partir de 8 ans accompagnĂ©s d’un ou deux parents. Co voiturage en vĂ©hicules personnels jusqu'au chalet Pedro Ă  IratiLe Sundgau insolite Visites et circuitsFerrette 68480Du 19/08/2022 au 26/08/2022Visite guidĂ©e effectuĂ©e par un moniteur du verger Ă  Bendorf avec 138 arbres de diffĂ©rentes espĂšces. PrĂ©sentation de diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de fruits, dĂ©gustation de fruits mĂ»rs Ă  la pĂ©riode de la visite. Visite du parc Ă  autruches et autruchons Ă  Sondersdorf. DĂ©gustation de jus de pommes de la ferme du Hornihof, Ă©levage de lamas 300 et de chiens de garde d’Asie centrale. A noter la ferme du Hornihof Ă  Kiffis, derniĂšre Ă©tape de la visite, est situĂ©e sur les hauteurs du village et uniquement accessible via un chemin forestier. Evitez cette visite si votre voiture est trop basse ou peu performante. Étang des Raconteurs - Va-nus-pieds Science et technique, Nature - EnvironnementHardinvast 50690Le 22/08/2022Parcours pieds nus. Re dĂ©couvrez des sensations plantaires !! Le Va Nus-Pieds est conçu pour rechercher de bonnes sensations, dans l'axe de la rĂ©flexologie plantaire. A l'Étang des Raconteurs, point de gravillons qui piquent ! Reconnectez-vous Ă  la terre
 Eveil des Sens. Stimulez vos autres sens !! Odorat, vue, ouĂŻe et aussi mĂ©moire olfactive, Ă©quilibre, kinesthĂ©sie repĂ©rer son corps dans l'espace, sens de l'observation ; le Va Nus-Pieds incite Ă  se reconnecter avec son environnement par l'intermĂ©diaire du corps et donc de se reconnecter Ă  son propre corps. Science Ludique. Le Va Nus-Pieds apporte aussi des Ă©clairages ludo-scientifiques sur les sens mais pas que ! Accessible Ă  tout locale, feu d'artifice et balades fluviales Ă  Cubzac Les Ponts Brocante - Vide-grenier, Feu d'artifice, PĂ©tanque, Repas - DĂ©gustationCubzac-les-Ponts 33240Du 26/08/2022 au 28/08/2022Venez vous divertir lors de cette fĂȘte foraine qui se dĂ©roule durant les 3 jours au bord de la Dordogne. Vendredi 26 - pĂ©tanque Ă  19h30 - balade gourmande sur le Marco Polo Ă  18h retour Ă  23h 35€/pers, 15€/enf. RĂ©s ou Samedi 27 et dimanche 28 de 10h Ă  18h - exposition La yole de Jean-Pierre Micheau Samedi 27 - 10h Ă  18h porte ouverte au CafĂ© de Paris - 9h Ă  12h pĂ©tanque - 14h et 15h promenade sur la Dordogne Ă  bord du Marco Polo adulte 10€, -12 ans 6€. RĂ©s sur place ou office de tourisme au ou - 13h30 Ă  19h pĂ©tanque - 19h marchĂ© gourmand avec animation musicale Dimanche 28 - 9h Ă  17h vide grenier - 9h Ă  13h promenade Ă  poney. -11h30 ; apĂ©ritif - 10h Ă  12h et 14h30 Ă  19h promenade sur la Dordogne - 21h dĂ©part du bateau pour le feu d'artifice sur l'eau 25€/A et -22h30 feu d'artificeRandonnĂ©e urbaine La Presqu'Ăźle d'une rive Ă  l'autre RandonnĂ©e et baladeCaen 14000Du 27/07/2022 au 19/08/2022À travers une randonnĂ©e d'une dizaine de kilomĂštres, parcourrons la presqu’üle de Caen d’une rive Ă  l’autre, Ă  la redĂ©couverte de ses paysages urbains, industriels et naturels. Aujourd'hui au cƓur de la transformation urbaine de l’agglomĂ©ration caennaise, la presqu'Ăźle de Caen n'en reste pas moins un espace en friche qui regorge de traces de son passĂ© industrialo-portuaire. En l'arpentant d'une rive Ă  l'autre, longeons d’Orne et le canal, observons l'architecture contemporaine, dĂ©couvrons le projet urbain en construction, traversons des endroits qui bientĂŽt n'existeront plus. Au rythme de la marche, cette exploration nous invite Ă  regarder diffĂ©remment le territoire et Ă  partager ensemble nos connaissances sur les espaces parcourus. Tout public, enfants accompagnĂ©s Ă  partir de 10 ans. Niveau Facile. Rendez-vous proposĂ© en partenariat avec la SociĂ©tĂ© Publique Locale d'AmĂ©nagement de Caen Presqu'Ăźle. Informations pratiques Inscription obligatoire sur Hello Asso Inscription pour le mercredi 27 pour le vendredi 19 aoĂ»t. Sous rĂ©serve de conditions mĂ©tĂ©o favorables. PrĂ©voir chaussures et tenue adaptĂ©es, crĂšme solaire, gourdes d'eau et encas si nĂ©cessaire.[...]FĂȘte locale, feu d'artifice et balades fluviales Ă  Cubzac Les Ponts FĂȘte, Patrimoine - Culture, Feu d'artifice, Pour enfants, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleCubzac-les-Ponts 33240Du 26/08/2022 au 28/08/2022Venez vous divertir lors de cette fĂȘte foraine qui se dĂ©roule durant les 3 jours au bord de la Dordogne. Vendredi 26 - pĂ©tanque Ă  19h30 - balade gourmande sur le Marco Polo Ă  18h retour Ă  23h 35€/pers, 15€/enf. RĂ©s ou Samedi 27 et dimanche 28 de 10h Ă  18h - exposition La yole de Jean-Pierre Micheau Samedi 27 - 10h Ă  18h porte ouverte au CafĂ© de Paris - 9h Ă  12h pĂ©tanque - 14h et 15h promenade sur la Dordogne Ă  bord du Marco Polo adulte 10€, -12 ans 6€. RĂ©s sur place ou office de tourisme au ou - 13h30 Ă  19h pĂ©tanque - 19h marchĂ© gourmand avec animation musicale Dimanche 28 - 9h Ă  17h vide grenier - 9h Ă  13h promenade Ă  poney. -11h30 ; apĂ©ritif - 10h Ă  12h et 14h30 Ă  19h promenade sur la Dordogne - 21h dĂ©part du bateau pour le feu d'artifice sur l'eau 25€/A et -22h30 feu d'artificeÉtang des Raconteurs - Va-nus-pieds RandonnĂ©e et balade, Balades, Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Plante - FleurHARDINVAST 50690Le 22/08/2022Parcours pieds nus. Re dĂ©couvrez des sensations plantaires !! Le Va Nus-Pieds est conçu pour rechercher de bonnes sensations, dans l'axe de la rĂ©flexologie plantaire. A l'Étang des Raconteurs, point de gravillons qui piquent ! Reconnectez-vous Ă  la terre
 Eveil des Sens. Stimulez vos autres sens !! Odorat, vue, ouĂŻe et aussi mĂ©moire olfactive, Ă©quilibre, kinesthĂ©sie repĂ©rer son corps dans l'espace, sens de l'observation ; le Va Nus-Pieds incite Ă  se reconnecter avec son environnement par l'intermĂ©diaire du corps et donc de se reconnecter Ă  son propre corps. Science Ludique. Le Va Nus-Pieds apporte aussi des Ă©clairages ludo-scientifiques sur les sens mais pas que ! Accessible Ă  tout VERRIERS AU MUSEE DU VERRE D'ARGONNE Exposition, ArtisanatLes Islettes 55120Du 17/07/2022 au 21/08/2022Venez dĂ©couvrir les animations de diffĂ©rents verriers, artistes et artisans d'art contemporains issus d'horizon trĂšs diffĂ©rents tout au long des mois de juillet et aoĂ»t pour un dialogue entre Ɠuvres d'hier et d'aujourd'hui. Lors de chaque dĂ©monstration, une technique diffĂ©rente est utilisĂ©e soufflage Ă  l'ancienne, verre filĂ© au chalumeau, re-crĂ©ation de verres archĂ©ologiques, ... Dimanche 24 juillet Eddie LĂ©gus sculpte les tiges de verre au chalumeau pour donner naissance Ă  des bijoux. Dimanche 31 juillet Michel et Claude Hugard prĂ©senteront la technique du soufflage Ă  la canne. Dimanche 7 aoĂ»t Chantal Guery travaille le verre au chalumeau mariĂ© Ă  d'autres matĂ©riaux. Dimanche 14 et lundi 15 aoĂ»t Angeline Dissoubray travaille le verre grĂące Ă  la technique du soufflage Ă  la canne. Dimanche 21 aoĂ»t Younoussa TraorĂ© prĂ©sentera la technique du soufflage Ă  la canne suivant l'inspiration de ses traditions Dogon.

7 Le corps est sans pourquoi. Le corps est sans parce que. suivi de: "Ă  l'Ă©cart du noguchisme" 8. "Sans connaissance, sans but, sans technique"? 9. Accepter sa solitude (Ă©loge de l'autonomie de soi et de l'autre: "se nommer soi-mĂȘme") 10. RĂ©sumĂ© concis de ma critique de l'approche du "mouvement rĂ©gĂ©nĂ©rateur" 11. Le noguchisme
Photo d’illustration / Depositphotos Voici, selon la science, la femme avec le corps le plus parfait du monde! Elle s’appelle Kelly Brook. Elle est modĂšle, elle est actrice, elle est belle, et elle va Ă  l’encontre de tous les soi-disant critĂšres de beautĂ© que nous infligent les magazines et le monde du mannequinat et de la mode. Apparemment, c’est la femme la plus belle du monde
 Ce n’est pas juste un pur constat subjectif ou un simple avis personnel c’est la science qui le dit. Et le mieux dans tout ça, c’est que sans silicone, sans retouche, sans collagĂšne et autres extensions de cheveux, son charme est tout ce qu’il y a de plus naturel ! Une rĂ©cente Ă©tude de l’UniversitĂ© du Texas a en effet Ă©lu Kelly comme la femme ayant le corps parfait ». Nous, on ne croit pas qu’il existe vraiment un corps parfait » tant chacun est diffĂ©rent Ă  sa maniĂšre, et peut avoir un charme qui lui est propre. Et il est probable que les chercheurs de l’UniversitĂ© du Texas n’y croient pas non plus. En revanche, ils ont analysĂ© diffĂ©rentes caractĂ©ristiques du corps, et les proportions qui attirent le plus les hommes Ă  travers le monde, toutes cultures et origines confondues. En Ă©tudiant les caractĂ©ristiques physiques qui Ă©taient jugĂ©es comme Ă©tant sexuellement attirantes par les hommes, ils se sont aperçus que si certaines choses pouvaient radicalement changer d’une culture Ă  l’autre, d’autres points Ă©taient en revanche assez universels. Voici la femme avec le corps le plus parfait du monde Ils ont donc regroupĂ© toutes ces donnĂ©es, afin d’en faire une synthĂšse et de trouver les mensurations idĂ©ale » selon les caractĂ©ristiques jugĂ©es naturellement et instinctivement attirantes. Et ils ont dĂ©couvert que la femme qui, Ă  leur connaissance, s’en rapprochait le plus, Ă©tait
 Kelly Brook! Si c’est peut-ĂȘtre un abus de langage de dire que Kelly a le corps parfait » puisque, par essence, l’idĂ©e d’un seul type, unique, de beautĂ© qui serait idĂ©ale » est absurde, on peut en revanche affirmer que ses courbes gĂ©nĂ©reuses attirent le plus grand nombre d’hommes, si l’on en croit les chiffres ! Pour vous donner une idĂ©e de la chose, les chercheurs se sont penchĂ©s sur diffĂ©rents caractĂšres physiques et leurs proportions, notamment la forme du visage, le nez, les cheveux, les jambes, les hanches, la poitrine
 Mais plutĂŽt que de parler de chiffres et de statistiques, nous vous laissons juger de ces quelques photos
 On est loin de l’image du corps idĂ©al » que tentent de nous renvoyer certains mĂ©dias ! Ce type de beautĂ© semble beaucoup plus naturel, plus rĂ©el et atteignable, et pour cause Kelly n’a jamais voulu toucher Ă  son corps et elle a toujours refusĂ© de le faire
 Et quand on la voit, on se dit qu’elle a bien raison ! Les femmes dans les annĂ©es 1950 Ă©taient tellement plus sexy que la plupart des mannequin aujourd’hui », explique t’elle. Moi, c’est Ă  cela que je rĂȘve de ressembler. Je me suis toujours dit que ma maman m’avait donnĂ© ce visage, ce corps, et je lui en suis reconnaissante. Je ne voudrais en rien essayer de transformer ce qu’elle m’a donnĂ©. »
Article La Kundalini, la force du Serpent dans le magazine Vivre sa Nature (Au Nom du Corps) créé par Caroline Gauthier, dĂ©cembre 2020, page 22, – Interview FUN Radio en 2020 sur mon E.M.I et les transformations ultĂ©rieures, Du grec baptisma, qui signifie l’acte d’ĂȘtre plongĂ© ou immergĂ©. Le baptĂȘme est d’abord liĂ© au besoin naturel de se laver ; les animaux — mĂȘme les oiseaux — le pratiquent. Dans les religions, il a toujours Ă©tĂ© un rite de purification ou d’ablution. Avec le baptĂȘme de Jean-Baptiste, cette pratique revĂȘt une signification plus morale que rituelle Les Juifs se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en confessant leurs pĂ©chĂ©s » Mt 3, 6. Pour ĂȘtre totalement efficace, le baptĂȘme doit ĂȘtre une Ɠuvre divine, celle du Christ et de l’Esprit Saint v. 11. JĂ©sus, en effet, le vĂ©ritable Agneau de Dieu, est venu accomplir la volontĂ© du PĂšre en prenant sur lui les pĂ©chĂ©s du monde Jn 1, 29. Ainsi chargĂ©, il s’est laissĂ© immerger dans l’abĂźme du mal et de la souffrance ; Ă  propos de cette immersion, il confie Ă  ses disciples Je dois ĂȘtre baptisĂ© d’un baptĂȘme, et quelle n’est pas mon angoisse jusqu’à ce qu’il soit consommĂ© ! » Lc 12, 50. Par sa mort rĂ©demptrice, JĂ©sus descend jusqu’aux enfers, mais pour ramener Ă  la surface des eaux et jusqu’au rivage de l’éternitĂ© tous ceux qui accepteront d’ĂȘtre sauvĂ©s. S’il donne sa vie, c’est pour la reprendre, afin que la mort soit absorbĂ©e dans la victoire et que tous ses amis reçoivent la vie en plĂ©nitude cf. Jn 10, 17. 10 ; 1 Co 15, 54. Pour avoir part Ă  la vie du Christ ressuscitĂ©, il faut que les croyants entrent, par le baptĂȘme, dans le mystĂšre pascal Nous avons donc Ă©tĂ© ensevelis avec lui par le baptĂȘme dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscitĂ© des morts par la Gloire du PĂšre, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » Rm 6, 4. Toutes les petites morts ou Ă©preuves quotidiennes, qui prĂ©parent notre mort, doivent ĂȘtre unies au sacrifice du Christ pour devenir rĂ©demptrices ainsi sommes-nous plongĂ©s dans sa mort. DĂ©jĂ  cependant, sa vie nous anime baptisĂ©s au nom du PĂšre et du Fils et du Saint Esprit Mt 28, 19, nous sommes plongĂ©s » dans la vie trinitaire, abreuvĂ©s de l’Esprit Saint 1 Co 12, 13, en attendant d’ĂȘtre immergĂ©s dans la Gloire. Le sacrement du baptĂȘme fait de nous des re-nĂ©s » Ă  la vie divine ; pour ceux qui peuvent le comprendre et l’accepter, il est de nĂ©cessitĂ© de salut Jn 3, 5 ; Mc 16, 16 ; pour les autres, la rectitude de vie et le don de soi, et aussi l’offrande de la vie au moment de la mort — ou, pour les enfants morts sans baptĂȘme, le fait de mourir d’une mort semblable Ă  celle du Christ » cf. Rm 6, 5 — constituent des titres Ă  une quelconque supplĂ©ance, car, selon l’adage thĂ©ologique, Dieu n’est pas liĂ© aux sacrements. Normalement donc, le baptĂȘme est nĂ©cessaire au salut ; il est la porte des autres sacrements », c’est-Ă -dire la condition on ne peut ĂȘtre confirmĂ© ou communier si l’on n’est pas baptisĂ© ; pour se nourrir ou pour atteindre une stature d’adulte, il faut ĂȘtre nĂ©. Le baptĂȘme rĂ©gĂ©nĂšre en donnant le germe de la vie divine ; il faut ensuite laisser croĂźtre ce germe par la pratique de la vie chrĂ©tienne, spĂ©cialement par l’exercice de la vie liturgique et sacramentelle. Le caractĂšre » reçu au baptĂȘme a pour fonction, selon saint Thomas, de nous habiliter au culte. NĂ© de la liturgie baptismale, le chrĂ©tien qui ne veut pas devenir un avorton de la vie divine trouve sa joie et sa force dans les cĂ©lĂ©brations liturgiques. Tout homme peut baptiser son semblable en cas de grave nĂ©cessitĂ© voir Ondoiement ; il n’est mĂȘme pas requis que lui-mĂȘme soit baptisĂ© il suffit qu’il veuille faire ce que fait l’Église. En versant de l’eau sur le front ou sur une autre partie du corps de la personne qui demande le baptĂȘme, celui qui baptise doit dire Je te baptise au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit ». En soi, le baptĂȘme par immersion est le plus significatif, le plus originel aussi ; mais pour des raisons pratiques, le rite de l’aspersion est le plus frĂ©quent, celui qui convient le mieux pour les petits enfants. Pour les rites complĂ©mentaires du baptĂȘme, voir Ephpheta, Exorcisme, Huile, Imposition. Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits rĂ©servĂ©s

EtrebaptisĂ© au nom du Saint-Esprit, souligne le fait qu’une relation s’établit par et avec l’Esprit Saint, qui vient demeurer en nous, selon Galates 4.6 . Par le Saint-Esprit nous vivons dĂ©sormais en communion avec le PĂšre et avec le Fils. IL va produire en nous son fruit, la nature du PĂšre et du Fils, et manifester dans nos vies sa puissance. Galates 5.16/24 –

Comment vivre son corps sans perdre son Ăąme - 2012-07-22 Description JĂ©sus a Ă©tĂ© le plus grand modĂšle de soumission Ă  Dieu prĂŽnĂ©e par Mahomet dans l’Islam – ConnaĂźtre Dieu et sa volontĂ© est une nĂ©cessitĂ© – Toute la vie humaine est mise au service du corps – JĂ©sus ne vivait pas pour le corps – Les situations de sa vie qui ont montrĂ© cela – Tout en lui Ă©tait tournĂ© vers un mystĂšre – Le but de la vie n’est pas de vivre pour le corps mais de monter les Ă©tages de notre ĂȘtre – Habituer le corps Ă  entrer en contact avec l’invisible – Le langage de Dieu quand il parle Ă  travers un rĂšgne – Les Ă©tapes de la vie sont des mondes spirituels Ă  traverser – Qui sont notre PĂšre et notre MĂšre – La roue de la fortune dans le tarot – Comment se fixer et fixer les choses pour atteindre la stabilitĂ© et la vie avec l’ñme – La roue cachĂ©e du sphinx dans cette carte du tarot est liĂ©e au nom de Dieu – Venez vivre auprĂšs de la Source de Dieu – Ne plus Ă©vacuer la vie de l’ñme. ConfĂ©rences vidĂ©os MĂ©ditations essĂ©niennes Direct & DerniĂšre confĂ©rence Menu Mots clĂ©s Documents apparentĂ©s Produits similaires ConfĂ©rences rĂ©centes 1 2 3 4 
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AoĂ»t 2019. La philosophe Sylviane Agacinski publie L'Homme dĂ©sincarnĂ© Tracts Gallimard, 3,90€, un texte engagĂ© sur la relation que l’homme entretient avec son corps, dans lequel elle dĂ©nonce l’aliĂ©nation de ce dernier par des pratiques irrĂ©flĂ©chies et lourdes de consĂ©quences pour notre dĂ©mocratie... La PMA procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e dĂ©signe les pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insĂ©mination artificielle ainsi que toutes les techniques permettant la procrĂ©ation en dehors du processus naturel. Si elle devait ĂȘtre ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules, Sylviane Agacinski dĂ©plore que tout serait dĂ©sormais justifiĂ© au nom des intĂ©rĂȘts individuels et des demandes sociĂ©tales ». AprĂšs le rĂȘve de l’enfant sur commande », quelle loi de la nature outrepassera-t-on ? La philosophe rappelle que la libertĂ© ne consiste pas Ă  lĂ©gitimer les dĂ©sirs de tout un chacun mais Ă  vivre dans le respect des lois dĂ©mocratiquement acceptĂ©es. Elle cite Ă  ce propos Montesquieu Dans un pays oĂč il y a des lois, la libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire ce que les lois permettent ». Depuis 1994, la France a autorisĂ© la PMA par don de gamĂštes anonyme pour les couples homme-femme infertiles ou risquant de transmettre une maladie Ă  l’enfant. Par ailleurs, la loi du 13 mai 2017 a ouvert aux couples de mĂȘme sexe note le mariage et l’adoption tout en leur interdisant le recours Ă  la PMA. Cette restriction a donnĂ© lieu Ă  dĂ©bat et un rapport a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© Ă  l’AssemblĂ©e Nationale en janvier 2019 par la Mission d’information sur la rĂ©vision de la loi relative bioĂ©thique. Le rapport prĂ©conise rien moins que l'ouverture de la PMA Ă  toutes les femmes. On y lit que l’ouverture de l’accĂšs Ă  la PMA apparaĂźt comme une nouvelle Ă©tape sur le long chemin de l’émancipation des femmes par le renforcement de "l’autonomie des choix reproductifs" et sur celui de la reconnaissance de toutes les familles ». C'est bien ce qui trouble Sylviane Agacinski. Pour la philosophe, l’autonomie des choix reproductifs » revient Ă  dĂ©passer les limites de la procrĂ©ation ». Loin d'y voir un progrĂšs, elle y voit une dĂ©rive de l’ultralibĂ©ralisme, selon lequel tout est permis et tout se vend. À quoi rime l'infertilitĂ© d'un couple de femmes ? AgrĂ©gĂ©e de philosophie, Sylviane Agacinski a enseignĂ© au lycĂ©e Carnot Ă  Paris et Ă  l’École des Hautes-Études en Sciences Sociales EHESS. Elle a aussi participĂ© Ă  l’ouvrage collectif La Plus Belle Histoire des Femmes avec Françoise HĂ©ritier ; Michelle Perrot et Nicole Bacharan Seuil, 2011 et Ă©crit Femmes entre sexe et genre, 2010 Grand Prix Moron de l’AcadĂ©mie française ainsi que Le Tiers-corps, rĂ©flexions sur le don d’organes, 2018. En 2013, elle a agréé l'ouverture du mariage aux couples homosexuels tout en s’opposant dĂ©jĂ  au concept d’ homoparentĂ© ». Elle considĂšre comme indissociables les notions de parent » et de gĂ©niteur ». Les liens biologiques sont primordiaux. Un enfant a, selon elle, besoin de cet Ă©quilibre naturel qu’est la prĂ©sence ou du moins la connaissance des deux parents qui lui ont offert la vie. Quarante-sept dĂ©putĂ©s de la majoritĂ© prĂ©sidentielle dĂ©claraient dans une tribune publiĂ©e par LibĂ©ration le 29 mai 2018 L’extension de la PMA Ă  toutes les femmes n’enlĂšvera aucun droit Ă  personne ». Sylviane Agacinski voit dans cette affirmation une tromperie il y a bien une personne qui est privĂ©e d'un droit essentiel par l'extension de la PMA, c'est l'enfant Ă  naĂźtre. Il perd le droit de connaĂźtre l’identitĂ© de son donneur-gĂ©niteur dans le cas d'une PMA effectuĂ©e Ă  la demande d’un couple de femmes homosexuelles. Dans le cas d'une PMA effectuĂ©e Ă  la demande d’une femme seule implique, la filiation Ă©tant exclusivement maternelle prive aussi l'enfant de pĂšre et de famille paternelle. Cette privation de droit se ferait sous prĂ©texte de donner toute sa portĂ©e Ă  la volontĂ© des individus [sous-entendu des femmes] » comme l’a dĂ©clarĂ© Ă  l’AssemblĂ©e le rapporteur de la loi Jean-Louis Touraine dĂ©putĂ© LRM. L’intention fonderait donc la filiation. À l'origine de cette dĂ©rive juridique, Sylviane Agacinski Ă©voque un non-sens sur la notion d’infertilitĂ©, jusqu’alors seul critĂšre de recours Ă  la PMA. Car l’infertilitĂ© s’applique Ă  des couples potentiellement fertiles et donc composĂ©s d’un homme et d’une femme en Ăąge de procrĂ©er Parler de l’infertilitĂ© d’une personne seule, d’une femme ayant passĂ© l’ñge de la mĂ©nopause ou d’un couple de mĂȘme sexe est un pur non-sens. » L'une de ses principales craintes concernant l'Ă©largissement de la PMA est la marchandisation de l'enfant, d'oĂč l'emploi du terme productivisme » À la veille d’un dĂ©bat au Parlement, et alors que la bioĂ©thique » semble perdre tout repĂšre, il me semble important de considĂ©rer la dimension morale et sociale d’un productivisme inquiĂ©tant, Ă©tendu Ă  la vie elle-mĂȘme. » DĂ©passant le cadre de la PMA, la philosophe aborde le rapport de l'homme Ă  son corps et Ă  la vie. Elle cite Hannah Arendt dans The Human Condition 1958, qui Ă©voque l’effort des chercheurs de son temps pour fabriquer des ĂȘtres humains en Ă©prouvette » comme si l’homme cherchait Ă  Ă©changer sa vie, reçue de nulle part » contre un ouvrage de ses propres mains ». VoilĂ , c’est fait. Le corps humain est fabriquĂ©, dĂ©veloppĂ© en Ă©prouvette. Alors pourquoi ne pas en faire un bien qu’on peut vendre ou Ă©changer tant qu’on y est ? AprĂšs la PMA pour toutes, la lĂ©galisation de la GPA gestation pour autrui ? Sylviane Agacinski craint que l'extension de la PMA Ă  toutes les femmes entraĂźne Ă  terme la lĂ©galisation de la GPA gestation pour autrui, autrement dit du recours Ă  une mĂšre porteuse par des couples infertiles, y compris homosexuels, ce qu’elle considĂšre comme une plaisanterie de mauvais goĂ»t ». Cette nouvelle dĂ©rive s'inscrit dans la logique du si je veux un enfant, je dois pouvoir l’avoir ». Si la philosophe Ă©tablit un lien direct entre PMA et GPA, c’est parce que le rapport de janvier 2019 recommande de lĂ©gifĂ©rer pour assurer la reconnaissance de plein droit du statut juridique du parent d’intention tel qu’il est lĂ©galement Ă©tabli Ă  l’étranger » et ainsi satisfaire les couples qui se sont rendus Ă  l'Ă©tranger Espagne, Belgique pour avoir recours Ă  une mĂšre porteuse. La GPA soulĂšve qui plus est d'immenses problĂšmes pratiques en entraĂźnant un besoin croissant de ressources biologiques humaines comme les gamĂštes cellules sexuelles aussi bien mĂąles que femelles. En France, l’accĂšs Ă  ces ressources n’est permis par la loi qu'Ă  travers le don bĂ©nĂ©vole et gratuit. Malheureusement, cela risque de se rĂ©vĂ©ler trĂšs insuffisant. L’auteure fait le parallĂšle avec le don d’organes comme le rein qui connaĂźt une importante pĂ©nurie. Au point qu’on ne meurt plus d’une maladie grave mais d’un manque de greffon. Pour combler ce manque, les hĂŽpitaux vont ĂȘtre confrontĂ©s Ă  l'alternative de produire des greffons artificiels ou, Ă  dĂ©faut, les acheter aux populations dĂ©shĂ©ritĂ©es. Ainsi le corps humain risque-t-il de devenir une marchandise comme une autre. Et le marchĂ© de la chair une vĂ©ritable industrie. Mais si l'on s'en tient Ă  une approche humaniste et dĂ©mocratique, le corps n’est pas un bien Dans l’ouvrage de 1970, Our Bodies, Ourselves, des fĂ©ministes bostoniennes revendiquaient la libertĂ© de leur vie sexuelle, de leur intimitĂ© et de leur fĂ©conditĂ©. Elles disaient, elles aussi "Nos corps, nous-mĂȘmes." Cette formule a Ă©tĂ© malheureusement transposĂ©e dans un slogan ambigu "Mon corps m’appartient." Ce n’est pas la mĂȘme chose. » Ă©crit-elle. Sylviane Agacinski regrette cette confusion, entretenue par l’idĂ©ologie ultralibĂ©rale qui nous fait considĂ©rer notre corps comme un bien, une propriĂ©tĂ© que nous sommes libres d’aliĂ©ner. Elle rappelle qu’un ĂȘtre humain ne peut se vendre ni ĂȘtre vendu » et que sa personne n’est pas une propriĂ©tĂ© aliĂ©nable » Article 15 de la DĂ©claration des Droits et Devoirs de l’Homme et du Citoyen du 22 aoĂ»t 1795 ou DĂ©claration de l'An III. Or, la GPA est aux yeux de la philosophe une forme inĂ©dite de servitude et de rĂ©duction en esclavage » car elle revient Ă  s’approprier l’usage des organes d’une femme et le fruit de cet usage l’enfant et Ă  s’approprier la vie de la personne elle-mĂȘme pendant tout le temps de la grossesse. Elle constitue une sĂ©rieuse entorse au principe d’indisponibilitĂ© du corps humain » et implique l’exploitation des femmes Ă  un niveau international ». Sylviane Agacinski met en avant un autre paradoxe concernant la GPA Au moment oĂč, dans notre pays, on prĂ©tend s’attaquer sĂ©rieusement Ă  toutes les violences faites aux femmes », comment expliquer qu’on se montre si souvent complaisant Ă  l’égard de la pratique des "ventres Ă  louer" » ? Les contradictions du rapport sur la PMA relĂšvent d'aprĂšs elle d’une stratĂ©gie dĂ©libĂ©rĂ©e satisfaire Ă  terme le droit Ă  la GPA » revendiquĂ© par un militantisme gay trĂšs actif tout en restant politiquement prudent pour ne pas effrayer une opinion de plus en plus convaincue que la GPA n’est pas humainement tolĂ©rable. Aujourd’hui, notre corps est de moins en moins vulnĂ©rable aux maladies mais il est aussi de moins en moins vivant ! Le corps maternel n’est envisagĂ© que comme un outil remplaçable. Il devient mĂȘme facultatif dans le processus de faire des enfants », Faire » Ă©tant aujourd’hui employĂ© dans le sens de fabriquer » des enfants. Si l’enfantement peut ĂȘtre confiĂ© Ă  des machines, alors le ventre fĂ©minin n’est au fond qu’un incubateur. » Il ne s'agit pas de mots en l'air pour l'auteure. Depuis plus de vingt ans, les chercheurs tentent d’externaliser la gestation de l’embryon dans une sorte de machine nommĂ©e UtĂ©rus artificiel UA. C’est lĂ  le comble de la dĂ©mesure. Et l’utĂ©rus n’est dĂšs lors vu que comme un moyen de production. Cela revient Ă  dĂ©sincarner le processus de procrĂ©ation et entrer dans Le Meilleur des Mondes, une sociĂ©tĂ© cauchemardesque dĂ©peinte par le romancier Aldous Huxley. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2022-05-08 074954

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