🦍 Je Ne Supporte Pas Mon Mec Quand Il A Bu

Jene supporte aucun organe de presse en particulier et quand bien même Comparer les subventions accordés par l'état et un financement intégral (énorme d'ailleurs) payé par les impots est d'une malhonnêteté intellectuelle abyssale Forum / Amour, Couple Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum. J'ai decidé de m'inscrire car j'avais besoin de solution tout en gardant mon anonymat. J'évite d'en parler avec mes voilà, je suis une jeune étudiante de 22 ans qui est en couple avec un magnifique homme qui a 24 ans. On s'est mis ensemble y a une année et il me supporte vraiment pas mal. Etant étudiante, mes moyens sont très limités et lui veuille à ce que je mange bien et je m'habille bien. Il me fait de petits cadeaux par ci par là et quand j'en ai un peu marre de mon résidence étudiante. Je vais chez lui passer quelques jours tout en participant financiérement les courses et tout.Bref, si mon mec est très beau, très intelligent et en plus, m'aime et s'occupe bien de moi, alors c'est quoi le problème ?C'est simple, Je le connais depuis 6 ans maintenant et à l'époque, c'était un peu le mec populaire qui avait beaucoup de succès avec les filles. La première fois qu'on a parlé, c'était à l'anniversaire d'une amie. On a fait la fête et on a un peu bu, et à cette soirée là, il s'est tapé 2 de mes amies. Le trouvant assez beau à l'époque et ayant bu, je lui ai dis que je voulais le faire aussi. Et du coup, j'étais sa 3ème conquête à cette fameuse soirée. je ne regrette absolument pas ceci dit ! Mon ex était nul à chier au lit.Du coup, je connais très bien son passé de Jon Duan, je dirais pas que c'est un courreur de jupon. Loin de là, c'est plutôt les filles qui tombent comme des mouches sans qu'il ait à faire quoi que ce soit. Et lui, à l'époque, en profiter pas aujourd'hui, je vois clairement qu'il a changé en bien, il a énormement muri, parle très bien et est assez ambitieux et pragmatique comme personne. Il ne cesse de me montrer son amour mais j'arrive pas à lui faire confiance ou plutôt à être assez bien pour Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidéo. Tu te compliques trop la vie ! Estimes toi heureuse que ton mec s'occupe bien de toi. J'aime Les femmes sont compliquées, voilà un cas fille à tout ce qu'il faut et ..... non ça suffit pas encore. J'aime Bah tu es passée en 3eme ce soir là il avait déjà bien trempé sa nouille. Maintenant il est avec toi et tu doutes ? Je ne sais pas pourquoi... J'aime Vous ne trouvez pas votre réponse ? En réponse à alyxia_13649326 Bah tu es passée en 3eme ce soir là il avait déjà bien trempé sa nouille. Maintenant il est avec toi et tu doutes ? Je ne sais pas pourquoi... C est exactement ça... J'aime En réponse à mathildeperi Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum. J'ai decidé de m'inscrire car j'avais besoin de solution tout en gardant mon anonymat. J'évite d'en parler avec mes voilà, je suis une jeune étudiante de 22 ans qui est en couple avec un magnifique homme qui a 24 ans. On s'est mis ensemble y a une année et il me supporte vraiment pas mal. Etant étudiante, mes moyens sont très limités et lui veuille à ce que je mange bien et je m'habille bien. Il me fait de petits cadeaux par ci par là et quand j'en ai un peu marre de mon résidence étudiante. Je vais chez lui passer quelques jours tout en participant financiérement les courses et tout.Bref, si mon mec est très beau, très intelligent et en plus, m'aime et s'occupe bien de moi, alors c'est quoi le problème ?C'est simple, Je le connais depuis 6 ans maintenant et à l'époque, c'était un peu le mec populaire qui avait beaucoup de succès avec les filles. La première fois qu'on a parlé, c'était à l'anniversaire d'une amie. On a fait la fête et on a un peu bu, et à cette soirée là, il s'est tapé 2 de mes amies. Le trouvant assez beau à l'époque et ayant bu, je lui ai dis que je voulais le faire aussi. Et du coup, j'étais sa 3ème conquête à cette fameuse soirée. je ne regrette absolument pas ceci dit ! Mon ex était nul à chier au lit.Du coup, je connais très bien son passé de Jon Duan, je dirais pas que c'est un courreur de jupon. Loin de là, c'est plutôt les filles qui tombent comme des mouches sans qu'il ait à faire quoi que ce soit. Et lui, à l'époque, en profiter pas aujourd'hui, je vois clairement qu'il a changé en bien, il a énormement muri, parle très bien et est assez ambitieux et pragmatique comme personne. Il ne cesse de me montrer son amour mais j'arrive pas à lui faire confiance ou plutôt à être assez bien pour queutard qui couchait avec 3 nanas dans la même soirée, c'était il y a 6 qui demandais à ce queutard de te sauter après 2 autres filles, cela fait aussi partie du a évolué, changé, mûri, il fait son possible pour te rendre heureuse et te prouver son amour. Le problème ne vient pas de lui, mais de ne serais tu pas assez bien pour lui? J'aime
IntroductionOù Stéphane se présente, présente sa femme Céline, son boulot et ses collègues. Je savais bien que ce genre de journée avait tout pour me déplaire? mais je n’imaginais toutefois pas que les choses pourraient tourner ainsi. A bien y réfléchir, tout avait commencé à se compliquer depuis longtemps, depuis que mon boulot a Continuer

Il vous appelle souvent, juste pour entendre votre voix » Avec votre nouveau petit ami, les choses se passent bien, mais vous n'êtes pas complètement sûre de ses sentiments. Pour en savoir plus, pas besoin de le torturer ou d'avoir recours à un marabout, parfois quelques signes ne trompent pas. Il vous suffit juste d'apprendre à les vous appelle souvent, juste pour entendre votre voix »Vous vous êtes quittés il y a une heure à peine, mais déjà vous recevez un coup de fil ou un petit message. Pas besoin que ce soit très long, un simple je pense à toi » ou tu me manques », qui vous prouve que l'homme ne vous oublie pas, mieux, qu'il pense fort à vous. Le geste est loin d'être anodin si un homme se saisit de son portable pour vous appeler ou vous écrire en pleine soirée match de foot avec les copains, c'est que vous occupez vraiment ses vous invite chez luiL'homme est un animal sociable mais qui se montre vigilant. Son nid douillet, il aime le protéger du monde extérieur et en interdit l'accès à toutes inconnues. Ainsi, il ne laisse pas entrer n'importe qui dans son petit 2 pièces. Laisser une femme voir son bazar, ses affaires, son intimité en général, ça se mérite, et ça demande qu'il vous fasse confiance. Alors si votre homme vous invite chez lui sans que vous le suppliez de le faire, c'est très bon signe. Il vous fait peu à peu de la place dans sa dit nous »Lorsque l'homme, animal indépendant et fier de l'être, commence à évoquer le nous » pour parler de vous et lui, c'est là un indice très positif. Il ne pense plus seulement à lui , comme un célibataire qui établit ses plans seul, mais vous inclut dans ses projets, ses sorties... Du coup, vous vous mettez à construire à deux. Au début, c'est petit une sortie ciné, un resto, un week-end à deux... mais ça ne demande qu'à grandir entre vous supporteSoyons franches, vous n'êtes pas toujours facile à vivre. Vous arrivez en retard aux rendez vous, oubliez de faire les courses, ne répondez pas toujours à ses coups de fil et avez pour habitude de le titiller. Et lui, qu'est-ce qu'il fait ? Il reste là, quasi impassible. Parce qu'il vous aime, il fait avec vos défauts. Un homme capable de vous écouter parler 20 min de votre rendez-vous chez l'esthéticienne sans broncher est sans nul doute sacrément accro à vous. Il veut vous voir souvent Il veut vous voir souventVotre homme éprouve l'envie, sinon le besoin de vous voir souvent ? Il fait tout son possible pour se libérer, annule une soirée avec ses amis pour passer du temps en votre compagnie ? C'est la preuve qu'il est très attaché à vous. Attention, vos entrevues ne doivent cependant pas se limiter à un verre ou à des parties de galipette dans son lit. Sinon, dans ce cas, son attachement n'est pas forcément amoureux. En revanche, si à chacun de vos rendez-vous, il vous demande quand il pourra vous revoir, voilà un indice qui montre que monsieur en pince pour vous...Il vous a présenté à ses amisAutre signe qui ne trompe pas que l'homme vous présente à son cercle d'amis. Parce que cela montre qu'il veut que vous connaissiez les gens qu'il aime et qu' il vous inclut au grand jour dans sa vie . Dès lors, vous n'êtes plus une nana » qu'il fréquente, mais sa petite amie bravo, c'est officiel. Bien sûr, cette rencontre, pour prendre tout son sens, doit être le fait de votre chéri et pas un simple concours de se laisse aller avec vousAttention, par se laisser aller », on ne veut pas dire qu'il s'autorise les ambiances sonores ou à se montrer trop familier. C'est tout le contraire. Si un homme se laisse aller à des confidences, vous parle de lui, se montre tout simplement naturel en votre présence, c'est le signe qu'il se sent bien avec vous, en confiance, et qu'il veut que vous appreniez à le connaître encore mieux. En gros, il baisse sa garde, chose assez rare pour être mentionnée. Il fait tout pour vous plaire Il fait tout pour vous plaireUn homme amoureux essaye de se montrer sous son meilleur jour face à vous. Parce qu'il veut vous plaire et ne pas risquer de vous décevoir, il se donne du mal et ne compte pas ses efforts . C'est mignon, et cela prouve que vous opinion l'importe. Il aimerait que vous le trouviez beau, brillant, attentionné, et il fait tout pour que ça soit le s'intéresse à vousLoin de se contenter des bribes d'informations que vous avez bien voulu lui livrer lors de vos premiers rendez-vous, un homme amoureux s'intéresse à vous. Votre vie, vos passions, vos goûts, il cherche à en savoir plus et à mieux vous connaître, pas par simple politesse mais parce que ça l'intéresse vraiment. Et surtout, il vous écoute quand vous parlez même quand vous racontez votre passion pour la poterie auvergnate.Il vous regardeL'homme amoureux vous regarde, vous observe. Loin du psychopathe à jumelles ou de l'obsédé captivé par votre décolleté, lui vous regarde dans les yeux bon, pas seulement, d'un regard doux et amoureux. Il ne se lasse pas de vous avoir sous ses yeux et cherche à connaître vos courbes par cœur. Son regard est fier et tendre. Parce qu'il vous trouve belle, tout simplement.

Voilàplusieurs semaines que je ne sais plus où j'en suis, plus sûre d'aimer encore mon mari. En fait la question se pose depuis plusieurs années, mais là depuis plusieurs semaines Sur cette terr', ma seul' joie, mon seul bonheur C'est Mon Homme. J'ai donné tout c'que j'ai, mon amour et tout mon cœurÀ Mon Homme Et même la nuit, Quand je rêve, c'est de lui, De Mon Homme. Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud Mais je l'aime, c'est idiot, I'm'fout des coups I'm'prend mes sous, Je suis à bout Mais malgré tout Que voulez-vous Je l'ai tell'ment dans la peau Qu'j'en d'viens marteau, Dès qu'il s'approch' c'est fini Je suis à lui Quand ses yeux sur moi se posentÇa me rend tout' chose Je l'ai tell'ment dans la peau Qu'au moindre mot I'm'f'rait faire n'importe quoi J'tuerais, ma foi J'sens qu'il me rendrait infâme Mais je n'suis qu'un' femme Et, j'l'ai tell'ment dans la peau ... Pour le quitter c'est fou ce que m'ont offert D'autres hommes. Entre nous, voyez-vous ils ne valent pas très cher Tous les hommes La femm' à vrai dir'N'est faite que pour souffrir Par les hommes. Dans les bals, j'ai couru, afin d'l'oublier j'ai bu Rien à faire, j'ai pas pu Quand i'm'dit "Viens"J'suis comme un chien Y a pas moyen C'est comme un lien Qui me retient. Je l'ai tell'ment dans la peau Qu'j'en suis dingo. Que cell' qui n'a pas aussi Connu ceci Ose venir la première Me j'ter la pierre. En avoir un dans la peau C'est l'pir' des maux Mais c'est connaître l'amour Sous son vrai jour Et j'dis qu'il faut qu'on pardonne Quand un' femme se donneÀ l'homm' qu'elle a dans la peau ...
Afinque vous restiez ensemble ou de vous reconquérir si vous êtes séparés,ou tout simplement parce qu’il/elle est « trop mal », il/elle vous menace ou adopte des comportements à risque. Il cherche à vous culpabiliser et fait un véritable chantage affectif, un chantage au suicide. Cette perspective de tentative au suicide est
Après avoir terminé Vernon subutex », elle voulait écrire sur l'addiction et les femmes. MeToo est passé par là. Impossible, pour l'auteure de King Kong Théorie », de ne pas s'en emparer. Mais Virginie Despentes n'est jamais là où on l'attend. Dans Cher connard » éd. Grasset, roman épistolaire, elle se glisse dans la peau d'un trio infernal un auteur harceleur, une jeune fille harcelée, une actrice indomptable. Au travers de leur correspondance, Despentes ouvre grands les yeux sur son époque. L'addiction à la drogue, à l'alcool, aux écrans. Les injonctions faites aux femmes. Et le féminisme, dont elle donne une vision personnelle et libératrice. Intransigeante et tendre, percutante et drôle, toujours empathique, Virginie Despentes prouve, encore une fois, que la patronne, c'est elle. Lire aussi >> Les livres féministes à relire d’urgence !ELLE. Cher connard », ce titre s’est imposé vite ? VIRGINIE DESPENTES. C'était mon titre de travail. Olivier Nora, mon éditeur, a dit banco. Ça n'annonce pas réellement ce qu'est le livre, mais c'était de loin le titre le plus rigolo. ELLE. Il évoque l’idée d’une correspondance… Oui, et le ton que l'on peut avoir les uns avec les autres sur Internet. Et pas que sur Internet. Je trouve que le Covid nous a rendus encore plus agressifs. Je voulais un livre qui ne soit pas une insulte à l'intelligence, mais qui fasse du bien. Je me pose toujours la question de savoir quelle lectrice je suis. En ce moment, j'ai besoin de réconcilier, d'apaiser… L'une des fonctions que peut avoir le roman, c'est la possibilité de regarder le monde dans un espace protégé, où l'on peut réfléchir, réorganiser les choses. Un lieu où reprendre des forces. ELLE. Dans Vernon subutex », comme dans Cher connard », vous vous glissez dans la peau de personnages très éloignés de vous… Une des expériences géniales de la littérature, c'est d'entrer en télépathie avec ceux qui vous sont étrangers je ne suis pas d'accord, mais j'y vais quand même, je me sens capable d'essayer de faire l'effort de penser comme des gens qui ne me ressemblent pas. ELLE. Quand vous vous mettez dans la tête d’Oscar, écrivain accusé de harcèlement sexuel par une jeune attachée de presse qui tient un blog féministe, vous savez comment le rendre audible ? Je sais qu'il sera compliqué de le rendre sympathique, parce que c'est le personnage masculin qui a déconné. Mais je sais qu'il m'est sympathique parce qu'il est écrivain, qu'on vient du même endroit, qu'il m'arrive aussi de me prendre des grosses trempes publiques sur Internet. Je sais aussi que, dans ma vie, il y a des moments où je n'ai pas été correcte avec les gens. Et puis je trouve ça super intéressant, en tant qu'auteure, de pouvoir être un mec, de pouvoir faire sa transition dans le texte. Il y a beaucoup de moi dans chacun de mes trois personnages. Ça vient aussi d'Internet, le fait de lire plein de points de vue, tout le temps. Ce n'est plus de la schizophrénie, c'est de la foulophrénie » ! Et, avec l'âge, je ne sais plus exactement ce que j'en pense je pense ça et son contraire, et encore autre chose. ELLE. C'est pour ça que vous prenez peu la parole ? Si je répondais à toutes les sollicitations, j'y passerais tout mon temps. Et, quand je dis quelque chose, je suis un peu dépassée par l'ampleur que ça prend. C'est comme une arme lourde. Je ne m'en plains pas, mais je préfère garder ça pour les romans. ©Bettina PittalugaELLE. Quelle est votre position sur MeToo ? J'ai trouvé que c'était super important ! Une déferlante internationale en temps réel, je n'avais jamais vécu ça. Il y avait quelque chose d'accablant, au début, à prendre conscience de tant de douleurs jusqu'alors non exprimées. Je me doutais qu'on n'était pas que quelques-unes à avoir été agressées, dans nos vies, mais, là, c'était comme un raz de marée, et partout, dans tous les milieux, tous les âges. Et, en même temps, il y avait une vraie sensation de force, parce qu'on était des millions… Ça sonne ! Je crois que c'est une première étape. Des jeunes gens, une fois pour toutes, ont entendu que certaines choses étaient inacceptables et que la meilleure des solutions n'était pas de se taire. ELLE. Vous ne redoutez pas un retour de bâton ? Il est déjà là. Mais ce que ça soulève comme chape de plomb… Le problème, c'est qu'une moitié de l'humanité n'est pas du tout préparée à répondre. Le féminisme, c'est récent. La sexualité reste un truc qui appartient aux hommes. Aux femmes, il y a un milliard de problèmes qui se posent ne pas savoir comment dire non, et, si tu dis oui, toutes les conséquences… Comment tu vas être jugée, s'il le dit, s'il y a des photos, si on tombe enceinte. Donc, soit tu renonces à l'hétérosexualité, soit il faut la vivre autrement. On ne peut pas y arriver ensemble si l'une des deux parties est à ce point handicapée. ELLE. Dans votre livre, il n’y a pas de sexe, on ne se touche pas. C’est l’époque ? Non, il y a de l'amitié, une amitié romantique, où la complicité est de plus en plus forte. Dans ma vie, ça fait longtemps que je n'ai plus d'histoires d'amour, de couple, avec des garçons. ELLE. Vous n’y reviendrez plus ? Je ne pense pas. Par contre, j'ai des amitiés romantiques avec des hommes sans qui ma vie serait différente. ELLE. La fluidité », en vogue chez les jeunes, se fraie un chemin chez des femmes plus mûres qui veulent reconsidérer » leur situation… Jusqu'à il y a très peu de temps, on ne parlait jamais de l'option lesbienne. Je l'ai dit plein de fois, ça vaut le coup d'essayer. Moi, ça m'a vraiment réussi. ELLE. Vous dites qu’une fille banale peut devenir Sharon Stone sur le marché lesbien. Vraiment ? Moi, sur le marché hétéro, encore plus maintenant, je ne vaux rien. Sur le marché lesbien, c'est incomparable. ELLE. Un couple reste un couple, être lesbienne n’affranchit pas des regards ? Si, quand même. C'est s'affranchir d'un truc super important, notamment dans ma tranche d'âge. Toute notre vie, on nous a dit que ce qui comptait c'était comment les hommes nous voyaient. Or, une fois qu'on fait un pas de côté… On n'attend pas les mêmes choses que ce que les mecs attendent des femmes, du coup, c'est moins normé aussi. Et puis il y a des questions importantes qui changent qui doit gagner plus d'argent ? Qui doit faire plaisir aux beaux-parents ? Ça n'annule pas tous les problèmes, un couple reste un couple, mais plein de choses prédéfinies se libèrent. Et puis faut pas se leurrer l'hétérosexualité, vue de notre côté de l'humanité, c'est pas génial. On n'est pas les grandes gagnantes. On est quand même des galériennes. ELLE. Rebecca, actrice rebelle, la cinquantaine, se sent humiliée de subir les sempiternelles injonctions interdit de vieillir, interdit d’être grosse… Le regard de la société n’a pas évolué là-dessus ? Pour une comédienne, je pense que c'est le tabou. Vieillir, tu n'y peux rien. Mais, grossir, y a un côté arrange-toi comme tu veux, faut pas que ça t'arrive, jamais » ! Maintenant, on n'a plus seulement honte d'être grosse, on a honte d'avoir honte d'être grosse. Heureusement, il me semble que les jeunes filles vivent leurs corps différemment. ELLE. Les modèles changent, aussi… Moi, j'ai grandi dans un monde où il n'y avait pas de grosses. La première fille un peu en chair que j'ai vue sur scène, c'était Queen Latifah. Je me dis, comme Rebecca, il se passe des choses historiques extraordinaires autour de moi, et la vérité de mon désespoir ce matin c'est que je me suis pesée. Et je trouve ça fou qu'à mon âge, étant qui je suis, ça me touche à ce point. ELLE. Rebecca a l’air inspirée de Béatrice Dalle… De Béatrice Dalle et de Lydia Lunch, une autre de mes amies proches. Une fille hétérosexuelle qui se tient mal. J'ai eu beaucoup de copines comme ça. Des délurées, des grandes gueules, des super jolies filles, mais qui n'étaient pas des bons sujets. Ni de la féminité, ni du féminisme. ELLE. Vous dites Le succès social, ça rend con, je n’ai pas vu tellement de monde que ça rend heureux. » C'est vrai. Je me pose la question de ne pas écrire ce qui serait évident que j'écrive. De ne pas trop chercher les compliments. L'embourgeoisement, ça ne fait pas peur parce que personne n'est mort de s'embourgeoiser. Ce qui compte, c'est d'être sincère. ELLE. Vous dites aussi qu’avant on voulait être détesté par les cons et qu’aujourd’hui on veut être aimé même par les cons ! Et puis on attend de n'importe quel artiste qu'il puisse plaire à tout le monde aux enfants, aux personnes âgées, comme si chaque artiste devait être le plus consensuel possible, alors qu'en vérité l'art est quelque chose qui pose des problèmes, dans le bon terme ou pas. Les artistes ne sont pas des publicistes. ELLE. L'artiste underground n’existe plus ? L'artiste maudit est déconsidéré, c'est un loser, un raté, qui n'a plus rien de magnifique. Si on rallie beaucoup de monde, c'est incontestable, on vaut quelque chose. Même si ce qu'on fait est objectivement de la merde. ELLE. Sur les réseaux sociaux, on rêve de likes mais on obtient le plus souvent des injures, jusqu’à, comme Zoé, ne plus faire la différence entre le monde réel et le monde virtuel… Sur les réseaux sociaux, des jeunes gens se prennent des raclées extraordinaires, et on fait comme s'il suffisait qu'ils éteignent leur ordinateur pour qu'ils aillent mieux. Moi, j'ai l'impression qu'on ne sait pas comment les protéger et qu'on est très démunis quand ça leur arrive. J'ai déjà été insultée sur Internet et je sais combien c'est violent. Alors, si tu es toute petite, un peu isolée et qu'on te dit que ce n'est pas grave, que ce n'est pas une vraie agression, ça peut faire beaucoup de dégâts. ELLE. Mais, Internet, c’est aussi l’endroit où Zoé peut s’exprimer directement, non ? Et trouver des gens qui l'écoutent. MeToo n'aurait pas été envisageable sans Internet, c'est aussi un miracle, cette Toile ! ELLE. Selon vous, Internet est plus dangereux pour les filles ? Je vois très peu de filles se regrouper pour harceler un mec jusqu'à le pousser au suicide. Je vois aussi qu'en France les féministes sont attaquées comme nulle part ailleurs dans le monde. J'ai l'impression qu'il existe des brigades, des gardes de veille, des gars organisés pour faire des raids, il faudrait faire une enquête. ELLE. Comment se protéger ? Le meilleur conseil que je pourrais donner à une meuf, c'est de ne jamais prendre un pseudonyme féminin. Moi, sur Internet, je ne veux pas être une femme. C'est violent, comme affirmation, mais ça évite pas mal d'emmerdements. ELLE. Quel a été votre cheminement féministe ? Je pense que je n'ai pas beaucoup évolué, je relis Audre Lorde, Monique Wittig, je suis une vieille féministe. Mais je lis aussi beaucoup ce qu'écrivent les jeunes filles, et ça m'intéresse, comme ça m'intéresse de prendre Rebecca Latté comme personnage et comme sujet inconvenable du féminisme. Car, parfois, j'ai l'impression que beaucoup de discours d'aujourd'hui, et, attention, je ne les jette pas, sont un féminisme de femmes dignes et irréprochables. Et c'est un problème qu'on a déjà en tant que femmes, de chercher tout le temps à être respectées. Il faut faire un tas d'efforts, dans sa sexualité, dans son travail, dans sa maternité, et, à la moindre connerie, tout peut vous être retiré. Alors, passer d'une grille où il faut tout le temps être première de la classe à une autre dans laquelle on est soumise au jugement en permanence, il y a un truc qui ne va pas. ©Bettina PittalugaELLE. Le féminisme idéal, ce serait quoi ? Celui qui s'intéresse aussi aux meufs à la con, celles qui sont bourrées, les moches, les mauvaises mères, celles qui se conduisent mal, qui couchent avec les producteurs parce qu'elles veulent un rôle… C'est ce qui m'a fait réfléchir dans le procès Johnny Depp contre Amber Heard. Amber Heard, je m'en fiche, elle ne sera jamais ma copine, mais elle n'est pas une bonne meuf, et, en cela, c'est un sujet du féminisme. S'il faut être juste assez délurée, mais pas trop, on passe d'une oppression à une autre. Dans le féminisme, on n'est pas obligées d'être aussi agressives les unes avec les autres ! ELLE. La sororité serait une utopie ? Il me semble que les filles qui ont vingt ou trente ans de moins que moi sont capables de se reconnaître les unes les autres comme des sujets à part entière. ELLE. Et c’est nouveau ? Le féminisme a toujours été hyper violent en France comme aux États-Unis, on l'oublie car on raconte très peu l'histoire du féminisme. Plus de fêtes et moins d'embrouilles, ça nous ferait pas de mal ! Je trouve fou qu'il n'existe pas dans chaque grande ville un festival féministe. Pour faire des trucs cool, pas pour exacerber nos divisions autour d'une énième table ronde entre les anti et les pro-trans ! Le 8 mars est devenu une super belle manifestation, mais ce n'est pas la gay pride. On manque encore de festivité et de fierté. Faudrait un peu plus rigoler ! ELLE. Mais de quoi ? Prenez l'avortement. Dès qu'on en parle, on tombe tout de suite dans le truc excusez-nous d'avoir ce droit ». On sait que c'est très grave d'avorter, jamais on ne l'utilisera sans souffrir ! Et si on jouissait plutôt de ce bon droit sans s'excuser ? Si certaines veulent raconter leur parcours douloureux, on les respecte, mais, si d'autres veulent raconter qu'elles ont avorté en rigolant et que le lendemain elles n'y pensaient plus, qu'on leur foute la paix. On manque de pride ! Je trouve aussi que les filles de mon âge ne disent pas assez que ne pas avoir d'enfants c'est vachement bien. ELLE. Cette question des enfants, on vous la pose souvent ? Plus à l'âge que j'ai ! Aujourd'hui, je découvre ce que c'est que d'être une femme de 53 ans. Il faudrait trouver les mots pour décrire ce qu'on devient passé 50 ans, c'est comme si plein de choses t'étaient naturellement enlevées, qu'on ne t'attendait plus de la même façon dans la séduction, comme si tu n'existais plus. Mais c'est aussi une liberté nouvelle. Je pense que la génération des femmes de mon âge va inventer des choses, de représentation, de refus et d'affirmation de désir. ELLE. Le problème de Rebecca n’est d’ailleurs pas d’être moins désirée, mais de ne plus désirer… C'est vrai pour beaucoup d'entre nous, et je ne parle pas seulement de libido ou d'amour. Pas mal de filles hétérotes » autour de moi croient moins aux choses, elles ont moins d'enthousiasme. Et c'est grave. Car le plus intéressant dans la vie, c'est d'être désirant, et, si ce désir est frustré après, ce n'est pas si grave. ELLE. Croyez-vous que l’édition a fait son MeToo ? Non ! Si j'ai eu cette idée d'Oscar, un jeune auteur à succès qui déconne, ce n'est pas par hasard. C'est un truc que j'ai réalisé avec MeToo, que je n'étais pas seule dans mon cas, jeune fille arrivant toute seule en ville, à 24 ans avec Baise-moi ». N'importe quelle fille dans l'édition a connu les dîners à la con, les propositions débiles et déplacées. Mais il me semble que c'est un peu moins violent que dans d'autres milieux. La première chose qu'on demande à un auteur n'est pas d'être obéissant, alors que dans le cinéma, par exemple, la soumission au pouvoir est quelque chose de reconnu comme une grande qualité. Un auteur, même une femme, on supporte qu'il pose problème ! ELLE. Considérez-vous Cher connard » comme un livre militant, contre les addictions ? Je trouve que, dans une vie, c'est intéressant de réfléchir en temps réel. De se demander, au fur et à mesure de ce qu'on est en train de faire, si ce qui était bien pour soi l'année d'avant, festif par exemple, l'est toujours six mois après. Le problème de l'addiction, à la drogue, au shit, à la cocaïne, à l'alcool, à la pornographie pour les garçons, c'est qu'on peut mettre des années à se rendre compte qu'on vit beaucoup mieux sans. Si je devais parler à des jeunes gens, c'est ce que je leur dirais réfléchissez toujours en temps réel à ce que les drogues vous apportent et à ce qu'elles vous coûtent. Moi-même, qui ai été très curieuse et demandeuse de toutes les drogues, je crois que j'aurais bien aimé qu'on me pose cette question. ELLE. Quand avez-vous arrêté les drogues ? J'ai arrêté de boire à 30 ans, et ça a été l'un des trucs les plus importants de ma vie. J'ai continué à fumer énormément d'herbe, j'ai rebu dix-sept ans plus tard, et aujourd'hui je ne prends plus rien depuis des années. J'ai commencé à boire petite. L'alcool était un truc complètement normal, j'aurais bu de toute façon, et j'ai aimé le faire, mais, si on m'avait dit tu n'es pas obligée de te droguer toute ta vie, il y a des solutions », j'aurais gagné du temps. ELLE. Quelles sont les relations, pour vous, entre l’alcool et l’écriture ? J'ai arrêté de boire tôt, je savais qu'Iggy Pop avait arrêté, et je me disais que si Iggy Pop l'avait fait, ça ne devait pas être si con. Et je savais que si je ne m'arrêtais pas, je ne pourrais plus écrire. ELLE. Vous dites aussi qu’on peut être transgressif, refuser un destin écrit par d’autres… En faisant autre chose que de se détruire ! Il y a plein d'autres manières de dire non que de se droguer. C'est toujours intéressant d'étudier le discours qu'on tient aux jeunes. J'ai écrit King Kong Théorie » en 2006 parce que plus personne ne parlait de féminisme aux jeunes filles. Et, aujourd'hui, plein de jeunes garçons viennent me parler de King Kong Théorie », ça c'est nouveau, et c'est dingue. Certes il ne vous dira pas tout de suite que vous lui manquez ou qu'il veut prendre un verre avec vous mais il vous fera comprendre qu'il espère vous voir en vous disant où il sera à un moment donné, qu'il a très envie d'aller voir un film qui vient de sortir juste pour que vous lui proposiez. Tout est question de subtilité !. 3. Il évoque d'anciens Bad gateway Error code 502 Visit for more information. 2022-08-26 170614 UTC You Browser Working Frankfurt Cloudflare Working Host Error What happened? The web server reported a bad gateway error. What can I do? Please try again in a few minutes. Cloudflare Ray ID 740e2827dd149bda • Your IP • Performance & security by Cloudflare .