Dramefamilial en Italie: une femme poignarde Ă mort son mari et jette son corps d'une falaise avec lâaide de ses deux fils. Le 30 juillet dernier,CHRU de Rennes Par la rĂ©daction Pour la premiĂšre fois en France, une femme a Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă se faire insĂ©miner avec les gamĂštes de son mari dĂ©cĂ©dĂ©, au vu des circonstances jugĂ©es exceptionnelles. nevodka/epictura PubliĂ© le Ă 16h38 Câest une premiĂšre en France, et une situation exceptionnelle. Une jeune femme a Ă©tĂ© autorisĂ©e mardi par le tribunal administratif de Rennes Ă se faire insĂ©miner avec le sperme de son mari dĂ©cĂ©dĂ©. La requĂ©rante, ĂągĂ©e de moins de 30 ans, a perdu en janvier 2016 son mari des suites dâune maladie, puis son enfant in utero Ă quelques jours du terme. Elle demandait Ă la justice l'autorisation d'exporter les gamĂštes de son Ă©poux dĂ©funt afin de rĂ©aliser une insĂ©mination post-mortem Ă lâĂ©tranger, cette intervention nâĂ©tant pas permise en France. Des circonstances exceptionnelles justifient quâil soit enjoint au centre hospitalier rĂ©gional universitaire de Rennes de prendre toutes les mesures utiles afin de permettre lâexportation, dans un Ă©tablissement europĂ©en acceptant de procĂ©der Ă une insĂ©mination post-mortem, des gamĂštes dâun Ă©poux dĂ©cĂ©dĂ© », a dĂ©clarĂ© le tribunal administratif. Lâordonnance dĂ©finitive nâinterviendra pas avant la semaine prochaine. Circonstances trĂšs particuliĂšres » En France, le code de la santĂ© publique interdit lâinsĂ©mination post-mortem et lâexportation des gamĂštes. Mais le juge administratif a estimĂ© que les circonstances trĂšs particuliĂšres que reprĂ©sentent pour la requĂ©rante le dĂ©cĂšs de son Ă©poux puis celui de leur enfant au terme de sa grossesse constituent, dans la prĂ©sente affaire, une atteinte disproportionnĂ©e Ă son droit au respect de sa dĂ©cision et de celle de son dĂ©funt Ă©poux de devenir parents », explique le tribunal Ces circonstances justifient que soit Ă©cartĂ©e lâinterdiction de la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e post-mortem et le transfert des gamĂštes Ă cette fin », a statuĂ© le juge. Depuis la rĂ©forme des lois de bioĂ©thique qui interdit lâinsĂ©mination post-mortem, câest la premiĂšre dĂ©cision positive qui intervient concernant un couple franco-français », a dĂ©clarĂ© lâavocat de la requĂ©rante, Me David Simhon, du cabinet Galien Affaires, spĂ©cialisĂ© en droit de la santĂ©, citĂ© par lâAFP. En mai 2016, le Conseil d'Etat avait tranchĂ© en faveur d'une Espagnole afin qu'elle puisse exporter les gamĂštes de son mari - italien-, stockĂ©es en France. Unefemme poursuit la France devant la Cour europĂ©enne des droits de l'Homme. La justice l'a condamnĂ©e pour avoir refusĂ© des relations sexuelles Ă son mari. Hallucinant ! Barbara (le prĂ©nom a
CopiĂ©11h55, le 10 aoĂ»t 2018, modifiĂ© Ă 06h28, le 12 aoĂ»t 2018 Tatiane Spitzner, une BrĂ©silienne de 29 ans, est morte le 22 juillet aprĂšs une chute mortelle du quatriĂšme Ă©tage de son immeuble. Quelques minutes avant, les images de vidĂ©osurveillance montraient son mari la sont des images difficilement soutenables auxquelles sont confrontĂ©s les BrĂ©siliens depuis quelques jours. Tatiane Spitzner, une avocate de 29 ans est morte le 22 juillet dernier aprĂšs une chute depuis le balcon de l'appartement oĂč elle vivait avec son mari, LuĂs Felipe Manvailer, professeur et biologiste de 32 ans. Les images de vidĂ©osurveillance, diffusĂ©es le 5 aoĂ»t Ă la tĂ©lĂ©vision brĂ©silienne, montrent son mari la violenter et l'empĂȘcher de s' frappĂ©e, traĂźnĂ©e de force. Sur cette vidĂ©o, on peut d'abord voir la jeune femme frappĂ©e par son mari dans leur voiture, garĂ©e dans la rue, Ă Guarapuava, une ville de l'Etat de ParanĂ , dans le sud du pays. Les camĂ©ras filment ensuite le parking de l'immeuble oĂč vit le couple. On peut y voir Tatiane pourchassĂ©e par son mari. Ce dernier finit par la bloquer contre la voiture, ses mains agrippant son cou. Arrivent ensuite les images de l'ascenseur de l'immeuble. La jeune femme de 29 ans tente Ă nouveau de s'enfuir, mais elle est Ă nouveau retenue par son mari, qui la pousse violemment contre les parois de l'ascenseur. Elle est ensuite traĂźnĂ©e de force vers leur appartement. A cet instant, l'horloge de la camĂ©ra de surveillance indique 2h40 du les images ci-dessous sont choquantes Une chute du quatriĂšme Ă©tage. ArrivĂ©e dans l'appartement, Tatiane fait une chute mortelle du quatriĂšme Ă©tage. Les camĂ©ras de surveillance de la rue filment son corps tomber sur le trottoir. Il est 2h57. Trois minutes plus tard, retour sur la camĂ©ra de l'ascenseur de l'immeuble. On y voit LuĂs Felipe Manvailer, la chemise tĂąchĂ©e de sang, traĂźner le corps sans vie de Tatiane. Des images visibles sur Youtube mais que nous avons choisi de ne pas montrer. Quelques instants plus tard, le mari prend le temps de se changer, et commencer Ă nettoyer les traces de sang dans l'ascenseur avant de prendre la fuite. C'est alors que la police arrive et l'arrĂȘte. LuĂs Felipe Manvailer nie avoir tuĂ© sa femme, et Ă©voque un suicide. " C'est un homme ordinaire, professeur d'universitĂ© qui frĂ©quente les bars, les cafĂ©s. Un type comme toi "Pourquoi personne n'est intervenu ? Ces images, trĂšs partagĂ©es et commentĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux, ont profondĂ©ment choquĂ© le BrĂ©sil, oĂč les violences faites aux femmes sont rĂ©pandues. La population s'Ă©meut de l'absence de rĂ©action de ceux qui auraient pu assister aux coups portĂ©s par LuĂs Felipe Manvailer, ou aux cris de Tatiane Spitzner. En effet, pendant la vingtaine de minutes qu'a durĂ© la scĂšne, pas une seule personne n'est intervenue pour arrĂȘter ce dĂ©chaĂźnement de violence. "Une sociĂ©tĂ© patriarcale qui normalise le sexisme". D'autres internautes soulignent que la violence conjugale n'est ni une raretĂ©, ni rĂ©servĂ©e aux classes sociales dĂ©favorisĂ©es. "Il faut se rappeler que LuĂs Felipe Manvailer n'est pas un stĂ©rĂ©otype de psychopathe de la façon dont on les voit gĂ©nĂ©ralement dĂ©crits. C'est un homme ordinaire, professeur d'universitĂ© qui frĂ©quente les bars, les cafĂ©s. Qui fait des dĂ©clarations Ă sa femme sur les rĂ©seaux sociaux. Qui participe au groupe Whatsapp de la famille. Un type comme toi, avec qui on va prendre une biĂšre. Ce problĂšme est en fait une construction sociale. LuĂs Felipe n'est pas une exception. Il est le symptĂŽme d'une sociĂ©tĂ© patriarcale qui rendre normaux des comportements sexistes", a partagĂ© Marcela Vierkorn, une internaute Instagram, la sĆur de Tatiane, Luana, a créé un compte todosportatiane, tous pour Tatiane appelant Ă la justice pour la jeune femme. Vendredi matin, il comptait prĂšs de abonnĂ©s. Au BrĂ©sil, une femme meurt toutes les 90 minutes, cinq femmes sont battues toutes les deux minutes, et le taux de fĂ©minicides est l'un des plus Ă©levĂ©s au monde, selon les donnĂ©es du gouvernement.
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